Comment se débarrasser de la dépendance alimentaire étape par étape. Comment se débarrasser de la dépendance alimentaire

Dépendance alimentaire - il s'agit d'une violation subconsciente de l'essence de l'alimentation, lorsque la nourriture n'est pas considérée comme une opportunité de satisfaire la faim, mais comme une sorte de drogue qui donne une satisfaction psychologique. Deux extrêmes de violation comportement alimentaire- l'anorexie (refus complet de manger) et son contraire - la boulimie (trop manger).

"La dépendance alimentaire peut devenir un tremplin vers de graves problèmes de santé, tant mentaux que physiques, si ce problème n'est pas résolu à temps."

Qu’est-ce qui peut provoquer une dépendance alimentaire ?

L'idée fausse selon laquelle en étant obsédé par la nourriture, vous pouvez vous calmer et soulager le stress causé par le travail et la vie personnelle, conduit tôt ou tard à une dépendance alimentaire. Les raisons sont connues de tout le monde, mais pendant longtemps, une personne ne s'avoue pas qu'elle est devenue l'otage de la chaîne incassable des « aliments à problèmes ».

Raisons

Éviter de résoudre les problèmes, les « saisir ».
Au contraire, il n’y a pas de problèmes évidents. Par ennui, lorsque le bon déroulement de la vie n'est perturbé par rien de significatif, la nourriture commence à susciter de plus en plus d'intérêt.
Métabolisme altéré. Souvent, les troubles métaboliques sont une conséquence et non la cause de la dépendance alimentaire.

Des symptômes qui devraient vous alerter

Concentration constante sur la nourriture - quoi manger, acheter, cuisiner et plus savoureux.
Manque de maîtrise de soi – incapacité de résister à l’envie de manger un ou deux bonbons lorsque la boîte est pleine.
Un désir spontané de quelque chose de spécifique (par exemple, après le déjeuner, une envie soudaine de gâteaux).
La perception de la nourriture comme compensation du stress qui en résulte.
La nourriture comme moyen d'encouragement.
L'apparition d'émotions négatives s'il n'est pas possible d'obtenir la nourriture souhaitée.
Comportement qui indique une dépendance alimentaire, des signes qui vous aideront à comprendre qu'une révision de vos habitudes alimentaires s'impose.
Préférez manger seul.
Vous constatez les « péchés » d'une consommation excessive de toutes sortes de gourmandises, mais vous ne voulez rien changer à la situation actuelle.
Sentez-vous irrité si quelqu'un commente vos habitudes alimentaires.
Après une consommation excessive de nourriture, il existe un sentiment aigu de culpabilité pour ce qui a été fait.
On ne peut pas se priver d'un dîner tardif, on se réveille la nuit pour prendre une collation.

Si vous vous reconnaissez dans chaque ligne que vous lisez, vous souffrez probablement d’une dépendance alimentaire. Les symptômes décrits ci-dessus aident à détecter le problème à temps et à pousser à des changements dans votre vie, sans aller aux extrêmes.

Comment se débarrasser de la dépendance alimentaire ?

Lorsque le rapport à la nourriture dépasse les limites de la raison et présente des symptômes douloureux de dépendance alimentaire, un traitement est inévitable. Parfois, vous pouvez vous débrouiller avec l'aide de psychologues ou, avec l'aide de leurs conseils, essayer de résoudre le problème vous-même.

Sorties de cette situation

Détaillé analyse de votre vie, évaluation objective vos envies et vos besoins.

Tentative réorientez-vous vers d’autres valeurs En plus de la nourriture, un nouveau passe-temps, les voyages, les sorties culturelles et la communication amicale peuvent devenir un « remède » efficace contre la dépendance alimentaire.

Brisez la monotonie actuelle de votre vie un soupçon d'adrénaline- parachutisme, karting, stand de tir - tout ce qui peut provoquer des sensations fortes.

Mettez vos problèmes sur papier et là, essayez de définir clairement les moyens de les résoudre. Tenez un journal.

N'essayez pas de cacher le problème - demandez l'aide de vos proches et de spécialistes.

