Concept général des émotions. Structure psychologique des émotions

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Ministère de l'Éducation de la République de Biélorussie

EE "Institut technologique d'État de Vitebsk"

Département d'histoire et de droit

Test

Sujet : « Fondements de la psychologie et de la pédagogie »

Thème 6

Est réalisé par un étudiant

groupes ZS-24

Vitebsk 2010

Plan

Introduction

1. Concept général des émotions. Structure psychologique des émotions, leur expression externe

2. Classification et fonctions des émotions. Émotions théniques et asthéniques. Humeur. Sentiments. Affecte

3. Besoins, leur classification. Motif et comportement.

Conclusion

Bibliographie

Introduction

Le travail présenté est consacré au thème « Processus émotionnels et motivationnels ».

Lorsqu'on réfléchit aux émotions, une question peut surgir qui semble étrange et inattendue à première vue : pourquoi sont-elles nécessaires ? Grâce aux processus cognitifs, la réalité environnante se reflète. En même temps, chacun des processus étudiés apporte sa propre contribution : les sensations fournissent des informations sur les propriétés individuelles et les signes des objets et des phénomènes, les perceptions fournissent leurs images holistiques, la mémoire stocke ce qui est perçu, la pensée et la fantaisie transforment ce matériau en pensées et en nouveaux images. Grâce à la volonté et à l'activité active, une personne réalise ses projets, etc. Peut-être serait-il facile de se passer de joie et de souffrance, de plaisir et de contrariété, et enfin, sans amour et sans haine ?

En même temps de expérience personnelle nous savons que toute notre activité cognitive et objective, en général, toute notre vie, est impensable sans émotions, sans sentiments.

De nos jours, de nombreux scientifiques et des équipes scientifiques entières étudient le problème des émotions et des sentiments. Et l’une des principales questions demeure : pourquoi les émotions sont-elles nécessaires ? En d’autres termes, quelle est leur structure, leurs fonctions, leurs besoins, quel rôle jouent-ils dans la vie mentale d’une personne ?

Dans ce travail, nous essaierons de comprendre cela.

Concept général des émotions. Structure psychologiquera des émotions, leur expression extérieure

Les émotions sont l'un des rares facteurs vie intérieure personne, qui sont facilement détectés et assez subtilement compris par d’autres personnes. Même Petit enfant, n'ayant pas encore appris à parler, est très sensible à l'état émotionnel des autres, notamment de la mère.

Très souvent, les émotions sont à l’origine d’échecs ou d’erreurs dans toute activité humaine. On peut donner des exemples où, au contraire, tel ou tel sentiment, tel ou tel état émotionnel aide une personne à faire face aux tâches qui lui sont confiées. Les sentiments de la vie personnelle d’une personne sont de la plus haute importance. Ce sont les principales composantes de la communication familiale intime.

Les émotions sont des réactions mentales et/ou physiologiques des humains et des animaux à l'influence de stimuli internes et externes associés à la satisfaction ou à l'insatisfaction de besoins.

L'émotion est une forme spécifique processus mental expériences de sentiments. Par exemple, un sentiment de patriotisme, de responsabilité pour une tâche assignée ou le sentiment d'amour d'une mère pour ses enfants se manifeste dans la vie mentale des gens sous la forme d'un flux. expériences émotionnelles, variant en force, en durée, en complexité et même en contenu.

Les émotions les plus courantes : joie, surprise, souffrance, colère, dégoût, mépris, peur, honte et autres. Certains d’entre eux sont positifs, d’autres négatifs, selon la satisfaction ou l’insatisfaction de l’individu.

Le concept de « relation » est utilisé en psychologie dans deux sens : d'une part, comme relation objective entre le sujet et l'objet (relations objectives - processus mentaux), et d'autre part, comme reflet, ou expérience, de ces connexions (relations subjectives - émotions). et sentiments).

Les émotions sont différentes structure complexe, aussi élémentaires qu'ils puissent nous paraître à première vue.

La théorie tridimensionnelle des sentiments de Wundt. Pendant longtemps, l'opinion dominante en psychologie était que les expériences émotionnelles se caractérisent par la présence de seulement deux états subjectifs polaires et mutuellement exclusifs : le plaisir ou le déplaisir. L'éminent psychologue allemand du XIXe siècle, W. Wundt, a constaté qu'une telle division ne reflète pas toute la complexité de la structure psychologique des émotions. Il a avancé une théorie selon laquelle les émotions sont caractérisées par trois qualités ou « dimensions » : le plaisir ou le déplaisir, l'excitation ou le calme, et la tension ou la résolution (libération de la tension).

Chacune de ces trois « dimensions » est présente dans l'émotion non seulement comme un état subjectif d'une certaine qualité, mais aussi à divers degrés d'intensité - du zéro émotionnel (état d'indifférence) à diplômes supérieurs intensité de cette qualité. Du fait que les émotions dans leur structure psychologique sont une variété de trois « dimensions », dont chacune peut varier continuellement et considérablement dans le degré d'intensité, on obtient une variété infinie d'états émotionnels et de leurs nuances.

Le mérite de Wundt Wilhelm Maximilian Wundt (16/08/1832 - 31/08/1920) - physiologiste et psychologue allemand. Principalement connu comme le fondateur de la psychologie expérimentale et de la psychologie cognitive, il faut reconnaître qu'il s'est éloigné de la vision traditionnelle de la structure des émotions comme constituée uniquement de variations d'une « dimension », et a posé la question de la complexité de la structure psychologique. des émotions et a souligné la présence dans les processus et états émotionnels de caractéristiques importantes pour la vie et l'activité humaine, à l'exception du plaisir et du déplaisir.

Plaisir et mécontentement. Ces expériences subjectives directement connues de chacun constituent la base psychologique processus émotionnels: Sans plaisir ni déplaisir, il ne peut y avoir d'émotion. Ils peuvent être à des degrés divers - d'une très grande joie à un faible sentiment d'agrément et d'un léger mécontentement à chagrin intense, mais ils doivent être là, sinon l'émotion cessera d'exister d'elle-même.

Le plaisir et le déplaisir sont ressentis par une personne en relation avec la satisfaction ou l'insatisfaction de ses besoins et intérêts. Ils expriment l’attitude positive ou négative d’une personne envers les phénomènes de la réalité environnante, ainsi qu’envers ses propres actions et activités.

C’est grâce aux éléments de plaisir ou de déplaisir que les émotions agissent comme les plus fortes incitations à l’action. Par exemple, le plaisir d'une activité s'accompagne d'une confiance en propre force et ses capacités et encourage une personne à travailler avec encore plus d'énergie et de succès. Le mécontentement provoque un désir d'éviter ce qui est associé à ce sentiment ; il provoque souvent un élan d'énergie accru et encourage une personne à lutter contre les circonstances qui lui ont causé du mécontentement.

Cependant, le plaisir et le déplaisir ne jouent pas toujours un rôle positif. Souvent, un sentiment de plaisir provoque une complaisance et un affaiblissement de l'énergie, et le mécontentement incite à éviter les difficultés et à arrêter de se battre.

Excitation et calme. De nombreuses émotions sont caractérisées par un degré plus ou moins élevé d’excitation nerveuse. Dans certaines émotions, par exemple dans un état de colère, cette excitation se manifeste de manière intense et vive ; dans d'autres, par exemple lors de l'écoute de musique mélodique, à un degré faible, diminuant parfois jusqu'à un état de calme.

Les états d'excitation et de calme donnent non seulement une empreinte caractéristique à l'activité exercée par une personne, mais sont également nécessaires à sa meilleure exécution. Ces caractéristiques qualitatives des émotions ont grande importance et pendant l'éducation physique et sportive.

Tous les exercices physiques sont associés à des émotions, caractérisées par divers degrés d'excitation et de calme. Par exemple, une course rapide s’accompagne d’une forte excitation émotionnelle.

Pendant la leçon La culture physique L'enseignant peut proposer aux élèves un jeu et ainsi non seulement leur procurer un certain plaisir, mais aussi leur provoquer le degré d'excitation émotionnelle requis. Pendant le jeu, les élèves s'excitent, se comportent bruyamment, avec animation, leurs yeux pétillent, leurs visages rougissent, leurs mouvements deviennent plus rapides et plus énergiques. À la fin du cours d'éducation physique, après quoi les cours dans d'autres matières devraient commencer, l'enseignant propose aux élèves des mouvements calmes et mesurés afin d'éliminer un degré excessif d'excitation émotionnelle et d'amener leur corps à un état calme.

Tension et résolution. Ces états sont caractéristiques des émotions vécues dans des activités complexes associées à l'anticipation de l'apparition d'événements ou de circonstances importantes pour une personne, dans lesquelles elle devra agir rapidement, énergiquement, surmontant des difficultés importantes, réalisant parfois le danger des actions à venir.

Les émotions de tension et de résolution se manifestent souvent dans les activités sportives, plus clairement dans les compétitions sportives. Ils sont vécus comme une anticipation tendue certains événements et des actes. Par exemple, au départ, en attendant le signal pour courir, un athlète éprouve un fort état de tension émotionnelle. Extérieurement, cet état s'exprime par le calme, comme par une raideur de tout le corps, par l'absence de mouvements brusques, par une respiration lente, etc., bien qu'à l'intérieur l'athlète soit dans un état de très grande activité. L'émotion de tension à cet égard est à l'opposé d'un état d'excitation, au cours duquel une personne se manifeste extérieurement très violemment, fait des mouvements brusques et impétueux, parle fort, etc.

Les caractéristiques opposées caractérisent l’émotion de résolution de la tension. Lorsque le signal intensément attendu de courir est donné, la tension est remplacée par un état émotionnel de libération de la tension qui vient d'exister. L'émotion de résolution s'exprime extérieurement par une activité accrue : au moment du signal, l'athlète effectue un brusque mouvement énergique vers l'avant, la raideur des mouvements qui vient d'être observée est instantanément remplacée par des mouvements rapides d'intensité maximale, l'énergie musculaire retenue jusqu'à ce moment se libère et se manifeste par des mouvements de haute intensité.

Les émotions sont des états subjectifs mentaux internes caractérisés par une expression corporelle lumineuse spécifique, qui se manifeste par des réactions vasculaires, des modifications de la respiration et de la circulation sanguine (en relation avec cela par une pâleur ou une rougeur du visage), par des expressions faciales et des gestes particuliers, par des intonations. caractéristiques du discours, etc.

Modifications de la respiration lors des émotions. De nombreuses émotions sont associées à une activité musculaire accrue et à une voix plus haute. Ceci explique le rôle important que jouent les mouvements respiratoires dans les émotions, qui, comme on le sait, remplissent une double fonction : 1) améliorer les échanges gazeux et fournir l'oxygène nécessaire à un travail musculaire accru et 2) faire passer l'air à travers la glotte et fournir les vibrations requises. des cordes vocales.

Les mouvements respiratoires lors des émotions subissent des changements de vitesse et d’amplitude caractéristiques de divers états émotionnels. D'après R. Woodworth Robert Sessions Woodworth(17.10.1869 - 04/07/1962 [New York] SSH UN) -- Psychologue américain, représentant de la psychologie fonctionnelle. ces changements sont les suivants : avec le plaisir, on constate une augmentation à la fois de la fréquence et de l'amplitude de la respiration ; en cas de mécontentement - une diminution des deux ; lorsqu'ils sont excités, les mouvements respiratoires deviennent fréquents et profonds ; sous tension - lent et faible ; dans un état d'anxiété - accéléré et faible ; en cas de surprise inattendue, ils deviennent instantanément fréquents tout en conservant une amplitude normale ; en cas de peur - un fort ralentissement de la respiration, etc.

Le rapport entre la durée de l’inspiration et de l’expiration est également révélateur des émotions. G. Stering Gustav Stering (1860 - 1946) -- Psychologue et psychopathologiste allemand. déterminé ce rapport en divisant le temps d'inspiration par le temps du cycle entier (composé d'inspiration et d'expiration) et obtenu les données suivantes montrant une augmentation significative de la durée d'inspiration dans les états émotionnels par rapport à la durée d'expiration :

au repos 0,43

quand il est excité 0,60

quand on est surpris 0,71

avec une peur soudaine 0,75

L'importance de ces données pour caractériser les processus émotionnels est soulignée par le fait que lors d'un travail mental concentré, dépourvu d'excitation émotionnelle, le coefficient correspondant n'est que de 0,30 et tend à diminuer encore plus à mesure que la concentration augmente, c'est-à-dire indique une forte prédominance de la durée de l'expiration.

Les changements dans la fréquence de l'amplitude des mouvements respiratoires, typiques des émotions correspondantes, acquièrent un caractère stable au cours de l'activité pratique, étant un facteur qui garantit l'efficacité requise de cette activité. Ils surviennent non seulement lors de l'exercice direct de l'activité, mais également lors de mémoire émotionnelleà son sujet. Des expériences sur des athlètes montrent que lors de la mémorisation de choses difficiles et importantes exercice physique leur respiration acquiert les mêmes caractéristiques que lors de l'exercice lui-même. Cela indique que les changements dans la respiration, ainsi que les réactions vasomotrices, sont organiquement inclus dans la mémoire émotionnelle.

Modifications de la circulation sanguine lors des émotions. Ces changements sont caractérisés par la fréquence et la force du pouls, la pression artérielle, l’expansion et la contraction des vaisseaux sanguins. À la suite de ces changements, le flux sanguin accélère ou ralentit et, par conséquent, il y a un afflux de sang vers certains et son écoulement depuis d'autres organes et parties du corps. Comme mentionné ci-dessus, la fréquence cardiaque est régulée par les impulsions autonomes et change également sous l'influence de l'adrénaline. Au repos, le pouls est de 60 à 70 battements par minute. En cas de peur, une accélération instantanée se produit jusqu'à 80-90 battements. Avec l'excitation et l'anticipation tendue (au début), la fréquence cardiaque augmente de 15 à 16 battements par minute. En général, l’excitation accélère la circulation sanguine.