Sport- un remède efficace qui réduit la dépendance alimentaire. L'essentiel est de déterminer votre niche. Un ardent opposant à l’activité physique ? Procurez-vous un chien - marcher deviendra une nécessité.

Faites-vous une règle aller au magasin avec une liste et ne vous permettez aucune déviation « lyrique » de celui-ci.

Ne suivez pas la voie des restrictions strictes - donnez-vous parfois l'occasion de vous détendre.

Manger selon l'horaire et adhérer aux principes de la nutrition fractionnée.

Parmi méthodes thérapeutiques Les traitements de la dépendance alimentaire (avec la participation de psychothérapeutes) comprennent l’art-thérapie (expliquer le problème par l’art), la gestalt-thérapie (conscience et parler de son stress, de ses phobies et d’autres problèmes), des cours en groupes de personnes ayant des problèmes similaires.

Vous est-il déjà arrivé qu'après avoir mangé, vous soyez complètement rassasié, votre estomac soit plein, mais vous vouliez quand même manger quelque chose juste pour en profiter ? Vous est-il déjà arrivé d'avoir déjà mangé à la maison, mais que vous vous retrouviez soudainement à visiter ou à visiter des lieux restauration, où on vous propose quelque chose à boire ou à manger, et vous êtes submergé par la peur que si vous faites cela, vous prendrez certainement des kilos en trop ? Est-il déjà arrivé que vous ne remarquiez pas que vous mangez un kilo de bonbons en une seule fois et que vous n'ayez même pas l'impression d'avoir trop mangé ? Si vous avez répondu oui à au moins une des questions, vous souffrez probablement d’une dépendance alimentaire.

Types de dépendance alimentaire

N’ayez pas trop peur et courez chez le médecin ou inscrivez-vous comme handicapé. Il est possible qu'un tel comportement alimentaire ne soit pas toujours typique pour vous, mais cela arrive très rarement et vous pouvez compter de telles situations sur vos doigts. Mais si cela arrive assez souvent et que vous réalisez que vous ne pouvez pas vous contrôler et le contrôler, vous devriez alors réfléchir sérieusement à votre santé.

Nous savons tous qu'il existe une dépendance à l'alcool ou à la nicotine, une dépendance aux drogues et dépendance au jeu, ce qu'on appelle la dépendance au jeu, mais peu de gens se rendent compte de la dépendance alimentaire. En fait, il est difficile d’imaginer une dépendance à l’égard de ce dont dépend toute l’humanité. La nourriture est ce dont tout être vivant a besoin pour survivre. La différence est que nous mangeons pour vivre, et que les personnes dépendantes alimentaires vivent pour manger. Aussi fort que cela puisse paraître, c’est vrai. J'en parle en toute confiance, car je l'ai moi-même vécu et je le vis encore, bien que beaucoup moins souvent.
Voyons donc quels types de dépendance alimentaire existent et ce qui les différencie.

Le type de dépendance alimentaire le plus courant est le type habituel Trop manger ou Gourmandise. Dans la littérature religieuse, cela s'appelle la gourmandise et est assimilé à un grand péché, comme le meurtre ou le vol. De nos jours, de nombreuses personnes souffrent de cette maladie sans même s’en rendre compte. Une personne consomme beaucoup plus de nourriture que ce dont elle a besoin, se consacre entièrement à manger, en fait tout un événement, consacre beaucoup de temps et d'attention à manger. De plus, très souvent, une personne ne se rend pas compte qu'elle mange trop et que son poids augmente rapidement, et même si elle le remarque, elle n'y concentre pas son attention, car l'absorption des aliments dans grandes quantités- c'est très agréable, et le reste n'a pas d'importance.

Un autre type de dépendance alimentaire est (traduit du grec par appétit haussier). La personne a un appétit insatiable et consomme de grandes quantités de nourriture en une seule fois ou tout au long de la journée. De plus, la compréhension qu'il mange trop apparaît clairement et clairement devant lui, mais il n'est pas capable de s'arrêter tout seul. Très souvent, une personne mange à tel point que l'estomac ne peut pas le supporter et se vide tout seul. Mais au fond, le patient lui-même vide son estomac pour que toute la nourriture ingérée n'ait pas le temps d'être absorbée par l'organisme. Contrairement au premier type de dépendance alimentaire, une personne souffrant de boulimie a très peur de prendre du poids et s'efforce par tous les moyens de se débarrasser des calories en excès. Ceci est généralement réalisé par un nettoyage artificiel de l'estomac ou des intestins, à l'aide de.

Le dernier type de dépendance alimentaire est (traduit du grec - pas l'envie de manger). Une personne souffrant d’anorexie refuse totalement ou partiellement de manger de peur de prendre du poids. Au début de la maladie, une personne refuse complètement certains aliments, les évite et a même peur. Plus tard, il réduit la quantité de nourriture consommée et, à la fin, peut refuser complètement de manger. La nourriture provoque en principe chez eux la haine et la peur. Ils évitent de visiter lieux publics où on peut leur offrir de la nourriture.

Signes de dépendance alimentaire

Tous les types de dépendance alimentaire que j'ai décrits ci-dessus se présentent au tout dernier stade de leur développement, c'est-à-dire une maladie déjà existante. Comme toute maladie, la dépendance alimentaire a ses propres symptômes et si vous en remarquez chez vous ou chez vos proches, vous devez y prêter attention. attention particulière et déterminer l'étendue de la maladie.

Alors, comment se comportent les toxicomanes et comment ils se sentent :

Ils pensent que mince et beau sont la même chose
Ils ne prennent pas soin de leur apparence et ne veulent pas remarquer leur excès de poids.
Envies incontrôlables de nourriture en général ou de certains aliments
Se sentir constamment anxieux à l'idée de manger
Attachement à certains produits et sentiments d'insatisfaction et de rage dus à l'absence de ce produit dans la maison
Manger fréquemment tout au long de la journée (toutes les heures ou plus souvent)
Refuser intentionnellement de manger ou de visiter des endroits qui proposent de la nourriture
Impatience en mangeant, manger rapidement
Anxiété incontrôlable à l'idée de sauter des repas
Sentiments de culpabilité provoqués par la consommation alimentaire
Autoflagellation et faible estime de soi
Dépression
Maux de tête fréquents
Problèmes gastro-intestinaux

Ce ne sont là que quelques-uns des symptômes qui indiquent un début ou une évolution de la maladie. Chaque patient a ses propres symptômes qui ne sont pas inhérents à l'autre. Vous seul pouvez sentir que votre vie et toutes vos pensées dépendent de la nourriture. Si vous vivez du petit-déjeuner au déjeuner, du déjeuner au dîner et que rien d'autre ne vous occupe, alors c'est le premier signal que vous commencez progressivement à tomber malade. La dépendance alimentaire ne naît pas en un jour ni même en un an. Il s’agit d’un processus très long qui commence généralement dès l’enfance.

Causes de la dépendance alimentaire

Tous les signes d’addiction alimentaire sont déjà des conséquences de la maladie, ses formes extrêmes, pour ainsi dire. Mais les raisons de la dépendance alimentaire sont purement psychologiques. Contrairement à la toxicomanie, qui est causée par impact physique sur les centres nerveux du cerveau, la dépendance alimentaire a plus caractère psychologique. Bien entendu, la nourriture affecte également notre cerveau et l’amène à produire des substances évoquant des sentiments euphorie et satisfaction.