Des changements correspondants sont observés dans la pression artérielle. Lorsque vous avez peur, la tension artérielle systolique augmente. Cette augmentation s'observe également lorsqu'on pense à une éventuelle douleur : chez certaines personnes, elle est détectée dès que le dentiste entre dans la chambre et s'approche du patient. L'augmentation de la tension artérielle avant le premier jour d'examen est parfois supérieure de 15 à 30 mm à la normale.

Tous ces changements sont liés aux besoins de l'organisme pour une meilleure réalisation de l'activité correspondante : en cas de peur soudaine, ils entraînent un apport sanguin plus rapide et meilleur aux muscles qui doivent travailler (cela se traduit par une augmentation du volume du bras en raison du flux sanguin vers eux); en prévision d'un examen - pour améliorer l'apport sanguin au cerveau, etc.

Imiter des mouvements expressifs. Une personne possède des muscles faciaux complexes qui, dans leur partie importante, ne remplissent que la fonction de mouvements du visage en fonction de la nature des états émotionnels vécus par une personne. À l'aide d'expressions faciales, c'est-à-dire c'est-à-dire des mouvements coordonnés des yeux, des sourcils, des lèvres, du nez, etc., une personne exprime les états émotionnels les plus complexes et les plus variés : une bouche légèrement ouverte avec des coins abaissés exprime la tristesse ; lèvres étendues sur les côtés avec les coins de la bouche relevés vers le haut - plaisir ; sourcils levés - surprise; hausse forte et soudaine des sourcils - étonnement ; dents découvertes - irritation et colère; relever la lèvre supérieure avec un élargissement caractéristique des narines du nez - dégoût; yeux mi-clos - indifférence; serré lèvres pincées-- détermination, etc. Les expressions faciales peuvent exprimer des nuances très subtiles de gêne, de colère, d'insulte, d'amour, de dédain, de respect, etc. L'expression des yeux est d'une grande importance.

Charles Darwin croyait que parmi les ancêtres animaux de l'homme, ces mouvements expressifs avaient une signification pratique, contribuant à la lutte pour l'existence : le fait de montrer les dents et le grognement qui l'accompagnait effrayaient l'ennemi ; la posture et les expressions faciales d'humilité réduisaient son agressivité ; les expressions faciales de surprise facilitaient le réflexe d'orientation, etc. Chez l'homme, ces mouvements du visage perdaient leur signification pratique vitale immédiate et ne restaient que sous la forme de simples reliques.

Cependant, un nombre important de mouvements d'expression faciale sont apparus et améliorés chez l'homme déjà au cours de son développement historique, par exemple les mouvements du visage associés aux émotions intellectuelles, esthétiques et morales. Ils ne sont pas innés, mais sont acquis par une personne par imitation dans le processus de communication avec d'autres personnes et d'éducation. Pour comprendre ces mouvements expressifs chez d'autres personnes, il est nécessaire d'avoir à la fois l'expérience émotionnelle personnelle correspondante et une familiarité avec l'expérience humaine universelle, qui a trouvé son expression dans les relations entre les personnes dans la vie quotidienne ou qui se reflète dans les œuvres d'art. Ainsi, les expressions faciales de mépris ne sont pas du tout perçues et comprises par les enfants âgés de 3 à 5 ans ; les expressions faciales de souffrance intérieure et spirituelle deviennent compréhensibles à 5-6 ans, les expressions faciales de surprise intellectuelle à 10 ans, etc. Tout cela témoigne du rôle important joué par les mouvements expressifs du visage dans l’éducation des émotions.

Expression des émotions dans l'intonation de la parole. Puisque la parole joue un rôle énorme dans la vie humaine, l’expression des émotions en élevant, en baissant ou en affaiblissant la voix est devenue d’une grande importance dans les relations humaines. Dans le même temps, la méthodologie et la dynamique de la parole peuvent avoir une signification expressive indépendamment et même en contradiction avec le sens et le contenu des paroles prononcées.

Le timbre de la voix, le tempo de la parole et sa division rythmique (accentuée) à l'aide de pauses et d'accents logiques sont également d'une importance expressive. Les mots prononcés au même ton rendent le discours monotone et manquant d’expressivité. Au contraire, une modulation importante de la hauteur de la voix (pour certains artistes, elle dépasse deux octaves) rend le discours d'une personne très expressif sur le plan émotionnel.

L'expressivité émotionnelle de la parole joue un rôle énorme dans la communication humaine. Avec l'effet combiné de tous ces moyens, une personne, à l'aide de sa seule voix, peut exprimer les émotions les plus complexes et les plus subtiles - ironie, affection, sarcasme, peur, détermination, demande, souffrance, plaisir, etc.

Classification et fonctions des émotions. Sténiqueet les émotions asthéniques. Humeur. Sentiments. Affecte

Classification des émotions

L’émotion est généralement définie comme un type particulier de processus mentaux qui expriment l’expérience d’une personne concernant sa relation avec le monde qui l’entoure et avec elle-même. La particularité des émotions est que, en fonction des besoins du sujet, elles évaluent directement la signification des objets et des situations agissant sur l'individu. Les émotions servent de lien entre la réalité et les besoins.

D'après la classification des phénomènes émotionnels d'A.N. Léontiev Alexeï Nikolaïevitch Léontiev (1903-1979) -- psychologue soviétique exceptionnel, membre titulaire de l'Académie des sciences pédagogiques de la RSFSR, docteur sciences pédagogiques, Professeur. Il existe trois types de processus émotionnels : les affects, les émotions réelles et les sentiments.

Les affects sont des expériences émotionnelles fortes et de relativement courte durée, accompagnées de manifestations motrices et viscérales prononcées. Chez une personne, les émotions sont causées à la fois par des facteurs biologiquement significatifs qui affectent son existence physique et par des facteurs sociaux, par exemple l'opinion d'un manager, son évaluation négative et les sanctions acceptées. Une caractéristique distinctive des affects est qu’ils surviennent en réponse à une situation qui s’est déjà réellement produite. L'affect présente des signes extérieurs prononcés : augmentation de l'activité motrice ou, à l'inverse, atrophie des mouvements (« abasourdi » de joie). L'affect affecte une personne en raison de l'affaiblissement du contrôle de la conscience sur le cours des émotions (colère, rage, peur, etc.).

Les émotions elles-mêmes, contrairement aux affects, sont un état de plus longue durée, qui ne se manifeste parfois que faiblement dans le comportement extérieur.

Le troisième type de processus émotionnels - les sentiments - contrairement aux émotions ordinaires (expériences immédiates et temporaires) - sont des relations établies plus complexes. Le sentiment comprend toute une gamme d’émotions. Ce sont les expériences émotionnelles les plus durables et les plus stables, qui ont un caractère objectif clairement défini. Une personne ne peut ressentir un sentiment en général que s’il est lié à quelqu’un ou à quelque chose en particulier.

Les sentiments sont une forme particulière de réflexion mentale, caractéristique uniquement de l’homme, dans laquelle se reflète l’attitude subjective de la personne à l’égard des objets et des phénomènes de la réalité.

La structure des sentiments est constituée d'émotions et de concepts. Par exemple, pour qu'une personne ait un sentiment d'amour pour sa patrie, elle doit maîtriser le concept de patrie. S'il n'a pas ce concept, s'il ne le possède pas, alors cela ne sert à rien de parler de sentiment. Les animaux n’ont pas de concepts, donc parler de leurs sentiments est un non-sens total ; ils n’ont que des émotions.

Nos sentiments remplissent deux fonctions principales : la signalisation et la régulation.

Fonction de signalisation les sentiments s'expriment dans le fait que des expériences surviennent et changent en relation avec des changements survenant dans l'environnement ou dans le corps humain.

Fonction de régulation les sentiments sont dus au fait que les expériences déterminent le comportement d’une personne, devenant des motivations à long ou à court terme pour ses activités. En raison de la présence d'un mécanisme de régulation, une personne subit une diminution de son excitation émotionnelle ou son augmentation. Dans le premier cas, les expériences émotionnelles les plus fortes d’une personne se transforment en mouvements musculaires, rires, exclamations et pleurs. Dans ce cas, il se produit une raréfaction de surtension dont la conservation à long terme est extrêmement dangereuse.

Les émotions s'expriment à travers des mouvements et de nombreux changements corporels. Il est d'usage de souligner expressions faciales(mouvements des muscles du visage) et pantomime(mouvements des muscles du corps, gestes). Ces mouvements et changements servent de signes objectifs de l'expérience des sentiments. L'exécution de mouvements involontaires et conscients, les changements de voix, d'expressions faciales, de gestes, la restructuration des processus se produisant dans le corps sont appelés en psychologie le côté expressif des états émotionnels.

Humeur-- un état émotionnel général qui colore les processus mentaux et le comportement d'une personne sur une longue période de temps. L’humeur dépend principalement de la vision du monde d’une personne, de ses activités sociales et de son orientation en général, mais elle peut également être associée à la santé, à la période de l’année, à la météo, aux conditions environnementales, etc. Le principal signe d’une humeur particulière est le ton émotionnel, positif ou négatif. L'humeur est caractérisée par des changements cycliques (montée et baisse de l'humeur), mais des fluctuations trop prononcées peuvent indiquer un mal-être mental, en particulier une psychose maniaco-dépressive.

On pense que l’humeur est une caractéristique intégrale du système d’activités d’un individu, qui signale les processus de mise en œuvre des activités et leur cohérence les unes avec les autres. Les principaux états mentaux comprennent la vigueur, l’euphorie, la fatigue, l’apathie, la dépression, l’aliénation et la perte du sens de la réalité.

Diagnostique. L'étude des états mentaux est généralement réalisée au moyen de méthodes d'observation, d'enquêtes, de tests, ainsi que méthodes expérimentales basé sur la reproduction de diverses situations.

Sentiments asthéniques(grec asthène - faible) - une forme d'émotions dans laquelle les principales expériences sont la dépression, le découragement, la tristesse et la peur non localisée. Ils indiquent un refus de lutter contre les difficultés dans une situation de stress émotionnel accru.

Diagnostique. À propos de l'expérience humaine sentiments asthéniques peut être jugé par signes extérieurs, par exemple, il s'affaisse, sa respiration ralentit, ses yeux s'assombrissent.

Sentiments sténiques(grec sthenos - force) - états émotionnels positifs associés à une augmentation du niveau d'activité vitale et caractérisés par l'apparition de sentiments d'excitation, d'excitation joyeuse, d'élévation et de vigueur. Dans le même temps, la respiration devient plus fréquente, plus profonde et plus facile, le travail du cœur est activé et, en général, le corps est physiologiquement préparé à de grosses dépenses d'énergie.

Il existe de nombreuses classifications différentes de types de sentiments. L’un des plus courants est le suivant.

Les sentiments supérieurs sont des sentiments qui expriment monde spirituel d'une personne et déterminer sa personnalité.

Les sentiments moraux et politiques sont des sentiments associés à l'attitude envers les autres, envers la société, envers la patrie.

Les sentiments intellectuels sont les sentiments sociaux les plus élevés qui surviennent chez une personne en tant qu'attitude émotionnelle envers ses propres pensées ou envers les pensées exprimées par d'autres personnes. Il s'agit par exemple du plaisir du discours d'un locuteur (logique, persuasif), des émotions positives lors de la résolution correcte d'une tâche complexe qui n'a pas abouti depuis longtemps, etc.

Sentiments esthétiques surgissent sur la base de la perception esthétique. Cette dernière ne diffère pas de la perception ordinaire par son contenu, puisqu'elle reflète également des objets et des phénomènes du monde réel. Les sentiments esthétiques sont inextricablement liés aux expériences d'une personne, à ses sentiments (perception d'images de la nature, d'œuvres culturelles et artistiques, de technologie moderne, de personnes et bien plus encore).

Les sentiments sont étroitement liés non seulement à l'esprit, mais aussi à d'autres processus mentaux - sensations, perception, mémoire, imagination, volonté. Ils appartiennent aux propriétés fondamentales de la personnalité et créent une certaine coloration du caractère.

Dans la triade « esprit – sentiments – volonté », le rôle principal appartient à l’esprit. Une volonté déraisonnable est privée de son contenu (par définition) ; les sentiments sans contrôle approprié par l'esprit cessent d'être humains.

Cependant, la véritable richesse d’une personnalité réside dans ses sentiments, principalement associés à l’esprit, à la pensée et à la créativité. Quoi qu'il en soit, le bonheur des gens découle de la richesse des sentiments, quelle que soit la valeur qu'ils accordent à l'intelligence et à l'intelligence. activité professionnelle. L'éducation des sentiments fait partie intégrante de l'éducation de l'individu. Les sentiments sont d'une grande importance pour la conscience et la connaissance de soi. Cela nous enrichit et nous aide à interagir différemment avec les autres.

En outre, une place particulière parmi les phénomènes émotionnels est occupée par les sensations dites générales. Ainsi, P. Milner estime que, s'il est d'usage de distinguer les émotions (colère, peur, joie, etc.) des sensations dites générales (faim, soif, etc.), elles ont néanmoins beaucoup en commun et leur division est tout à fait arbitraire. L'une des raisons pour lesquelles ils se distinguent est le degré différent de connexion entre les expériences subjectives et l'excitation du récepteur. Ainsi, l'expérience de la chaleur et de la douleur est subjectivement associée à l'excitation de certains récepteurs (température, douleur). Sur cette base, ces états sont généralement appelés sensations. L'état de peur et de colère est difficile à associer à l'excitation de surfaces réceptrices, c'est pourquoi ils sont classés comme émotions. Une autre raison pour laquelle les émotions s’opposent aux sensations générales est leur apparition irrégulière. Les émotions surviennent souvent spontanément et dépendent du hasard facteurs externes, tandis que la faim, la soif et le désir sexuel suivent à certains intervalles.

Fonctions des émotions

Les chercheurs, répondant à la question du rôle que jouent les émotions dans la vie des êtres vivants, identifient plusieurs fonctions de régulationémotions : réflexives (évaluatives), stimulantes, renforçantes, changeantes, communicatives.