Malgré cela, les raisons de cette dépendance sont facteurs psychologiques. Cependant, je ne peux pas affirmer clairement que la dépendance alimentaire est provoquée par un sentiment spécifique. Chaque personne a des raisons complètement différentes. Pour certains, c’est le ressentiment d’un enfant envers ses parents, pour d’autres, c’est un ressentiment envers son mari ou sa femme, etc. Une chose dont je peux être sûr, c’est qu’un sentiment d’insatisfaction envers soi-même, envers son apparence et une faible estime de soi sont inhérents à toute personne souffrant de dépendance alimentaire. Certaines personnes savent exactement ce qui a déclenché le problème ; d’autres ont du mal à comprendre elles-mêmes les raisons de leur dépendance. Pour ce faire, il est préférable de contacter psychologue professionnel ou un psychothérapeute. Dans le traitement de la dépendance alimentaire, il est très important de comprendre exactement ce qui a causé de telles conséquences. Combattre proprement la maladie par des méthodes physiques(cacher les aliments, remplacer les aliments malsains par des aliments sains) n'est pas efficace. Il est plus important de comprendre les raisons psychologiques et de motiver une personne à se débarrasser de cette dépendance.

Pourquoi la dépendance alimentaire est-elle dangereuse ?

Si vous souffrez de dépendance alimentaire, alors vous comprenez qu'il s'agit de la vraie maladie et qu'elle apporte autant de souffrance que, disons, mal aux dents. Imaginez que ce mal de dents vous accompagne constamment, avant de vous coucher, le matin, au travail, à la maison, où que vous soyez. Non seulement les pensées alimentaires vous empêchent de travailler et d’exister normalement, mais elles ont aussi des conséquences purement physiques.

Dépendance alimentaire sous la forme gourmandise et excès alimentaires dangereux pour l’obésité, les maladies cardiaques, l’hypertension, le diabète et de nombreuses autres maladies auxquelles les personnes obèses sont sensibles.

C'est dangereux car manger de grandes quantités de nourriture de manière incontrôlée entraîne toujours des problèmes de fonctionnement de l'estomac et des intestins. Des cas de rupture des parois de l'estomac ont été observés. Une vidange constante de l'estomac entraîne des problèmes d'œsophage, une destruction de l'émail des dents et des maladies. cavité buccale. L'utilisation fréquente de laxatifs perturbe la fonction intestinale et entraîne une déshydratation.

Anorexie implique le plus souvent troubles de l'alimentation, déséquilibre hormonal, arrêt du cycle menstruel et infertilité, détérioration de la qualité de la peau, des cheveux et des ongles. Les conséquences extrêmes de l'anorexie sont la déshydratation et la mort.

Comme vous pouvez le constater, les conséquences de toute dépendance alimentaire sont très terribles et parfois irréversibles, pouvant finalement conduire à la mort.

Comment se débarrasser soi-même de la dépendance alimentaire

Bien sûr, la dépendance alimentaire n'est pas un nez qui coule et il est très difficile de s'en débarrasser définitivement par soi-même. Cela demande beaucoup d'efforts et un long travail non seulement sur soi, mais aussi le travail de spécialistes dans le domaine de la nutrition, de la psychologie et culture physique. Cependant, nous connaissons de nombreux exemples où des personnes se sont même débarrassées de leur dépendance à la drogue par elles-mêmes. Parce que problème principal Toute addiction se situe d’abord dans la tête. Et c'est par là que vous devriez commencer si vous voulez vous débarrasser de votre dépendance par vous-même.

Étape 1

Ainsi, la première direction que vous devez choisir est motivation. La motivation est très importante pour surmonter soi-même et ses propres peurs. Une personne peut parfois se motiver si fortement qu'elle se révèle capable d'actions qui lui sont inhabituelles, tout en faisant preuve de courage et de bravoure, de force et de pression, de courage et d'intrépidité dont elle n'a pas conscience.

La principale et première étape sur le chemin du rétablissement est de vous motiver. Vous pouvez être motivé par vos proches, votre proche. Mais parfois, les gens autour de vous ne sont pas conscients de votre problème et n’arrivent pas à vous motiver. Nous devons tout prendre en main. Tout d’abord, comprenez que la dépendance alimentaire n’est pas qu’une habitude, c’est une mauvaise habitude et qu’elle vous mènera tôt ou tard à de graves problèmes de santé, parfois incompatibles avec la vie. Fixez-vous l'objectif de vous rétablir pour le bien de quelqu'un ou de quelque chose, et avant tout pour vous-même, pour le bien de la vie elle-même, en bonne santé et heureuse.