La fonction réflexive des émotions s'exprime dans une évaluation généralisée des événements. Les émotions couvrent l'ensemble du corps et représentent une évaluation quasi instantanée et intégrale du comportement dans son ensemble, qui permet de déterminer l'utilité et la nocivité des facteurs affectant une personne avant même que la localisation ne soit déterminée. effets nuisibles. Un exemple est le comportement d’une personne qui a subi une blessure à un membre. En se concentrant sur la douleur, il trouve immédiatement une position qui réduit la douleur.

L'émotion, en tant qu'état interne particulier et expérience subjective, remplit la fonction d'évaluer les circonstances de la situation. Basé sur le besoin apparu et une idée intuitive des possibilités de le satisfaire. L'évaluation émotionnelle diffère des opérations d'évaluation cognitive conscientes de l'esprit ; elle est effectuée à un niveau sensoriel.

Les émotions d'anticipation ont été étudiées avec succès dans le cadre de l'activité mentale lorsqu'il s'agit de décider tâches créatives(échecs). Les émotions d'anticipation sont associées à l'émergence de l'expérience d'une supposition, d'une idée d'une solution qui n'a pas encore été verbalisée.

P.V. Simonov Pavel Vasilievich Simonov (20/04/1926 -- 06/06/2002) -- Psychophysiologiste, biophysicien et psychologue russe. Académicien de l'Académie des sciences de Russie (1991 ; académicien de l'Académie des sciences de l'URSS depuis 1987), docteur Sciences médicales(1961), professeur (1969). Lauréat du Prix d'État de l'URSS (1987, en équipe) pour la création et le développement de méthodes de diagnostic et de prévision de l'état du cerveau humain. met en évidence la fonction renforçante des émotions. On sait que les émotions sont directement impliquées dans les processus d’apprentissage et de mémoire. Les événements importants qui provoquent des réactions émotionnelles sont imprimés dans la mémoire plus rapidement et pour longtemps. Ainsi, un chat bien nourri ne peut pas développer de réflexes alimentaires conditionnés. Un apprentissage réussi nécessite la présence d’une excitation motivationnelle, qui se reflète dans ce cas dans la sensation de faim. Cependant, la combinaison d'un stimulus indifférent et d'une excitation de la faim n'est pas encore suffisante pour le développement de réflexes alimentaires conditionnés. Un troisième élément est requis - l'influence d'un facteur qui peut satisfaire le besoin existant, c'est-à-dire nourriture.

La fonction de commutation des émotions est qu'elles incitent souvent une personne à modifier son comportement.

La fonction de commutation des émotions est plus clairement révélée dans situations extrêmes, lorsqu'une lutte surgit entre l'instinct humain naturel d'auto-préservation et le besoin social de suivre une certaine norme éthique. Le conflit des besoins est vécu sous la forme d’une lutte entre la peur et le sens du devoir, la peur et la honte. Le résultat dépend de la force des motivations, des attitudes personnelles du sujet.

Une fonction importante des émotions est la fonction communicative. Les expressions faciales, les gestes, les postures, les soupirs expressifs, les changements d'intonation sont le « langage des sentiments humains » et permettent à une personne de transmettre ses expériences à d'autres personnes, de les informer de son attitude envers les phénomènes, les objets, etc.

Les besoins, leur àlassification. Motif et comportement

L'homme, comme les autres êtres vivants, a également besoin pour son existence et son activité de certaines conditions et moyens tirés du milieu extérieur.

Les besoins s'appellent états internes, vécu par une personne lorsqu'elle éprouve un besoin urgent de quelque chose.

Les traits caractéristiques des besoins en tant qu’états mentaux sont :

1. La nature substantielle spécifique du besoin, généralement associée soit à un objet que l'on s'efforce de posséder, soit à toute activité qui devrait donner satisfaction à une personne (par exemple, un certain travail, un jeu, etc.) ; à cet égard, une distinction est faite entre les besoins objectifs et fonctionnels (par exemple, le besoin de mouvement) ;

2. Conscience plus ou moins nette d'un besoin donné, accompagnée d'un état émotionnel caractéristique (attractivité d'un objet associé à un besoin donné, mécontentement voire souffrance d'insatisfaction du besoin, etc.) ;

3. Un état de motivation émotionnel-volontaire pour satisfaire un besoin, pour trouver et mettre en œuvre les moyens nécessaires pour cela ; grâce à cela, les besoins sont l'un des motifs les plus puissants d'actions volontaires ;

4. l'affaiblissement, parfois la disparition complète de ces états, et dans certains cas même leur transformation en états opposés (par exemple, un sentiment de dégoût à la vue d'un aliment en état de satiété) lorsqu'un besoin est satisfait ;

5. réémergence, lorsque le besoin sous-jacent au besoin se fait à nouveau sentir ; la répétition des besoins en est une caractéristique importante : un besoin ponctuel, épisodique et jamais répété de quelque chose ne se transforme pas en besoin.

Les besoins humains sont divers. Ils sont généralement divisés en matériels, liés aux besoins corporels (besoins de nourriture, de vêtements, d'abri, de chaleur, etc.), et spirituels, liés à existence sociale humain : besoin d'activité sociale, de travail, de communication entre eux, d'acquisition de connaissances, d'étude des sciences et des arts, besoin de créativité, etc.

Les besoins de travail, d'apprentissage, les besoins esthétiques et le besoin de communication avec les autres sont de la plus grande importance dans la vie et l'activité humaines.

Besoin de main d'oeuvre. L'homme satisfait ses besoins matériels par le travail. Il satisfait ces besoins au cours de la vie, maîtrisant un certain système d'actions nécessaires à cet effet.

L'homme moderne, pour se nourrir et se vêtir, ne prépare pas la nourriture dont il a besoin et ne fabrique pas de tissu pour les vêtements dont il a besoin, mais reçoit tout cela de la société, participant au travail de satisfaction des autres besoins de la société. Travail social est devenu une condition de l'existence humaine et en même temps son besoin le plus important.

Dans différentes formations sociales, parmi les représentants des différentes classes de la société, le besoin de travail en relation avec les caractéristiques de la vie sociale des personnes acquiert caractère différent et s'exprime à des degrés divers.

Besoin d'enseignement. Avec le travail dans le processus lui-même activité de travail Le besoin d’apprentissage et d’acquisition de connaissances se développe. Pour caractériser une personne, il est important de prendre en compte à la fois le degré de développement de ce besoin et ses caractéristiques. Par exemple, certaines personnes s'efforcent de satisfaire ce besoin par un travail scientifique indépendant, d'autres par l'assimilation de connaissances toutes faites.

Besoins esthétiques. Un trait de personnalité important est le besoin de plaisir esthétique et de correspondance. activité créative dans le domaine de l'un ou l'autre art. Cette nécessité est apparue déjà à l’aube du développement historique de l’homme, tout juste sorti du monde animal. Dès qu'une personne commençait à travailler, elle commençait à donner aux objets, outils et ustensiles qu'elle fabriquait des formes esthétiques, les décorant d'abord avec des ornements simples, puis de plus en plus artistiques, ne satisfaisant ainsi pas immédiatement les besoins naturels. nécessaire à la vie, mais le besoin esthétique de jouir du beau.

Parallèlement au développement de la société, les besoins esthétiques humains se sont également développés, ce qui a conduit à l'émergence de types d'art nombreux et complexes : peinture, sculpture, architecture, musique, littérature, théâtre, cinéma, etc.

Pour caractériser une personne, le contenu et le degré de développement des besoins esthétiques, ainsi que la méthode pour les satisfaire, sont importants. Certaines personnes ont les besoins esthétiques les plus prononcés en musique, d'autres en peinture, en danse ; Certains connaissent bien les œuvres d’art parfaites, d’autres se contentent d’œuvres d’art médiocres et primitives. Selon la manière dont elles satisfont les besoins esthétiques, certaines personnes peuvent être classées comme passives ou contemplatives, d'autres comme actives ou créatives.

Les besoins se forment chez une personne tout au long de sa vie. Le souci de la bonne organisation des besoins est l’une des questions importantes dans l’éducation de la personnalité d’une personne.

La motivation est le processus d’actualisation des besoins d’un individu, qui conduit à des tensions mentales et à l’émergence de motifs-- incitations internes à une activité ou un comportement actif.

La sphère demande-motivation de l'individu est une formation psychologique intégrale complexe. En interagissant activement avec les autres, une personne s'efforce de parvenir à une compréhension mutuelle, de découvrir à la fois ses propres raisons de comportement et ses partenaires de communication. Dans tous ces processus, il y a un motif, c'est-à-dire quelque chose qui appartient au sujet du comportement lui-même. Un motif est une propriété personnelle stable qui absorbe les besoins, les intentions de faire quelque chose ainsi que le désir de le faire.

Les besoins qui constituent une source d'activité humaine sont importants dans leur signification motivationnelle. Grâce à eux, le comportement d’un individu dans la société est régulé, la direction de la pensée, des émotions, des sentiments et de la volonté d’une personne est déterminée. La satisfaction des besoins humains est le processus d'attribution d'une certaine forme d'activité, déterminée par le développement social et relations sociales. Parmi les besoins fondamentaux de l'individu, on distingue : les biologiques (besoins de nourriture, d'air, etc.) ; matériel (besoins en matière d'habillement, de logement, etc.) ; social (besoins d'activité sociale objective, pour qu'un individu comprenne sa place dans la société) ; spirituel (besoin d'informations cognitives, morales et autres). En général, la motivation est un ensemble de raisons psychologiques qui expliquent le comportement et les actions d’une personne, leur début, leur direction et leur activité.

Conclusion

Ainsi, nous avons découvert qu'il est impossible de répondre à de nombreuses questions posées par les monosyllabes. Le fait est que les émotions n’ont pas une fonction spécifique, mais plusieurs. Tout d’abord, les émotions et les sentiments, comme tous les autres processus mentaux, sont le reflet de la réalité réelle, mais uniquement sous forme d’expérience. Dans le même temps, les concepts d'« émotions » et de « sentiments », qui sont souvent utilisés comme équivalents « dans la vie de tous les jours », désignent en réalité divers phénomènes mentaux, qui, bien entendu, sont étroitement liés les uns aux autres. Les émotions et les sentiments reflètent les besoins d’une personne, ou plutôt la manière dont ces besoins sont satisfaits.

Les expériences émotionnelles reflètent l'importance vitale des phénomènes et des situations affectant une personne. En d’autres termes, les émotions sont le reflet, sous la forme d’une expérience biaisée, du sens vital des phénomènes et des situations. En général, on peut dire que tout ce qui favorise ou facilite la satisfaction des besoins provoque des expériences émotionnelles positives et, à l'inverse, tout ce qui interfère avec cela provoque des expériences émotionnelles négatives.

L'une des fonctions principales des émotions est qu'elles aident à naviguer dans la réalité environnante, à évaluer les objets et les phénomènes du point de vue de leur désirabilité ou de leur caractère indésirable, de leur utilité ou de leur nocivité.

Selon le psychophysiologiste soviétique P.V. Simonov, l'émotion surgit lorsqu'il y a un écart entre ce qui doit être connu pour satisfaire le besoin (informations nécessaires) et ce qui est réellement connu.

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Les émotions ont une structure complexe, aussi élémentaires qu’elles puissent nous paraître à première vue.

L'idée de la complexité de la structure psychologique des émotions a été formulée pour la première fois par l'éminent psychologue allemand du XIXe siècle. V. Wundtom. Selon lui, la structure des émotions comprend trois dimensions principales : 1) plaisir-déplaisir ; 2) calmer l’excitation ; 3) résolution de tension.

Par la suite, ces visions de la structure des émotions se sont développées et, dans une certaine mesure, transformées. Actuellement, les composants suivants sont appelés les principaux dans la structure des émotions : 1) impressionnant(expérience intérieure); 2) expressif(comportement, expressions faciales, activité motrice et vocale) ; 3) physiologique(changements végétatifs). Chacune de ces composantes dans diverses formes de réponse émotionnelle peut être exprimée dans une plus ou moins grande mesure, mais toutes sont présentes dans chaque réaction émotionnelle holistique en tant que composantes.

La composante impressionnante de la réponse émotionnelle (expérience). Toutes les réactions émotionnelles sont caractérisées par une expérience interne spécifique, qui constitue la « principale unité émotionnelle ». Une expérience est un événement unique de la vie intérieure, une manifestation de l’histoire individuelle d’une personne. Comprendre la nature des expériences d’une personne nous permet de mieux comprendre son essence. Par conséquent, la fonction principale des expériences est la formation d'expériences spécifiques, expérience subjective une personne, visant à identifier son essence, sa place dans le monde, etc.

Ainsi, expérience – il s'agit d'une manifestation de l'attitude subjective d'une personne face à tout événement externe ou interne de sa vie, exprimant sa nature (utilité, nécessité, danger, etc.) et le degré de sa signification pour le sujet.

Composante expressive de la réponse émotionnelle. Les expériences émotionnelles ont une certaine expression dans le comportement extérieur d’une personne : dans ses expressions faciales, sa pantomime, son discours et ses gestes. Ce sont les manifestations expressives des émotions qui sont mieux comprises et contrôlées par une personne. Dans le même temps, une personne n'est pas capable de gérer ou de contrôler pleinement l'expression externe des émotions.

Tous les moyens d'expression émotionnelle peuvent être divisés en expressions faciales(mouvements expressifs du visage), discours(intonation, etc.), son(rires, pleurs, etc.) gestuelle(mouvements expressifs de la main) et pantomime(mouvements expressifs de tout le corps).

Moyen facial d’expression émotionnelle. Le visage humain a la plus grande capacité à exprimer diverses nuances d’expériences émotionnelles. À l'aide d'expressions faciales, c'est-à-dire de mouvements coordonnés des yeux, des sourcils, des lèvres, du nez, etc., une personne est capable d'exprimer les émotions les plus complexes et les plus variées. L’expression faciale est également le principal moyen de reconnaître les états émotionnels des autres. On pense que toute expression faciale peut être caractérisée à l'aide de plusieurs mouvements expressifs élémentaires (Fig. 6.1).