Étape 2

Une fois que vous avez trouvé un but pour lequel vivre et que vous vous efforcez de surmonter votre dépendance alimentaire, vous devez créer un système d'alimentation, ce qui vous permettra de bien manger. Commencez par rédiger une liste d’aliments que vous pouvez manger quotidiennement. Lisez la littérature, parcourez Internet et vous en trouverez un tas. Après cela, faites une liste des aliments que vous pouvez manger 1 à 2 fois par semaine. Ce sont des aliments qui sont également sains, mais en petites quantités, qui ne rassasient pas, mais contiennent des substances utiles. Il peut même s'agir de diverses friandises. Faites ensuite une liste d’aliments, peut-être vos préférés, que vous pourrez vous offrir une fois par mois. Il est très important que vous ne vous fixiez pas de limites strictes. Vous ne devriez pas renoncer à votre chocolat préféré et décider vous-même que vous ne pourrez plus jamais le goûter de votre vie. C'est faux. Même si la restauration rapide sera présente, mais en quantités telles qu'elle ne pourra nuire ni à votre corps ni à votre silhouette.

Étape 3

La prochaine étape importante de la réadaptation est passe-temps. La dépendance alimentaire n’est pas tant une dépendance à la nourriture elle-même qu’aux émotions que sa consommation vous procure. Il est peu probable que l'un d'entre vous mange du chou cru toute la journée et s'en inquiète. Très probablement, ce seront des aliments que vous aimez manger, goûter et apprécier. Par en gros, la dépendance alimentaire devient un problème lorsqu'il y a un manque d'émotions positives de l'extérieur remplacé par des émotions positives liées à l'alimentation. Par conséquent, pendant la période de récupération, il est très important de recevoir émotions positives de tout autre chose que de la nourriture. Vous avez juste besoin de vous occuper avec quelque chose d'intéressant. Cela vous aidera à ne pas penser constamment à la nourriture et à ressentir des émotions positives. Faites quelque chose qui vous intéresse. Inscrivez-vous à un groupe de dessin, de couture ou à une section sportive. Soit dit en passant, le sport est un autre moyen de se débarrasser de la dépendance alimentaire. Lors d’un exercice physique intense, le corps produit des hormones qui affectent les centres du cerveau responsables du plaisir et de la suppression de l’appétit. C'est vrai, je l'ai testé moi-même.

Étape 4

ET dernière étape, le plus difficile et le plus long est travailler sur votre estime de soi. Les personnes souffrant de toute forme de dépendance sont des personnes qui ne sont pas sûres de leur unicité, de leur intégrité personnelle, qui souffrent d'une faible estime d'elles-mêmes et qui sont sujettes à une autoflagellation constante. L'essentiel est de comprendre que ce n'est pas votre corps et votre organisme qui font de vous qui vous êtes, mais votre conscience qui se fait une fausse idée de la nourriture et de votre essence. Arrêtez de vous réprimander, arrêtez de détester votre corps. C'est beau et unique. Si vous souffrez de excès de poids ou si vous avez peur de l'obtenir, alors ne mangez pas votre chagrin, ne forcez pas votre corps par la faim. C'est un cercle vicieux. S'aimer est très difficile et demande beaucoup d'efforts et de temps. Mais le travail en vaut la peine. Récompensez-vous pour toute victoire, même la plus petite. Et ne vous punissez pas pour une erreur. Pardonnez-vous simplement tout et avancez vers votre objectif. Vous n’avez personne de plus proche et de plus cher que vous. Personne ne prendra jamais soin de vous si ce n’est vous-même. C'est ta vie et tu n'en as qu'une. Et il contient beaucoup de choses intéressantes et agréables, en plus de la nourriture.

Je vous suggère de regarder la vidéo du projet « Nothing Extra » du Dr Gavrilov sur la façon de gérer la dépendance alimentaire.