Figure 6.1. Caractéristiques caractéristiques des expressions faciales :

UN- plaisir; b- la vigilance ; V- amertume; g- colère;

d- mépris; e- la gaieté ; et- un rire fort ; h- tristesse

Les principaux facteurs suivants dans la formation des expressions faciales des émotions sont identifiés : 1) congénital des motifs faciaux typiques de l'espèce correspondant à certains états émotionnels ; 2) acquis, des manières apprises et socialisées d'exprimer leurs sentiments, soumises à un contrôle volontaire ; 3) individuel traits expressifs propres uniquement à un individu donné.

La recherche a identifié trois zones faciales autonomes: 1) zone du front et des sourcils ; 2) contour des yeux (yeux, paupières, base du nez) ; 3) partie inférieure du visage (nez, joues, bouche, mâchoire, menton). Comme l'ont montré des expériences, les expressions faciales les plus expressives sont localisées principalement dans la partie inférieure du visage, et les moins expressives - dans la zone front-sourcil. Les yeux sont une sorte de centre sémantique du visage, où s'accumule l'influence de forts changements faciaux dans les parties supérieures et inférieures. De plus, pour différentes émotions Il existe des zones de reconnaissance optimales : pour le chagrin et la peur - le contour des yeux, la colère - la partie supérieure du visage, la joie et le dégoût - la partie inférieure du visage (Tableau 6.1).

État émotionnel- C'est l'expérience directe d'un sentiment.

En fonction de la satisfaction des besoins, les états vécus par une personne peuvent être positif, négatif ou ambivalent(dualité des expériences). Compte tenu de la nature de l'impact sur l'activité humaine, les émotions sont sthénique(encourager l'activité active, mobiliser les forces, par exemple l'inspiration) et asthénique(détendre une personne, paralyser ses forces, par exemple, paniquer). Certaines émotions peuvent être à la fois sthéniques et asthéniques. Impact différent le même sentiment d'activité personnes différentes en raison des caractéristiques individuelles de la personne et de ses qualités volitives. Par exemple, la peur peut désorganiser homme lâche, mais mobilisons les courageux.

Selon la dynamique du parcours, les états émotionnels peuvent être à long terme et à court terme, selon l'intensité - intenses et faiblement exprimés, selon la stabilité - stables et changeants.

Selon la forme de l'événement, les états émotionnels sont divisés en humeur, affect, stress, passion, frustration et sentiments supérieurs.

La forme la plus simple d'expérience émotionnelle est ton émotionnel, c'est à dire. coloration émotionnelle, une nuance qualitative particulière du processus mental, incitant une personne à les préserver ou à les éliminer. Le ton émotionnel accumule le reflet des signes les plus courants et les plus fréquents de facteurs utiles et nuisibles dans la réalité environnante et vous permet de prendre une décision rapide sur la signification d'un nouveau stimulus ( beau paysage, interlocuteur désagréable). Le ton émotionnel est déterminé par les caractéristiques personnelles d'une personne, le processus de son activité, etc. L'utilisation ciblée du ton émotionnel permet d'influencer l'humeur de l'équipe et la productivité de ses activités.

Humeur- il s'agit d'états mentaux stables à relativement long terme, d'intensité modérée ou faible, se manifestant par un fond émotionnel positif ou négatif de la vie mentale. L'humeur dépend de l'activité sociale, de la vision du monde et de l'orientation d'une personne. Peut être lié à l’état de santé, à la période de l’année ou à l’environnement.

Dépression- Il s'agit d'une humeur dépressive associée à un affaiblissement de l'excitation.

Apathie caractérisé par une perte de force et est un état psychologique provoqué par la fatigue.

Affecter- il s'agit d'une émotion violente à court terme qui a le caractère d'une explosion émotionnelle. L’expérience de l’affect est spécifique à chaque étape. Au premier stade, une personne, saisie d'un éclair de rage ou de joie sauvage, ne pense qu'à l'objet de ses sentiments. Ses mouvements deviennent incontrôlables, son rythme respiratoire change et les petits mouvements sont perturbés. En même temps, à ce stade, tout le monde mentalement personne normale peut ralentir le développement de l'affect, par exemple en passant à un autre type d'activité. Dans la deuxième étape, une personne perd la capacité de contrôler ses actions. De ce fait, il peut commettre des actes qu’il n’aurait pas commis dans son état normal. Au troisième stade, la relaxation se produit, la personne éprouve des états de fatigue et de vide, et parfois elle n'est pas capable de se souvenir d'épisodes d'événements.

Lors de l'analyse d'un acte affectif, il est nécessaire de se rappeler que la structure de cet acte n'a pas de but et que le motif est constitué par les émotions vécues. Pour prévenir la formation d'une personnalité affective, il est nécessaire d'enseigner aux étudiants des méthodes d'autorégulation et de prendre en compte leur type de tempérament dans le processus d'éducation. Les étudiants aux tempéraments colériques et mélancoliques (ces derniers en état de fatigue) sont sujets à l'affect.

Le concept de « stress » a été introduit dans la science par G. Selye (1907-1982). Le scientifique a déterminé stresser comme une réaction non spécifique du corps humain (animal) à toute demande. En fonction du facteur de stress, physiologique et stress mental. Ce dernier, à son tour, est divisé en informatif(le secouriste n'a pas le temps de prendre la bonne décision au rythme requis dans une situation de haute responsabilité) et émotionnel(se produit dans des situations de menace, de danger, par exemple lors d'un examen). La réponse du corps au stress s'appelle "syndrome d'adaptation générale". Cette réaction comprend trois étapes : la réaction d'alarme, la phase de résistance et la phase d'épuisement.

Du point de vue de G. Selye, le stress n'est pas seulement tension nerveuse, ce n'est pas toujours le résultat d'un dommage. Le scientifique a identifié deux types de stress : la détresse et l’eustress. Détresse se produit dans des situations difficiles, avec une grande surcharge physique et mentale, lorsqu'il est nécessaire de prendre des décisions rapides et responsables et est vécu avec une grande tension interne. La réaction qui se produit lors d’une détresse ressemble à de l’affect. La détresse affecte négativement les résultats des activités d’une personne et a un effet néfaste sur sa santé. Eustress, au contraire, c'est le stress positif qui accompagne la créativité et l'amour, qui a un impact positif sur une personne et contribue à la mobilisation de sa force spirituelle et physique (G. Selye, 1960).

Façons de s’adapter à une situation stressante est-ce que son rejet est dans personnellement(protection psychologique de l'individu), déconnexion totale ou partielle de la situation, « changement d'activité », utilisation de nouvelles façons de résoudre un problème, capacité à réaliser un type d'activité complexe malgré la tension. Pour surmonter la détresse, une personne a besoin de mouvements physiques qui aident à activer le département parasympathique de l'activité nerveuse supérieure ; œuvres d'art), l'ergothérapie, la thérapie par le jeu, ainsi que la maîtrise des techniques d'autorégulation.

Passion- un sentiment fort, stable et global, qui est le motif dominant de l'activité, conduit à la concentration de toutes les forces sur le thème de la passion. La passion peut être déterminée par la vision du monde, les croyances ou les besoins d'une personne. Dans son sens, cette manifestation émotionnelle peut être positive ou négative (passion pour la science, passion pour la thésaurisation). Quand nous parlons de lorsqu'il s'agit d'enfants, ils parlent de passe-temps. Les passe-temps véritablement positifs unissent un enfant aux autres et élargissent sa sphère de connaissances. Si un passe-temps positif isole un enfant de ses pairs, il compense peut-être le sentiment d'infériorité qu'il éprouve dans d'autres domaines d'activité (dans les études, le sport) qui ne sont pas liés à ses intérêts, ce qui indique une personnalité dysfonctionnelle.

Frustration représente condition mentale, provoqué par l’apparition d’obstacles insurmontables (réels ou imaginaires) lorsqu’on tente de satisfaire un besoin important pour l’individu. La frustration s'accompagne de déception, de contrariété, d'irritation, d'anxiété, de dépression et de dévalorisation de l'objectif ou de la tâche. Pour certaines personnes, cette condition se manifeste par un comportement agressif ou s’accompagne d’un repli sur soi dans le monde des rêves et des fantasmes. La frustration peut être causée par un manque de capacités et de compétences nécessaires pour atteindre un objectif, ainsi que par l'expérience de l'un des trois types suivants : conflits internes(K. Levin, 1890-1947). Ce conflit de possibilités positives égales, qui survient lorsqu'il faut choisir en faveur de l'une des deux perspectives également attractives ; b) conflit de possibilités négatives égales, résultant d'un choix forcé en faveur de l'une de deux perspectives également indésirables ; V) conflit de possibilités positives-négatives, né de la nécessité d’accepter non seulement les aspects positifs, mais aussi les aspects négatifs d’une même perspective.

La dynamique et les formes de manifestation des états de frustration varient d’une personne à l’autre. Un rôle particulier dans l’élaboration de l’orientation réactions émotionnelles joue, comme le montre la recherche, l'intelligence. Plus l’intelligence d’une personne est élevée, plus il est probable qu’elle s’attende à une forme de réaction émotionnelle extérieurement accusatrice de sa part. Les personnes moins intelligentes sont plus susceptibles d’être blâmées dans des situations de frustration.

De nombreux psychologues pensent qu’il n’existe que trois émotions fondamentales : la colère, la peur et la joie.

Colère est une émotion négative causée par la frustration. La manière la plus courante d’exprimer sa colère est agression- une action intentionnelle destinée à causer un préjudice ou une douleur. Les façons d'exprimer la colère comprennent : l'expression directe des sentiments, l'expression indirecte des sentiments (transférer la colère de la personne qui a causé la frustration à une autre personne ou un autre objet) et contenir la colère. Options optimales pour surmonter la colère: réfléchir à la situation, y trouver quelque chose de comique, écouter votre adversaire, vous identifier à la personne qui a provoqué la colère, oublier les vieux griefs et conflits, s'efforcer de ressentir de l'amour et du respect pour l'ennemi, prendre conscience de votre état.

Joie est une émotion positive active qui s'exprime par la bonne humeur et un sentiment de plaisir. Un sentiment de joie durable s’appelle le bonheur. Selon J. Friedman, une personne est heureuse si elle ressent simultanément satisfaction dans la vie et tranquillité d'esprit. Comme le montrent les recherches, les personnes qui ont une famille, qui ont des croyances religieuses actives et qui entretiennent de bonnes relations avec les autres sont plus heureuses (V. Quinn, 2000).

Peur est une émotion négative qui surgit dans des situations de danger réel ou perçu. Les peurs justifiées jouent un rôle adaptatif important et contribuent à la survie. Anxiété- il s'agit d'une expérience spécifique provoquée par une prémonition de danger et de menace, et caractérisée par des tensions et des inquiétudes. L'état d'anxiété dépend de la situation problématique (examen, performance) et de l'anxiété personnelle. Si anxiété situationnelle est un état associé à une situation extérieure spécifique, alors anxiété personnelle- écurie trait de personnalité constante la tendance d’un individu à ressentir de l’anxiété. Les personnes peu anxieuses sont toujours plus calmes, quelle que soit la situation. Il faut un niveau de stress relativement élevé pour déclencher chez eux une réaction de stress.

Des sentiments plus élevés d'une personne découlent de la satisfaction ou de l'insatisfaction de ses besoins spirituels, de l'accomplissement ou de la violation des normes de vie qu'elle a apprises et comportement social, progrès et résultats des activités. Selon le domaine auquel ils se rapportent, les sentiments supérieurs peuvent être intellectuels, moraux et esthétiques.

À sentiments intellectuels inclure les expériences qui surviennent au cours du processus de l'activité cognitive humaine (surprise, intérêt, doute, confiance, sentiment de quelque chose de nouveau, etc.). Les sentiments intellectuels peuvent être déterminés par le contenu, la nature problématique de l'activité et le degré de complexité des tâches à résoudre. Les sentiments intellectuels, à leur tour, stimulent l’activité, l’accompagnent, influencent le cours et les résultats de l’activité mentale d’une personne, agissant comme son régulateur.

Sentiments moraux inclure évaluation morale objet, phénomène, autres personnes. Le groupe des sentiments moraux comprend le patriotisme, l'amour du métier, le devoir, le collectivisme, etc. La formation de ces sentiments présuppose l'assimilation par une personne de règles et de normes morales, qui sont de nature historique et dépendent du niveau de développement de la société, coutumes, religion, etc. La base de l'émergence de sentiments moraux est publique les relations interpersonnelles, définissant leur contenu. Une fois formés, les sentiments moraux encouragent une personne à accomplir des actions morales. La violation des normes morales entraîne une expérience de honte et de culpabilité.

Sentiments esthétiques représentent l’attitude émotionnelle d’une personne envers la beauté. Les sentiments esthétiques incluent un sens du tragique, du comique, de l'ironie, du sarcastique et se manifestent dans les évaluations, les goûts et les réactions externes. Ils intensifient les activités et aident à mieux comprendre l'art (musique, littérature, peinture, théâtre).

Les émotions peuvent être positives et négatives. Ceux qui ont vécu au moins une fois des émotions le savent, c'est-à-dire Tous. Mais les notions de positivité et de négativité des émotions nécessitent quelques précisions quant à leur gradation. Par exemple, les émotions de colère, de peur et de honte ne peuvent pas être inconditionnellement catégorisées comme négatives, négatives, mais peuvent surgir dans un état de sentiments dits mitigés.

Des émotions simples nous permettent d'établir l'importance des conditions pour répondre aux besoins actuels, provoqués par des situations à la fois réelles et imaginaires.

Joie - état positif, associé à la capacité de satisfaire suffisamment pleinement le besoin actuel.

Étonnement - un état provoqué par une impression forte, frappant par la surprise, l'insolite, l'étrangeté.

Peur survient à la suite d'un danger réel ou imaginaire qui menace la vie d'un organisme, d'une personne ou des valeurs qu'il défend (idéaux, objectifs, principes, etc.).

Colère - insatisfaction, indignation, irritation qui surviennent lorsque les besoins ou les attentes ne sont pas satisfaits.

Plaisir - contentement des sensations agréables, des expériences satisfaisantes.