"L'un des principaux symptômes de la dépendance alimentaire est la réflexion constante sur la nourriture : que manger, quoi acheter au magasin, quoi cuisiner", explique le candidat. sciences médicales, la nutritionniste Irina Stetsenko. "De plus, il y a des difficultés à se contrôler en mangeant : on n'a pas la force de s'arrêter, on a envie de manger jusqu'à ressentir une lourdeur au ventre ou jusqu'à ce qu'il devienne difficile de respirer." À signes typiques la dépendance alimentaire peut également être attribuée à un désir spontané de manger lorsque

forme de nourriture, « manger » les problèmes quotidiens et autres situations stressantes, avec le temps augmentant le volume des portions, accompagné d'un sentiment de culpabilité. Beaucoup d’entre nous ont tendance à se récompenser avec quelque chose de savoureux après avoir accompli une tâche difficile ou désagréable. Et aussi une attitude intolérante envers les autres qui critiquent nos habitudes alimentaires. La dépendance se manifeste également par le fait que sur fond de faim, l'anxiété surgit ; le manque d'aliment préféré provoque des souffrances physiques, rappelant le manque. Et un de plus trait caractéristique- troubles alimentaires fréquents pendant la journée et la nuit. Si tous ces symptômes vous sont familiers, vous souffrez d’une dépendance alimentaire.

Les signes typiques de dépendance alimentaire comprennent un désir spontané de manger à la vue de la nourriture, ainsi que les problèmes et le stress quotidiens de « manger ». Photo : PhotoXPress

« Un jour, une jeune femme est venue me demander de l’aide. femme dodue, qui à ce moment-là était dans un désespoir extrême », explique Irina Stetsenko. « Mesurant 160 cm, elle pesait 84 kg, se sentait profondément malheureuse et consommait tous ses soucis quotidiens avec du chocolat. Elle réapprovisionnait chaque jour ses provisions de son mets préféré, puis s'enfermait dans la pièce et les dévorait en secret auprès de sa famille. Après avoir discuté avec la patiente, j'ai découvert que sa dépendance « douce » venait de la petite enfance : ses parents, constamment absents du travail, laissaient leur fille avec sa grand-mère, compensant leur absence avec des bonbons et du chocolat. Je d'abord

lui a recommandé un régime à jeun au chocolat de deux jours - 150 g de chocolat (70-80 % de cacao) par jour pour 6 doses (le chocolat devait être absorbé lentement), 3 c. du miel et toujours 2 litres d'eau plate plus 2-3 tasses de tisane. Après quelques jours, ma patiente s'est débarrassée de 2,5 kg sans aucune douleur et était très heureuse, croyant en sa force et au résultat. Elle et moi avons créé un programme de repas fractionnés, et le chocolat (20-25 g) était toujours présent dans son alimentation quotidienne entre le petit-déjeuner et le déjeuner. Ses parents lui ont acheté un tapis roulant et, tout à coup, la jeune fille s'est intéressée à la course à pied. En 5 à 6 mois, elle a perdu 22 kg et s'est mariée et heureuse.

D’où viennent les amateurs de produits ?

Selon les scientifiques, la dépendance alimentaire peut également être héréditaire. Par exemple, une personne peut naître avec moins de récepteurs dopaminergiques, ce qui prédétermine le développement de nombreux types de dépendance dans le futur. La dopamine est une hormone responsable de l’état psycho-émotionnel d’une personne. Il soutient

le fonctionnement du cœur et du cerveau, aide à contrôler le poids et est responsable de la performance. Le manque de cette hormone dans le corps humain entraîne une état dépressif et accumulation de surpoids. Pour certains, la dépendance alimentaire commence petite enfance. Après tout, la nourriture est le premier plaisir offert à un enfant dès sa naissance. Et souvent, les parents, percevant tout inconfort chez l'enfant comme une faim, commencent à le nourrir. Console de gourmandises, soulager tension nerveuse, aplanir les querelles, améliorer les relations, encourager et en punissant, priver l'enfant de ces plaisirs. En conséquence, ce comportement alimentaire est renforcé et, ce qui est encore plus triste, il déplace les besoins émotionnels et spirituels.