Honte survient chez une personne lorsqu'elle commet des actions qui contredisent les exigences de la moralité et humilient la dignité de l'individu.

Dégoûter - une vive hostilité combinée au dégoût.

Mépris - une attitude provoquée par la reconnaissance de quelqu'un ou de quelque chose comme indigne, indigne de respect, vil, moralement bas, insignifiant.

Souffrance - un état émotionnel négatif, dont la cause est la possession d'informations correctes ou apparentes selon lesquelles la capacité de satisfaire les besoins les plus importants de la vie est absente ou difficile.

Sentiments - Les relations complexes et établies de l'individu avec ce qu'il apprend et ce qu'il fait sont associées au travail de la conscience, peuvent être volontairement régulées et jouent un rôle motivant dans la vie et l'activité humaines.

Non moins populaire est la classification par contenu.

Morale - l'un des moyens de régulation normative des actions humaines dans la société. Ceux-ci incluent : l’approbation et la condamnation.

Morale - devoir, humanité, bienveillance, amour, amitié, patriotisme, sympathie, etc.

Immoral - l'avidité, l'égoïsme, la cruauté, etc.

Intelligent se manifestent dans le processus d'activité cognitive, lors de la résolution de problèmes nouveaux et difficiles. Ceux-ci incluent : la curiosité, la curiosité, la surprise, la perplexité, la satisfaction de la solution trouvée, le doute.

Esthétique les expériences humaines surviennent lors de la perception d’œuvres d’art, de beaux objets, de phénomènes naturels, etc., stimulent l’activité sociale d’une personne, ont un effet régulateur sur son comportement et influencent la formation d’idéaux personnels.

Ceux-ci incluent : beau, sublime, délice, plaisir, etc.

Passion - avoir un sentiment positif fort et durable à propos de quelque chose ou de quelqu'un.

Humeur -états stables de résistance moyenne ou très faible qui durent longtemps.

Affecte- des états émotionnels d'apparition rapide et de courte durée, accompagnés de réactions organiques et motrices prononcées.

Frustration - un état qui se produit face à des obstacles inattendus et à des obstacles sur le chemin de la réalisation d'un objectif, qui interfèrent avec la satisfaction des besoins.

Stresser- un état de surmenage psychologique qui survient lorsque le système nerveux est surchargé émotionnellement.

Inspiration se produit lorsque le but d’une activité est clair et que les résultats sont présentés avec précision et comme nécessaires et précieux.

Depuis durée Et intensité L'évolution des états émotionnels est divisée en faibles et forts (à écoulement rapide).

Faible - humeur - un état émotionnel à long terme qui n’atteint pas une intensité significative, qui saisit la personnalité pendant un certain temps et affecte l’activité et le comportement de la personne.

Fort - affect. Une caractéristique spécifique importante des affects est leur apparition en réponse à un événement accompli.

S.L. Rubinstein a identifié deux caractéristiques principales qui distinguent l'humeur.

• 1. Ils ne sont pas objectifs, mais personnels.
• 2. Il ne s'agit pas d'une expérience spécifique et spécifique, mais d'un état général lié à une situation ou à un fait spécifique.

Des classifications basées sur les effets sur l'organisme sont également connues :

sthénique - augmenter l'activité humaine, l'énergie et l'activité ;

asthénique- réduire l'activité, affaiblir l'énergie.

Par durée :

court terme; long terme

Selon la forme du flux :

humeur;

affecte;

passions;

Classement selon V.I. Slobodchikov, E.I. Isaïev :

• ? affecte;
• ? passions;
• ? stresser;
• ? sentiments;
• ? émotions spécifiques;
• ? humeurs.

Important à retenir !

Les processus de perception émotionnelle, de conscience et de développement de réactions comportementales sont réalisés par de nombreuses parties du cerveau.

Système limbique. J.-W. Parez a proposé que le cortex singulier, le cortex entorhinal, l'hippocampe, l'hypothalamus et le thalamus forment un cercle impliqué dans les mécanismes de motivation et d'émotion. Et le psychologue P.-D. McLean (MacLean, 1949), ayant inclus l’amygdale dans ce système, l’appelèrent limbique.

Hypothalamus. Scientifiques Aldous et Phobes (Vieux, Fobes, 1981) découvre le centre de loisirs. Lorsqu'elle est stimulée, une personne éprouve du plaisir. Dans l’hypothalamus latéral, deux types de neurones ont été identifiés qui réagissent différemment aux situations émotionnelles. Le premier type est motivationnel (une activité maximale dans le comportement motivationnel a été trouvée). Le deuxième type est renforçant, puisque ces cellules ont été activées lors de la réalisation du résultat souhaité (lors de la réalisation de l'objectif).

Amygdale (amygdale) joue un rôle dans plusieurs types de comportements émotionnels : l'agressivité, la peur, le dégoût, le comportement maternel. Cette structure est responsable des composantes comportementales, autonomes et hormonales de la réponse émotionnelle conditionnée, activant les circuits nerveux situés dans l’hypothalamus et le tronc cérébral.

Cortex d'association sensorielle analyse les stimuli complexes et transmet les informations à l'amygdale.

Cortex orbitofrontal inclus dans l’évaluation des séquences d’action. Il n'est pas directement inclus dans le processus de prise de décision, mais traduit ces décisions dans la vie en relation avec une situation spécifique. Ses connexions centrales avec le diencéphalol et la région temporale lui fournissent des informations sur la signification émotionnelle du signal. Les connexions dorsales avec le cortex singulier lui permettent d'influencer à la fois le comportement et les changements autonomes.

Cortex singulierétablit des liens entre les structures décisionnelles du cortex frontal, les structures émotionnelles du système limbique et les mécanismes cérébraux qui contrôlent le mouvement. Est le point focal des systèmes sensoriels et efficaces.

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Psychologie de l'état émotionnel

• Plan
• Introduction
• 1.1. Types et rôle des émotions dans la vie humaine
• 1.2. Théories psychologiquesémotions
• 1.3 États émotionnels
• Conclusion
• Bibliographie

Introduction

Toute activité humaine est associée à la satisfaction de besoins. Les expériences émotionnelles sont l’une des manières d’exprimer les besoins cognitifs.

Les émotions sont des expériences élémentaires qui surviennent chez une personne sous l'influence de l'état général du corps et du processus de satisfaction des besoins actuels. Cette définition des émotions est donnée dans un grand dictionnaire psychologique.

Les états émotionnels sont l'un des types d'émotions, caractérisés par une durée plus longue, qui peut être mesurée en heures et en jours.

Selon leur modalité, les états émotionnels peuvent apparaître sous forme d'irritabilité, d'anxiété, de complaisance, de diverses nuances d'humeur - des états dépressifs à l'euphorie. Cependant, il s’agit le plus souvent de conditions mixtes. Puisque les états émotionnels sont aussi des émotions, ils reflètent également la relation entre les besoins du sujet et les possibilités objectives ou subjectives de leur satisfaction, ancrées dans la situation.

La connaissance des fondements psychologiques et de la nature des états émotionnels est l'un des facteurs nécessaires à l'autorégulation du comportement individuel.

Les dispositions ci-dessus indiquent la pertinence du sujet travail de cours.

Le but du cours est d'étudier les fondements psychologiques des états émotionnels.

Objectifs du poste :

1. Développez le concept d'émotions, leurs types et leur rôle dans la vie humaine.

2. Revoir les théories psychologiques sur le problème des émotions.

3. Décrire les caractéristiques des états émotionnels.

4. Donnez des moyens d'éliminer les états émotionnels négatifs.

1. Psychologie des états émotionnels humains

1.1 Types et rôle des émotions dans la vie humaine

Tout besoin, y compris les besoins cognitifs, est transmis à une personne à travers des expériences émotionnelles.

Les émotions sont des expériences élémentaires qui surviennent chez une personne sous l'influence de l'état général du corps et du processus de satisfaction des besoins actuels. Cette définition des émotions est donnée dans un grand dictionnaire psychologique.

En d’autres termes, « les émotions sont des états psychologiques subjectifs qui reflètent, sous la forme d’expériences directes, des sentiments agréables ou désagréables, l’attitude d’une personne envers le monde et les gens, envers le processus et le résultat de son activité pratique ».

Un certain nombre d'auteurs adhèrent à la définition suivante. Les émotions sont un reflet mental sous la forme d'une expérience directe et biaisée, le sens vital des phénomènes et des situations, déterminé par la relation de leurs propriétés objectives avec les besoins du sujet.

Selon les auteurs, cette définition contient l'une des principales caractéristiques des émotions, qui les distingue, par exemple, des processus cognitifs - la représentation directe en elles au sujet de la relation entre un besoin et la possibilité de le satisfaire.

AL. Groysman note que les émotions sont une forme de réflexion mentale qui se situe à la limite (du contenu du connaissable) avec la réflexion physiologique et représente une attitude personnelle unique d'une personne à la fois envers la réalité environnante et envers elle-même.

Types d'émotions

Selon la durée, l'intensité, l'objectivité ou l'incertitude, ainsi que la qualité des émotions, toutes les émotions peuvent être divisées en réactions émotionnelles, états émotionnels et relations émotionnelles (V.N. Myasishchev).

Les réactions émotionnelles sont caractérisées grande vitesse occurrence et éphémère. Elles durent des minutes, se caractérisent par une qualité (modalité) et un signe (émotion positive ou négative), une intensité et une objectivité assez prononcés. L'objectivité d'une réaction émotionnelle s'entend comme son lien plus ou moins univoque avec l'événement ou l'objet qui l'a provoquée. Une réaction émotionnelle survient normalement toujours en relation avec des événements produits dans une situation spécifique par quelque chose ou quelqu'un. Il peut s’agir de la peur provoquée par un bruit ou un cri soudain, de la joie provoquée par des mots entendus ou des expressions faciales perçues, de la colère due à un obstacle survenu ou à l’action de quelqu’un, etc. Il convient de rappeler que ces événements ne sont qu'un déclencheur de l'émergence d'une émotion, et que la cause en est soit la signification biologique, soit la signification subjective de cet événement pour le sujet. L'intensité des réactions émotionnelles peut être différente - d'un affect à peine perceptible, même pour le sujet lui-même, à un affect excessif.

Les réactions émotionnelles sont souvent des réactions de frustration face à certains besoins exprimés. La frustration (du latin frustatio - tromperie, destruction de plans) en psychologie est un état mental qui surgit en réponse à l'apparition d'un obstacle objectivement ou subjectivement insurmontable pour satisfaire un besoin, atteindre un objectif ou résoudre un problème. Le type de réaction de frustration dépend de nombreuses circonstances, mais il s’agit très souvent d’une caractéristique de la personnalité d’une personne donnée. Cela peut être de la colère, de la frustration, du désespoir, de la culpabilité.

Les états émotionnels se caractérisent par : une durée plus longue, qui peut être mesurée en heures et en jours ; normalement, une intensité plus faible, car les émotions sont associées à une dépense énergétique importante en raison des réactions physiologiques qui les accompagnent, dans certains cas, une inutilité, qui s'exprime dans le fait ; que le sujet peut en avoir la raison et que la raison qui l'a provoquée peut être cachée, ainsi qu'une certaine incertitude sur la modalité de l'état émotionnel. Selon leur modalité, les états émotionnels peuvent apparaître sous forme d'irritabilité, d'anxiété, de complaisance, de diverses nuances d'humeur - des états dépressifs à l'euphorie. Cependant, il s’agit le plus souvent de conditions mixtes. Puisque les états émotionnels sont aussi des émotions, ils reflètent également la relation entre les besoins du sujet et les possibilités objectives ou subjectives de leur satisfaction, ancrées dans la situation.

En l'absence de troubles organiques du système nerveux central, l'état d'irritation est essentiellement une forte disposition à des réactions de colère dans une situation de frustration à long terme. Une personne a des accès de colère pour des raisons minimes et diverses, mais elles sont basées sur l'insatisfaction à l'égard d'un besoin personnellement important, dont le sujet lui-même peut ne pas être conscient.

Un état d'anxiété signifie la présence d'une certaine incertitude quant à l'issue d'événements futurs liés à la satisfaction d'un besoin. Souvent, l'état d'anxiété est associé à un sentiment d'estime de soi (estime de soi), qui peut souffrir en cas d'issue défavorable des événements dans le futur attendu. Apparition fréquente d’anxiété chez affaires quotidiennes peut indiquer un manque de confiance en soi en tant que personnalité, c'est-à-dire sur l'estime de soi instable ou faible inhérente à une personne donnée en général.

L'humeur d'une personne reflète souvent l'expérience de succès ou d'échec déjà réalisée, ou une probabilité élevée ou faible de succès ou d'échec dans un avenir proche. Une mauvaise ou une bonne humeur reflète la satisfaction ou l'insatisfaction d'un besoin passé, le succès ou l'échec dans la réalisation d'un objectif ou la résolution d'un problème. Ce n'est pas un hasard si l'on demande à une personne de mauvaise humeur si quelque chose s'est passé. Une humeur basse ou élevée à long terme (plus de deux semaines), non typique pour une personne donnée, est un signe pathologique dans lequel un besoin non satisfait est soit véritablement absent, soit profondément caché à la conscience du sujet, et sa détection nécessite une analyse psychologique particulière. Une personne éprouve le plus souvent des états mixtes, par exemple une humeur dépressive avec une teinte d'anxiété ou de joie avec une teinte d'anxiété ou de colère.

Une personne peut également souffrir de conditions plus complexes, dont un exemple est ce qu'on appelle la dysphorie - un état pathologique qui dure deux à trois jours, dans lequel l'irritation, l'anxiété et la mauvaise humeur sont simultanément présentes. Une dysphorie moins sévère peut survenir chez certaines personnes et est normale.

Les relations émotionnelles sont aussi appelées sentiments. Les sentiments sont des expériences émotionnelles stables associées à un objet spécifique ou à une catégorie d'objets qui ont une signification particulière pour une personne. Les sentiments au sens large peuvent être associés à divers objets ou actions, par exemple, vous pouvez ne pas aimer un ou plusieurs chats en général, vous pouvez ou non aimer faire des exercices matinaux, etc. Certains auteurs suggèrent d'appeler uniquement des relations émotionnelles stables vers les sentiments des gens. Les sentiments diffèrent des réactions émotionnelles et des états émotionnels par leur durée - ils peuvent durer des années, et parfois toute une vie, par exemple des sentiments d'amour ou de haine. Contrairement aux états, les sentiments sont objectifs : ils sont toujours associés à un objet ou à une action avec celui-ci.

Émotivité. L'émotivité est comprise comme stable caractéristiques individuelles sphère émotionnelle d'une personne donnée. V.D. Nebylitsyn a proposé de prendre en compte trois composantes lors de la description de l'émotivité : l'impressionnabilité émotionnelle, la labilité émotionnelle et l'impulsivité.

La sensibilité émotionnelle est la sensibilité d’une personne aux situations émotionnelles, c’est-à-dire des situations qui peuvent susciter des émotions. Parce que différentes personnes ont des besoins dominants différents, chaque personne est confrontée à des situations différentes qui peuvent déclencher des émotions. Dans le même temps, certaines caractéristiques de la situation la rendent émotionnelle pour tous. Ce sont : l'insolite, la nouveauté et la soudaineté (P. Fress). L'insolite diffère de la nouveauté en ce qu'il existe des types de stimuli qui seront toujours nouveaux pour le sujet, car il n'y a pas de « bonnes réponses » pour eux ; ce sont le bruit fort, la perte de soutien, l'obscurité, la solitude, les images de l'imagination. , ainsi que les liens entre le familier et l'étranger. Il existe des différences individuelles dans le degré de sensibilité aux situations émotiogéniques communes à tous, ainsi que dans le nombre de situations émotionnelles individuelles.

La labilité émotionnelle est caractérisée par la rapidité de transition d’un état émotionnel à un autre. Les gens diffèrent les uns des autres par la fréquence et la rapidité avec laquelle leur état change - chez certaines personnes, par exemple, l'humeur est généralement stable et dépend peu des événements actuels mineurs, chez d'autres, avec une labilité émotionnelle élevée, elle change plusieurs fois pour le moindre raisons en une journée.

L'impulsivité est déterminée par la rapidité avec laquelle l'émotion devient la force motivante des actions et des actions sans réflexion préalable. Cette qualité de personnalité est également appelée maîtrise de soi. Il y en a deux différents mécanismes maîtrise de soi - contrôle externe et interne. Avec le contrôle externe, ce ne sont pas les émotions elles-mêmes qui sont contrôlées, mais seulement leur expression externe ; les émotions sont présentes, mais elles sont contenues ; la personne « fait semblant » de ne pas éprouver d'émotions ; Le contrôle interne est associé à une telle répartition hiérarchique des besoins, dans laquelle les besoins inférieurs sont subordonnés aux besoins supérieurs. Par conséquent, étant dans une position aussi subordonnée, ils ne peuvent tout simplement pas provoquer d'émotions incontrôlables dans des situations appropriées. Un exemple de contrôle interne peut être la passion d'une personne pour le travail, lorsqu'elle ne remarque pas la faim pendant longtemps (« oublie » de manger) et reste donc indifférente au type de nourriture.

Dans la littérature psychologique, il est également courant de diviser les états émotionnels qu’une personne éprouve en émotions, sentiments et affects réels.

Émotions et sentiments - formations personnelles, caractérisant socialement et psychologiquement une personne ; associée à la mémoire à court terme et à la mémoire de travail.

L'affect est un état à court terme et rapide de forte excitation émotionnelle, résultant de la frustration ou de toute autre raison ayant un effet important sur le psychisme, généralement associé à l'insatisfaction de besoins très importants pour une personne. L'affect ne précède pas le comportement, mais le forme à l'une de ses étapes finales. Contrairement aux émotions et aux sentiments, les affects se produisent de manière violente, rapide et s’accompagnent de changements organiques et de réactions motrices prononcés. Les affects peuvent laisser des traces fortes et durables dans la mémoire à long terme. Les tensions émotionnelles accumulées à la suite de la survenue de situations afétogènes peuvent s'accumuler et tôt ou tard, si elles ne sont pas libérées à temps, conduire à une libération émotionnelle forte et violente qui, tout en soulageant les tensions, entraîne souvent un sentiment de fatigue, dépression, dépression.

L’un des types d’affects les plus courants de nos jours est le stress – un état de trouble mental (émotionnel) et comportemental associé à l’incapacité d’une personne à agir de manière opportune et sage dans la situation actuelle. Le stress est un état de stress excessivement fort et prolongé. stress psychologique, qui se produit chez une personne lorsque son système nerveux subit une surcharge émotionnelle. Le stress est le principal « facteur de risque » de manifestation et d’exacerbation des maladies cardiovasculaires et gastro-intestinales.

Ainsi, chacun des types d’émotions décrits possède en lui-même des sous-types, qui peuvent à leur tour être évalués par différents paramètres- intensité, durée, profondeur, conscience, origine, conditions d'émergence et de disparition, impact sur le corps, dynamique de développement, focalisation (sur soi, sur les autres, sur le monde, sur le passé, le présent ou le futur), selon le manière dont ils s'expriment dans le comportement externe (expression) et sur une base neurophysiologique.

Le rôle des émotions dans la vie humaine

Pour une personne, la signification principale des émotions est que, grâce aux émotions, nous comprenons mieux ceux qui nous entourent, nous pouvons, sans utiliser la parole, juger l'état de chacun et mieux nous adapter aux activités et à la communication communes.

La vie sans émotions est tout aussi impossible que la vie sans sensations. Les émotions, selon Charles Darwin, sont apparues au cours du processus d'évolution comme moyen par lequel les êtres vivants établissent l'importance de certaines conditions pour satisfaire leurs besoins réels. Les mouvements émotionnellement expressifs d'une personne - expressions faciales, gestes, pantomime - remplissent la fonction de communication, c'est-à-dire communiquer à une personne des informations sur l'état du locuteur et son attitude face à ce qui se passe actuellement, ainsi que la fonction d'influence - exercer une certaine influence sur celui qui fait l'objet de la perception de mouvements émotionnels et expressifs.

Il est remarquable, par exemple, que des personnes appartenant à des cultures différentes soient capables de percevoir et d'évaluer avec précision l'expression visage humain, déterminez-en des états émotionnels tels que la joie, la colère, la tristesse, la peur, le dégoût, la surprise. Ce fait prouve non seulement de manière convaincante la nature innée des émotions fondamentales, mais aussi « la présence d’une capacité génétiquement déterminée à les comprendre chez les êtres vivants ». Cela fait référence à la communication d'êtres vivants non seulement de la même espèce entre eux, mais aussi différents types Entre elles. Il est bien connu que les animaux supérieurs et les humains sont capables de percevoir et d’évaluer les états émotionnels de chacun à l’aide d’expressions faciales.

Toutes les expressions émotionnelles et expressives ne sont pas innées. Certains d’entre eux ont été acquis au cours de la vie grâce à la formation et à l’éducation.

La vie sans émotions est tout aussi impossible que sans sensations. Les émotions, selon Charles Darwin, sont apparues au cours du processus d'évolution comme moyen par lequel les êtres vivants établissent l'importance de certaines conditions pour satisfaire leurs besoins réels.

Chez les animaux supérieurs, et notamment chez l'homme, les mouvements expressifs sont devenus un langage finement différencié à l'aide duquel les êtres vivants échangent des informations sur leurs états et ce qui se passe autour d'eux. Ce sont les fonctions expressives et communicatives des émotions. Ils constituent également le facteur le plus important dans la régulation des processus cognitifs.

Les émotions agissent comme un langage interne, comme un système de signaux grâce auquel le sujet apprend la signification de ce qui se passe en fonction de ses besoins. « La particularité des émotions est qu'elles nient directement la relation entre les motivations et la mise en œuvre qui correspond à ces motivations d'activité. Les émotions dans l'activité humaine remplissent la fonction d'évaluer ses progrès et ses résultats. Ils organisent des activités, les stimulent et les dirigent.

Dans des conditions critiques, lorsque le sujet est incapable de trouver une issue rapide et raisonnable Situation dangeureuse, un type particulier de processus émotionnel apparaît : l'affect. L'une des manifestations significatives de l'affect est que, comme le pense V.K. Viliunas, « imposant des actions stéréotypées au sujet, représente une certaine manière de résolution « d’urgence » de situations, figées dans l’évolution : fuite, engourdissement, agression, etc. » .

Le rôle important de mobilisation, d'intégration et de protection des émotions a été souligné par l'éminent psychologue russe P.K. Anokhine. Il écrit : « Produisant une intégration (unification en un tout) quasi instantanée de toutes les fonctions du corps, les émotions elles-mêmes et tout d'abord peuvent être un signal absolu d'un effet bénéfique ou néfaste sur le corps, souvent avant même la localisation du Les effets et le mécanisme spécifique de la réponse sont déterminés par l'organisme.

Grâce aux émotions opportunes, le corps a la capacité de s’adapter de manière extrêmement avantageuse aux conditions environnementales. Il est capable de rapidement grande vitesse répondre à influence externe sans encore définir son type, sa forme et d’autres paramètres spécifiques spécifiques.

Les sensations émotionnelles sont biologiquement, en cours d'évolution, établies comme un moyen unique de maintenir le processus vital dans ses limites optimales et mettent en garde contre la nature destructrice du manque ou de l'excès de tout facteur.

Plus un être vivant est organisé de manière complexe, plus le niveau qu'il occupe sur l'échelle évolutive est élevé, plus la gamme d'états émotionnels qu'un individu est capable d'éprouver est riche. La quantité et la qualité des besoins d’une personne correspondent au nombre et à la variété des expériences émotionnelles et des sentiments qui la caractérisent, et « plus le besoin est élevé dans sa signification sociale et morale, plus le sentiment qui lui est associé est exalté ».

L'origine la plus ancienne, la forme la plus simple et la plus répandue d'expériences émotionnelles chez les êtres vivants est le plaisir reçu en satisfaisant des besoins organiques, et le déplaisir associé à l'incapacité de le faire lorsque le besoin correspondant s'intensifie.

Presque toutes les sensations organiques élémentaires ont leur propre tonalité émotionnelle. Le lien étroit qui existe entre les émotions et l'activité du corps est démontré par le fait que tout état émotionnel s'accompagne de nombreux changements physiologiques dans le corps. (Dans ce travail, nous essayons en partie de retracer cette dépendance.)

Plus la source des changements organiques associés aux émotions est proche du système nerveux central et moins elle contient de terminaisons nerveuses sensibles, plus l'expérience émotionnelle subjective qui en résulte est faible. De plus, une diminution artificielle de la sensibilité organique entraîne un affaiblissement de la force des expériences émotionnelles.

Les principaux états émotionnels qu’une personne éprouve sont divisés en émotions, sentiments et affects réels. Les émotions et les sentiments anticipent le processus visant à satisfaire un besoin et en sont en quelque sorte le début. Les émotions et les sentiments expriment le sens d'une situation pour une personne du point de vue d'un besoin actuellement pertinent, l'importance de l'action ou de l'activité à venir pour sa satisfaction. « Des émotions », estime A.O. Prokhorov, - peut être causé par des situations à la fois réelles et imaginaires. Comme les sentiments, ils sont perçus par une personne comme ses propres expériences internes, transmises à d’autres personnes et avec lesquelles elles sympathisent.

Les émotions se manifestent relativement faiblement dans le comportement extérieur, parfois de l'extérieur elles sont complètement invisibles pour un étranger, si une personne sait bien cacher ses sentiments. Eux, accompagnant l'un ou l'autre acte comportemental, ne sont pas toujours conscients, bien que tout comportement soit associé à des émotions, puisqu'il vise à satisfaire un besoin. L'expérience émotionnelle d'une personne est généralement beaucoup plus large que l'expérience de ses expériences individuelles. Au contraire, les sentiments d’une personne sont extérieurement très perceptibles.

Les sentiments sont de nature objective et sont associés à une représentation ou une idée concernant un certain objet. Une autre caractéristique des sentiments est qu'ils s'améliorent et, en se développant, forment un certain nombre de niveaux, en commençant par les sentiments immédiats et en terminant par vos sentiments liés aux valeurs et idéaux spirituels. Les sentiments jouent un rôle motivant dans la vie et l’activité d’une personne, dans sa communication avec son entourage. Par rapport au monde qui l'entoure, une personne s'efforce d'agir de manière à renforcer et à renforcer ses sentiments positifs. Pour lui, elles sont toujours liées au travail de la conscience et peuvent être volontairement régulées.

1.2. Théories psychologiques de l'émotion

Chaque état émotionnel s’accompagne de nombreux changements physiologiques dans le corps. Tout au long de l'histoire du développement de cette zone connaissances psychologiques Plus d'une fois, des tentatives ont été faites pour relier les changements physiologiques du corps à certaines émotions et pour montrer que les complexes de signes organiques accompagnant divers processus émotionnels sont réellement différents.

Le désir de trouver la cause profonde des états émotionnels a conduit à l'émergence de différents points de vue, qui se reflètent dans les théories correspondantes.

En 1872, Charles Darwin publia le livre « L’expression des émotions chez l’homme et les animaux », qui marqua un tournant dans la compréhension du lien entre les phénomènes biologiques et psychologiques, en particulier le corps et les émotions. Il a été prouvé que le principe évolutif est applicable non seulement au développement biophysique, mais aussi au développement psychologique et comportemental des êtres vivants, qu'il n'y a pas de fossé infranchissable entre le comportement des animaux et celui des humains. Darwin a montré que les anthropoïdes et les enfants nés aveugles ont beaucoup en commun dans l'expression externe de divers états émotionnels et dans les mouvements corporels expressifs. Ces observations ont constitué la base de la théorie des émotions, appelée évolutionniste. Les émotions, selon cette théorie, sont apparues dans le processus d'évolution des êtres vivants comme des mécanismes adaptatifs vitaux qui contribuent à l'adaptation de l'organisme aux conditions et situations de sa vie. Les changements corporels qui accompagnent divers états émotionnels, notamment ceux associés aux émotions de mouvement correspondantes, selon Darwin, ne sont rien de plus que les rudiments de véritables réactions adaptatives du corps.