Hélas, aujourd'hui, pour une raison quelconque, la suralimentation constante n'est pas considérée mauvaise habitude. Mais cela fait tellement de mal au corps ! Le comportement des personnes dépendantes alimentaires est similaire à celui des toxicomanes : ils ont une envie irrésistible de manger leur produit préféré, ce qui leur permet de mieux supporter le stress, ils n'utilisent pas de nourriture.

pour satisfaire la faim, et surtout, pour faire face à l'anxiété, à l'excitation ou pour se remonter le moral et ressentir des émotions agréables. Il a été prouvé que les personnes dépendantes à la nourriture, comme les alcooliques et les toxicomanes, présentent un dysfonctionnement des récepteurs dopaminergiques, responsables de la motivation. Tous deux ne peuvent pas résister à leur habitude, aussi destructrice qu’elle affecte leur vie. Par conséquent, comme un alcoolique, un toxicomane mangera jusqu'à ce que sa nourriture préférée soit épuisée dans la maison. Je dois dire que nous sommes nombreux à faire cela parfois, surtout en vacances, mais personnes dépendantes ils font ça tout le temps. Et il ne s’agit pas seulement d’un manque d’autodiscipline ou d’une simple promiscuité, comme on le croit généralement, mais d’un grave dysfonctionnement des récepteurs dopaminergiques.

N'allez pas au magasin le ventre vide !

Est-il possible de se débarrasser complètement de la dépendance alimentaire sans recourir à l'aide de médecins ? Il s'avère que c'est possible. « Tout d'abord, il faut identifier les aliments et les boissons qui provoquent une dépendance », recommande Irina Stetsenko, « et essayer soit de les abandonner complètement, soit de réduire au minimum leur présence au menu.

(vous pouvez vous offrir vos gourmandises préférées en petites quantités et uniquement en première partie de journée). Excellente façon comprendre vos habitudes alimentaires - tenir un journal alimentaire dans lequel vous noterez quoi, quand et combien vous mangez. Ne faites pas de provisions à la maison et n'allez pas au magasin l'estomac vide. N’oubliez pas que tout aliment que vous achetez finira par se retrouver dans votre estomac. Entraînez-vous progressivement à utiliser de petites assiettes et tasses, ce qui réduira la taille des portions. Mangez de petits repas réguliers et ne mangez que lorsque vous avez vraiment faim.

Cependant, il ne faut pas oublier qu'il est presque impossible de maintenir des restrictions alimentaires excessives pendant une longue période - elles peuvent entraîner des pannes et un stress ultérieur. N'abandonnez donc pas complètement votre plat préféré : si vous avez une envie irrésistible de manger quelque chose, cédez-y, mais... juste un peu. Et n'oublie pas que non seulement

la nourriture peut compenser le manque de dopamine et d’hormones de joie. Tout ce qui apporte du plaisir peut réussir à soulager le stress et à améliorer votre humeur. Cela comprend exercice physique et divers passe-temps, comme la danse, la musique, les livres, la communication avec les gens positifs. De plus, l’exercice physique augmente les niveaux de dopamine dans le cerveau et augmente le nombre de ses récepteurs, ce qui réduit la faim. Essayez d'être positif, et votre vie brillera de nouvelles couleurs et le besoin de calories supplémentaires disparaîtra progressivement. Comme on le sait, les amoureux et des gens créatifs pendant le travail, il n'y a pas d'appétit - l'envie de nourriture est interrompue par d'autres dominants.

Si vous vous débarrassez de la dépendance alimentaire par nous-mêmes si cela ne fonctionne pas, ne mettez pas le problème de côté - assurez-vous de consulter un nutritionniste et un psychothérapeute. « Dans ma pratique, j'ai rencontré des patients têtus et difficiles à gérer », raconte la nutritionniste. - Par exemple, un

l'un de mes protégés n'a pas pu se débarrasser de sa dépendance de longue date aux sodas sucrés. Ou plutôt, il ne voulait pas le faire. J'ai donné toutes sortes de raisons pour le convaincre d'abandonner la boisson : je lui ai dit que chaque bouteille contenait 36 morceaux de sucre, soit environ impact négatif eau gazeuse pour le travail différents organes, sur le diabète. Le patient a écouté, a hoché la tête, mais n'a exprimé aucune envie d'abandonner le soda. Et ce n’est qu’après avoir appris qu’elle contenait des composés dangereux qui détruisent les follicules pileux et stimulent la chute des cheveux qu’il a eu vraiment peur et n’a plus touché depuis lors à cette boisson nocive.