L’histoire moderne des émotions commence avec la théorie de James-Lange, selon laquelle les causes profondes des émotions sont des changements organiques (physiques, corporels).

L'inclusion obligatoire des réactions corporelles dans les expériences émotionnelles a servi de base à W. James, un psychologue américain exceptionnel, pour formuler la théorie des émotions, selon laquelle les émotions vécues subjectivement ne sont rien de plus que l'expérience de changements corporels se produisant dans le corps dans réponse à la perception d'un fait.

Reflétés dans la psyché humaine à travers un système de rétroaction, ils donnent lieu à une expérience émotionnelle de la modalité correspondante. Selon ce point de vue, d'abord, sous l'influence de stimuli externes, des changements caractéristiques des émotions se produisent dans le corps et ensuite seulement. En conséquence, l’émotion elle-même surgit. Ainsi, les changements organiques périphériques, qui avant l’avènement de la théorie de James-Lange étaient considérés comme des conséquences des émotions, en sont devenus la cause profonde.

Pour preuve, James nous invite à imaginer une émotion et à soustraire mentalement de l'ensemble des expériences toutes les sensations des organes corporels. Du coup, on verra qu’il ne restera plus rien de l’émotion. Au sens figuré, cette dépendance, selon James, peut s'exprimer par la formule : « Nous ne pleurons pas parce que nous sommes tristes, mais nous sommes tristes parce que nous pleurons. »

Point alternatif W. Cannon a proposé un point de vue sur la relation entre les processus organiques et émotionnels. Il a été l'un des premiers à noter que les changements corporels observés lors de l'apparition de différents états émotionnels sont très similaires les uns aux autres et sont insuffisants en diversité pour expliquer de manière tout à fait satisfaisante les différences qualitatives dans les expériences émotionnelles les plus élevées d'une personne. Les organes internes, avec des changements d'états dont James et Lange ont associé l'émergence d'états émotionnels, sont en outre des structures plutôt insensibles qui arrivent très lentement à un état d'excitation. Les émotions surviennent et se développent généralement assez rapidement.

Le contre-argument le plus fort de Cannon à la théorie de James-Lange s'est avéré être le suivant : l'arrêt artificiellement induit du flux de signaux organiques dans le cerveau n'empêche pas l'apparition d'émotions. Les dispositions de Cannon ont été développées par P. Bard, qui a montré qu'en fait les changements corporels et les expériences émotionnelles qui leur sont associées surviennent presque simultanément.

Dans des études ultérieures, il a été découvert que de toutes les structures cérébrales, la plus fonctionnellement liée aux émotions n'est même pas le thalamus lui-même, mais l'hypothalamus et les parties centrales du système limbique. Dans des expériences menées sur des animaux, il a été constaté que les influences électriques sur ces structures peuvent contrôler les états émotionnels, tels que la colère et la peur (J. Delgado).

La théorie psychoorganique des émotions (comme on peut appeler les concepts de James-Lange et Cannon-Bard) a été développée davantage sous l'influence d'études électrophysiologiques du cerveau. Sur cette base, la théorie de l'activation de Lindsay-Hebb est née. Selon cette théorie, les états émotionnels sont déterminés par l’influence de la formation réticulaire de la partie inférieure du tronc cérébral. Les émotions résultent de la perturbation et du rétablissement de l'équilibre dans les structures correspondantes du système nerveux central. La théorie de l'activation repose sur les principes de base suivants :

L'image électroencéphalographique de la fonction cérébrale qui se produit lors des émotions est une expression de ce qu'on appelle le « complexe d'activation » associé à l'activité de la formation réticulaire.

Le travail de la formation réticulaire détermine de nombreux paramètres dynamiques des états émotionnels : leur force, leur durée, leur variabilité et bien d'autres.

Suivre les théories qui expliquent la relation entre l'émotionnel et processus organiques, des théories ont émergé qui décrivent l'influence des émotions sur le psychisme et le comportement humains. Il s'avère que les émotions régulent l'activité, révélant une influence très précise sur celle-ci, en fonction de la nature et de l'intensité de l'expérience émotionnelle. AVANT. Hebb a pu obtenir expérimentalement une courbe exprimant la relation entre le niveau d'éveil émotionnel d'une personne et le succès de son activité pratique.

Pour obtenir les meilleurs résultats en matière d'activité, des excitations émotionnelles trop faibles ou très fortes ne sont pas souhaitables. Pour chaque personne (et en général pour toutes les personnes), il existe un optimal d'excitabilité émotionnelle, qui garantit une efficacité maximale au travail. Le niveau optimal d'excitation émotionnelle, à son tour, dépend de nombreux facteurs : des caractéristiques de l'activité que nous effectuons, des conditions dans lesquelles elle se déroule, de l'individualité de la personne qui y participe, et bien plus encore. Une excitation émotionnelle trop faible ne fournit pas une motivation adéquate pour l'activité, et une excitation émotionnelle trop forte la détruit, la désorganise et la rend pratiquement incontrôlable.

Chez l'homme, dans la dynamique des processus et des états émotionnels, les facteurs cognitifs-psychologiques ne jouent pas moins de rôle que les influences organiques et physiques (moyens cognitifs liés à la connaissance). À cet égard, de nouveaux concepts ont été proposés pour expliquer les émotions humaines par les caractéristiques dynamiques des processus cognitifs.

L'une des premières théories de ce type fut la théorie de la dissonance cognitive de L. Festinger. Selon lui, une personne vit une expérience émotionnelle positive lorsque ses attentes sont confirmées et que ses idées cognitives se réalisent, c'est-à-dire lorsque les résultats réels de l'activité correspondent à ceux attendus, sont cohérents avec eux ou, ce qui revient au même, sont en consonance. Les émotions négatives surviennent et s'intensifient dans les cas où il existe une divergence, une incohérence ou une dissonance entre les résultats attendus et réels de l'activité.

Subjectivement, une personne éprouve généralement un état de dissonance cognitive comme un inconfort et s'efforce de s'en débarrasser le plus rapidement possible. La sortie de l'état de dissonance cognitive peut être double : soit modifier les attentes et les plans cognitifs pour qu'ils correspondent au résultat réel obtenu, soit essayer d'obtenir un nouveau résultat qui serait cohérent avec les attentes précédentes. En psychologie moderne, la théorie de la dissonance cognitive est souvent utilisée pour expliquer les actions et les actions d’une personne dans diverses situations sociales. Les émotions sont considérées comme le motif principal des actions et des actes correspondants. Les facteurs cognitifs sous-jacents jouent un rôle bien plus important dans la détermination du comportement humain que les changements organiques.

L'orientation cognitiviste dominante de la recherche psychologique moderne a conduit au fait que les évaluations conscientes qu'une personne donne à une situation sont également considérées comme des facteurs smociogènes. On pense que de telles évaluations influencent directement la nature de l’expérience émotionnelle.

S. Schechter a contribué à ce qui a été dit sur les conditions et les facteurs d'émergence des émotions et leur dynamique par W. James, K. Lange, W. Cannon, P. Bard, D. Hebb et L. Festinger. Il a montré que la mémoire et la motivation d’une personne contribuent de manière significative aux processus émotionnels. Le concept d'émotions proposé par S. Schechter est dit cognitif-physiologique.

Selon cette théorie, l’état émotionnel qui en résulte est influencé, en plus des stimuli perçus et des changements corporels générés par ceux-ci. expérience passée personne et son évaluation de la situation actuelle du point de vue de ses intérêts et besoins actuels. La confirmation indirecte de la validité de la théorie cognitive des émotions est l’influence des instructions verbales sur les expériences d’une personne, ainsi que des informations émotiogéniques supplémentaires destinées à modifier l’évaluation d’une personne de la situation qui s’est produite.

Dans l'une des expériences visant à prouver les dispositions énoncées de la théorie cognitive des émotions, les gens ont reçu une solution physiologiquement neutre en tant que « médicament », accompagnée de diverses instructions. Dans un cas, on leur a dit que ce « médicament » les ferait ressentir un état d’euphorie, et dans l’autre, un état de colère. Après avoir pris le « médicament » correspondant, il a été demandé aux sujets, après un certain temps, à quel moment, selon les instructions, il aurait dû commencer à agir, comment ils se sentaient. Il s’est avéré que les expériences émotionnelles qu’ils décrivaient correspondaient à celles attendues des consignes qui leur étaient données.

Il a également été démontré que la nature et l’intensité des expériences émotionnelles d’une personne dans une situation donnée dépendent de la manière dont elles sont vécues par les autres personnes à proximité. Cela signifie que les états émotionnels peuvent être transmis d'une personne à l'autre et que chez l'homme, contrairement aux animaux, la qualité des expériences émotionnelles communiquées dépend de son attitude personnelle envers celui avec qui il sympathise.

Physiologiste domestique P.V. Simonov a essayé de présenter sous une brève forme symbolique son ensemble de facteurs influençant l'apparition et la nature de l'émotion. Il a proposé pour cela la formule suivante :

E = F(P, (In-Is, ...)),

où E est l'émotion, sa force et sa qualité ; /7 -- l'ampleur et la spécificité du besoin actuel ; (In - Is) - évaluation de la probabilité (possibilité) de satisfaire un besoin donné sur la base de l'expérience innée et de la vie ; Dans-- des informations sur les fonds prévus nécessaires pour répondre aux besoins existants ; IS - informations sur les fonds dont dispose une personne à un moment donné. Selon la formule proposée par P.V. Simonov (son concept peut aussi être qualifié de cognitiviste et a nom spécial-- informationnel), la force et la qualité de l'émotion qui surgit chez une personne sont finalement déterminées par la force du besoin et l'évaluation de la capacité à le satisfaire dans la situation actuelle.

Le cortex cérébral joue un rôle prépondérant dans la régulation des états émotionnels. I.P. Pavlov a montré que c'est le cortex qui régule le flux et l'expression des émotions, contrôle tous les phénomènes se produisant dans le corps, a un effet inhibiteur sur les centres sous-corticaux et les contrôle. Le deuxième système de signalisation joue un rôle important dans les expériences émotionnelles d’une personne, puisque les expériences découlent non seulement des influences directes de l’environnement extérieur, mais peuvent également être provoquées par des mots et des pensées.

L'auteur du cours partage le concept de la double nature des émotions. Les changements physiologiques sont l’une des deux composantes des émotions et une composante très non spécifique. Un certain nombre de réactions physiologiques se manifestent lors d'émotions positives et négatives, par exemple, le cœur peut battre non seulement de peur, mais aussi de joie, il en va de même pour la fréquence respiratoire et de nombreuses autres réactions. La spécificité de l'émotion est donnée par la coloration subjective des expériences, grâce à laquelle on ne confondra jamais la peur avec la joie, malgré la similitude de certaines des réactions physiologiques qui les accompagnent. Expérience subjective de l'émotion, c'est-à-dire son caractéristique de qualité, s’appelle la modalité de l’émotion. La modalité des émotions est la peur, la joie, la surprise, la contrariété, la colère, le désespoir, la joie, l’amour, la haine, etc.

Ainsi, selon les auteurs du manuel, chaque émotion se compose de deux composantes - une impressionnante, caractérisée par l'expérience de l'unicité subjective d'une émotion donnée, et une expressive - des réactions involontaires du corps, qui incluent des réactions les organes internes et systèmes, des réactions musculaires indifférenciées (tremblements, augmentation du tonus), ainsi que des mouvements dits expressifs, qui ont, entre autres, un caractère communicatif et signalisant (cri, expressions faciales, posture, intonation de la voix).

1.3 États émotionnels

Comme mentionné ci-dessus, les principaux états émotionnels qu'une personne éprouve sont divisés en : émotions, sentiments et affects réels.

Les émotions et les sentiments anticipent le processus visant à satisfaire un besoin, ont un caractère idéel et en sont pour ainsi dire le début. Les émotions suivent généralement l’actualisation du motif et avant l’évaluation rationnelle de l’adéquation de l’activité du sujet à celui-ci. Ils sont le reflet direct, l’expérience des relations existantes, et non leur reflet. Les émotions sont capables d'anticiper des situations et des événements qui ne se sont pas encore réellement produits et surviennent en relation avec l'idée de situations déjà vécues ou imaginées.

Les sentiments sont de nature objective et sont associés à une représentation ou une idée concernant un certain objet. Une autre caractéristique des sentiments est qu'ils s'améliorent et, en se développant, forment un certain nombre de niveaux, commençant par des sentiments immédiats et se terminant par des sentiments plus élevés liés aux valeurs et idéaux spirituels. Les sentiments sont historiques. DANS développement individuel les sentiments humains jouent rôle important. Ils agissent comme un facteur important dans la formation de la personnalité, notamment dans sa sphère motivationnelle. Sur la base d'expériences émotionnelles positives telles que les sentiments, les besoins et les intérêts d'une personne apparaissent et se consolident. Les sentiments jouent un rôle motivant dans la vie et l’activité d’une personne, dans sa communication avec son entourage.

Les affects sont des états émotionnels particulièrement prononcés, accompagnés de changements visibles dans le comportement de la personne qui les vit. L’affect ne précède pas le comportement, mais est pour ainsi dire déplacé vers sa fin. Il s'agit d'une réaction qui se produit déjà à la suite de action parfaite ou une action et exprime une subjectivité coloration émotionnelle du point de vue de la mesure dans laquelle, grâce à la commission d'un acte donné, il a été possible d'atteindre l'objectif fixé, de satisfaire le besoin qui l'a stimulé. Les affects contribuent à la formation de complexes dits affectifs dans la perception, exprimant l'intégrité de la perception de certaines situations. Le développement de l’affect est soumis à prochaine loi: plus le stimulus motivationnel initial du comportement est fort, et plus il a fallu consacrer d'efforts à sa mise en œuvre, plus le résultat obtenu à la suite de tout cela est petit, plus l'affect qui en résulte est fort. Contrairement aux émotions et aux sentiments, les affects se produisent de manière violente, rapide et s’accompagnent de changements organiques et de réactions motrices prononcés. Les affects peuvent laisser des traces fortes et durables dans la mémoire à long terme.

Les tensions émotionnelles accumulées à la suite de la survenance de situations affectogènes peuvent s'accumuler et tôt ou tard, si elles ne sont pas relâchées à temps, conduire à une libération émotionnelle forte et violente, qui, tout en soulageant les tensions, entraîne souvent une sensation de fatigue, de dépression. , dépression.

Le stress est un état de tension psychologique excessivement forte et prolongée qui survient chez une personne lorsque son système nerveux subit une surcharge émotionnelle. Le stress désorganise les activités d’une personne et perturbe le déroulement normal de son comportement. Le stress, surtout s'il est fréquent et prolongé, a un impact négatif non seulement sur l'état psychologique, mais aussi sur santé physique personne. Ils représentent les principaux « facteurs de risque » d’émergence et d’exacerbation de maladies telles que les maladies cardiovasculaires et gastro-intestinales.

La passion est un autre type d’état émotionnel complexe, qualitativement unique et unique que l’on trouve uniquement chez les humains. La passion est une fusion d'émotions, de motivations et de sentiments concentrés autour d'une activité ou d'un sujet spécifique. La passion est une grande force, c’est pourquoi il est si important de savoir où elle est dirigée. L’engouement pour la passion peut provenir d’inclinations corporelles inconscientes, et il peut être imprégné de la plus grande conscience et idéologie. La passion signifie essentiellement une impulsion, une passion, l'orientation de toutes les aspirations et forces de l'individu dans une seule direction, les concentrant sur un seul objectif. C’est précisément parce que la passion rassemble, absorbe et consacre toute sa force à une chose qu’elle peut être nuisible et même mortelle, mais c’est précisément pourquoi elle peut aussi être grande. Rien de grand au monde n’a jamais été accompli sans une grande passion.

Lorsque nous parlons de différents types de formations et d’états émotionnels, nous devons mettre en évidence l’humeur. L'humeur est comprise comme l'état émotionnel général d'une personne, exprimé dans la « structure » de toutes ses manifestations. Deux caractéristiques principales caractérisent l'humeur contrairement aux autres formations émotionnelles. Les émotions et les sentiments sont associés à un objet et dirigés vers lui : nous sommes heureux de quelque chose, bouleversés par quelque chose, inquiets par quelque chose ; mais quand une personne est d'humeur joyeuse, elle n'est pas seulement heureuse de quelque chose, mais elle est heureuse - parfois, surtout dans sa jeunesse, de sorte que tout dans le monde semble joyeux et beau. L'ambiance n'est pas objective, mais personnelle - c'est, d'une part, et, d'autre part, ce n'est pas une expérience spéciale programmée pour un événement particulier, mais un état général diffus.

L’humeur est étroitement liée à la façon dont se développent les relations vitales d’un individu avec les autres et au cours de ses propres activités. Se manifestant dans la « structure » de cette activité, tissée dans des relations efficaces avec les autres, l'ambiance s'y forme. Dans le même temps, ce qui est essentiel pour l’humeur, bien sûr, n’est pas le cours objectif des événements en lui-même, quelle que soit l’attitude de l’individu à son égard, mais aussi la façon dont une personne évalue ce qui se passe et s’y rapporte. Par conséquent, l'humeur d'une personne dépend de manière significative de ses caractéristiques caractérologiques individuelles, en particulier de la façon dont elle se rapporte aux difficultés - qu'elle soit encline à les surestimer et à se décourager, à se démobiliser facilement, ou face aux difficultés, sans se livrer à l'insouciance, elle sait comment maintenir la confiance dans celui qui peut les gérer.

Les émotions affectent le corps et l’esprit d’une personne, elles influencent presque tous les aspects de son existence. Chez une personne éprouvant une émotion, une modification de l’activité électrique des muscles du visage peut être enregistrée. Certains changements sont également observés dans l’activité électrique du cerveau et dans le fonctionnement des systèmes circulatoire et respiratoire. Le pouls d’une personne en colère ou effrayée peut être de 40 à 60 battements par minute plus élevé que la normale. Des changements aussi brusques dans les indicateurs somatiques lorsqu'une personne éprouve une émotion forte indiquent que presque tous les aspects neurophysiologiques et systèmes somatiques corps. Ces changements affectent inévitablement la perception, la pensée et le comportement de l'individu et peuvent, dans des cas extrêmes, conduire à des troubles mentaux somatiques. L’émotion active le système nerveux autonome, qui à son tour affecte les systèmes endocrinien et neurohumoral. L’esprit et le corps nécessitent une action. Si, pour une raison ou une autre, un comportement adéquat aux émotions est impossible pour un individu, il s'expose à des troubles psychosomatiques. Mais il n'est pas du tout nécessaire de vivre une crise psychosomatique pour ressentir avec quelle puissance les émotions ont un impact sur presque toutes les fonctions somatiques et physiologiques du corps. Quelle que soit l'émotion vécue par une personne - puissante ou à peine exprimée - elle provoque toujours des changements physiologiques dans son corps, et ces changements sont parfois si graves qu'ils ne peuvent être ignorés. Bien sûr, avec des émotions lissées et indistinctes, les changements somatiques ne sont pas aussi clairement exprimés - sans atteindre le seuil de conscience, ils passent souvent inaperçus. Mais nous ne devons pas sous-estimer l’importance de ces processus inconscients et subliminaux pour le corps. Les réactions somatiques à une émotion légère ne sont pas aussi intenses qu’une réaction violente à une expérience émotionnelle forte, mais la durée d’exposition à une émotion inférieure au seuil peut être très longue. Ce que nous appelons « humeur » se forme généralement sous l’influence de telles émotions. Prolongé émotion négative, même d'intensité modérée, peut être extrêmement dangereux et, au final, même lourd de troubles physiques ou mentaux. La recherche en neurosciences suggère que les émotions et l'humeur influencent système immunitaire, réduire la résistance aux maladies. Si vous ressentez de la colère, de l'anxiété ou de la dépression pendant une longue période - même si ces émotions sont légères - vous êtes alors plus susceptible de contracter une infection respiratoire aiguë, la grippe ou une infection intestinale. L'influence des émotions sur une personne est généralisée, mais chaque émotion l'affecte à sa manière. L'expérience de l'émotion modifie le niveau d'activité électrique dans le cerveau, dicte quels muscles du visage et du corps doivent être tendus ou détendus et contrôle les systèmes endocrinien, circulatoire et respiratoire du corps.

Éliminer les états émotionnels indésirables

K. Izard note trois façons d'éliminer un état émotionnel indésirable :

1) à travers une autre émotion ;

2) régulation cognitive ;

3) régulation du moteur.

La première méthode de régulation implique des efforts conscients visant à activer une autre émotion opposée à celle que la personne éprouve et souhaite éliminer. La deuxième méthode consiste à utiliser l’attention et la réflexion pour supprimer ou prendre le contrôle d’une émotion indésirable. Il s’agit d’un changement de conscience vers des événements et des activités qui suscitent l’intérêt d’une personne et des expériences émotionnelles positives. La troisième méthode consiste à utiliser activité physique comme canal pour libérer la tension émotionnelle qui en résulte.

Méthodes privées de régulation de l'état émotionnel (par exemple, l'utilisation d'exercices de respiration, la régulation mentale, l'utilisation de " mécanismes de défense", changement de direction de la conscience) s'inscrivent principalement dans trois voies mondiales, noté par Izard.

Actuellement, beaucoup ont été développés de diverses façons autorégulation : entraînement à la relaxation, entraînement autogène, désensibilisation, relaxation réactive, méditation, etc.

La régulation mentale est associée soit à une influence extérieure (une autre personne, la musique, la couleur, le paysage naturel), soit à l'autorégulation.

Dans les deux cas, la plus courante est la méthode développée en 1932 par le psychiatre allemand I. Schultz (1966) et appelée « entraînement autogène ». Actuellement, bon nombre de ses modifications sont apparues (Alekseev, 1978 ; Vyatkin, 1981 ; Gorbunov, 1976 ; Marishchuk, Khvoinov, 1969 ; Chernikova, Dashkevich, 1968, 1971, etc.).

Parallèlement à l'entraînement autogène, un autre système d'autorégulation est connu : la « relaxation progressive » (relaxation musculaire). En développant cette méthode, E. Jacobson est parti du fait qu'avec de nombreuses émotions, on observe une tension dans les muscles squelettiques. Ainsi, conformément à la théorie de James-Lange, pour soulager les tensions émotionnelles (anxiété, peur), il suggère de détendre les muscles. Cette méthode correspond également à des recommandations pour mettre le sourire aux lèvres en cas d'expériences négatives et activer son sens de l'humour. Réévaluation de la signification de l'événement, relaxation musculaire après que la personne en a ri et normalisation de la fonction cardiaque - tels sont les composants impact positif le rire sur l'état émotionnel d'une personne.

UN V. Alekseev (1978) a créé une nouvelle technique appelée « entraînement psychorégulateur », qui diffère de l'entraînement autogène en ce sens qu'elle n'utilise pas l'instillation d'une « sensation de lourdeur » chez l'enfant. diverses pièces corps, et aussi par le fait qu'il a non seulement une partie apaisante, mais aussi excitante. Il reprend quelques éléments issus des méthodes de E. Jacobson et L. Percival. La base psychologique de cette méthode est la concentration impartiale de l'attention sur les images et les sensations associées à la relaxation des muscles squelettiques.

Changer la direction de la conscience. Les options pour cette méthode d'autorégulation sont variées.

La déconnexion (distraction) consiste en la capacité de penser à tout sauf aux circonstances émotionnelles. Déconnexion requise efforts volontaires, à l'aide duquel une personne essaie de concentrer son attention sur la représentation d'objets et de situations étrangers. La distraction était également utilisée dans les sorts de guérison russes comme moyen d’éliminer les émotions négatives (Sventsitskaya, 1999).

Le changement est associé à la concentration de la conscience sur une activité intéressante (lire un livre passionnant, regarder un film, etc.) ou sur le côté commercial de l'activité à venir. Comme l'écrivent A. Ts. Puni et F. A. Grebaus, détourner l'attention des pensées douloureuses vers l'aspect commercial même de l'activité à venir, comprendre les difficultés grâce à leur analyse, clarifier les instructions et les tâches, répéter mentalement les actions à venir, se concentrer sur les détails techniques de la tâche. , les techniques tactiques, et non sur l'importance du résultat, donnent un meilleur effet que la distraction de l'activité à venir.

La réduction de l'importance de l'activité à venir ou du résultat obtenu s'effectue en donnant moins de valeur à l'événement ou en surestimant généralement l'importance de la situation du type « Je ne voulais pas vraiment », « l'essentiel dans la vie n'est pas ceci, il ne faut pas traiter ce qui s'est passé comme un désastre », « les échecs sont déjà arrivés, et maintenant je les traite différemment », etc. C'est ainsi que L.N. Tolstoï décrit dans « Anna Karénine » l'utilisation de la dernière technique par Levine : « Même au début, après son retour de Moscou, quand Levin frissonnait et rougissait à chaque fois, se souvenant de la honte du refus, il se disait : « Je rougis et frémis de la même manière, considérant que tout était perdu, lorsque j'ai reçu une unité de physique et que je suis resté en deuxième année ; je me suis aussi considéré comme mort après avoir ruiné le travail de ma sœur. Et maintenant, quand les années ont passé, je me souviens et je me demande comment cela a pu bouleverser. moi. Et avec ce chagrin, le temps passera, et j'y serai indifférent.

Les moyens suivants peuvent aider à soulager le stress émotionnel.

Obtenir des informations supplémentaires qui suppriment l’incertitude de la situation.

Développer une stratégie de secours pour atteindre un objectif en cas d'échec (par exemple, si je n'entre pas dans cet institut, alors j'irai dans un autre).

Reporter la réalisation d'un objectif à un moment où l'on se rend compte qu'il est impossible de le faire avec les connaissances, les moyens disponibles, etc.

Libération physique (comme le disait I.P. Pavlov, il faut « conduire la passion dans les muscles ») ; puisque lors d'une expérience émotionnelle forte le corps donne une réaction de mobilisation pour un travail musculaire intense, il faut lui confier ce travail. Pour ce faire, vous pouvez faire une longue marche, effectuer un travail physique utile, etc. Parfois, une telle décharge se produit chez une personne comme si elle était d'elle-même : lorsqu'elle est extrêmement excitée, elle se précipite dans la pièce, fait le tri, déchire quelque chose, etc. Le tic (contraction involontaire des muscles du visage), qui survient chez de nombreuses personnes au moment de l'excitation, est également une forme réflexive de décharge motrice du stress émotionnel.

Écouter de la musique.

Écrire une lettre, écrire dans un journal décrivant la situation et les raisons qui ont causé le stress émotionnel. Il est recommandé de diviser la feuille de papier en deux colonnes.

Utilisation de mécanismes de défense. Les émotions indésirables peuvent être surmontées ou réduites en utilisant des stratégies appelées mécanismes de défense. 3. Freud a identifié plusieurs de ces défenses.

S'échapper est une évasion physique ou mentale de trop de choses situation difficile. Il s’agit du mécanisme de défense le plus courant chez les jeunes enfants.

L'identification est le processus d'appropriation des attitudes et des points de vue d'autrui. Une personne adopte les attitudes de personnes puissantes à ses yeux et, devenant comme elles, se sent moins impuissante, ce qui entraîne une diminution de l'anxiété.

La projection est l’attribution de ses propres pensées et actions antisociales à quelqu’un d’autre : « C’est lui qui l’a fait, pas moi. » Il s’agit essentiellement de transférer la responsabilité à quelqu’un d’autre.

Le déplacement est le remplacement de la véritable source de colère ou de peur par quelqu'un ou quelque chose. Un exemple typique cette protection est indirecte agression physique(élimination du mal, contrariété sur un objet qui n'a aucun rapport avec la situation qui a provoqué ces émotions).

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