Règles pour vous aider à vous débarrasser de la dépendance alimentaire

Mangez 5 à 6 fois par jour en petites portions.
Assurez-vous de prendre votre petit-déjeuner, car c'est le repas du matin qui lance les processus métaboliques et vous dynamise pour toute la journée.
Prévoyez les bonnes collations : quelques fruits (ou fruits secs), du pain complet, du yaourt nature, des noix.
Évitez les sodas sucrés et buvez beaucoup d’eau claire. Il atténue la sensation de faim et aide à éliminer les déchets et les toxines.
Mâchez soigneusement et lentement vos aliments : cela vous aidera à vous sentir rassasié plus rapidement et à éviter de trop manger.

Nous avons tous des dépendances alimentaires. Après tout, si une personne arrête de manger, elle mourra de faim. Mais pour certaines personnes, la dépendance alimentaire est trop grave. Ils mangent plus de nourriture que ce dont ils ont besoin
activité de la vie. En conséquence, ce trouble de l’alimentation entraîne une forte augmentation du poids corporel. Pour vous débarrasser de la dépendance alimentaire, vous devrez faire beaucoup d'efforts.

Le pouvoir de la dépendance alimentaire

À quel point une personne peut-elle devenir dépendante de la nourriture ? Comme un toxicomane qui sort tous les meubles de la maison de ses parents pour les revendre et se procurer sa dose ? Comment gros fumeur qui est prêt à marcher jusqu'à l'autre bout de la ville en pleine nuit pour acheter un paquet de cigarettes ? Comme un alcoolique qui, laissé sans argent, frappe aux fenêtres de ses voisins et les supplie de se servir un verre ?

Non, la dépendance alimentaire est plus faible. Après tout, c'est de nature exclusivement psychologique et n'est pas associé à l'entrée dans le corps.
des tiers dont il n'a pas besoin composés chimiques. La nourriture n’est qu’un ensemble d’acides gras, d’acides aminés et de glucose. Ces substances ne peuvent pas causer dépendance physique. Une personne devient accro uniquement à :

goût agréable de la nourriture;
le sentiment de satisfaction qui survient après avoir mangé ;
émotions positives.

Le mécanisme de développement de la dépendance alimentaire

Pourquoi la dépendance alimentaire se développe-t-elle ? Dans la plupart des cas, une personne mange de la nourriture parce que la nourriture devient pour elle la seule source de plaisir. Si ni votre carrière ni votre vie personnelle ne fonctionnent et que votre situation financière laisse beaucoup à désirer, il ne vous reste plus qu'à manger, manger et manger. Voici comment une personne qui dépend de la nourriture perçoit la situation à un niveau subconscient :

Pas de sexe ? Mangeons du gâteau !
Pas d'argent pour vous divertir ? Je vais m'amuser avec un gâteau sucré !
Votre patron vous a-t-il fait un débriefing au travail ? C'est bon, quand je rentre à la maison, je me console avec du pain d'épices !

Une suralimentation constante amène une personne à prendre progressivement du poids. Il devient gros, paresseux et sujet à la dépression. Ils ne sont pas appréciés au travail, à la maison ou au lit. De nombreux divertissements deviennent difficiles, désagréables ou totalement inaccessibles pour une personne grosse. Ainsi, il ne reste plus rien dans sa vie à part de la nourriture. Il ne peut pas renoncer à l'habitude de trop manger, car il estime qu'il est impossible d'obtenir une satisfaction émotionnelle autrement.

Pourquoi la dépendance alimentaire est-elle difficile à surmonter ?

Une personne a constamment envie de mâcher quelque chose. Et la lutte contre ce besoin est compliquée par le fait que la suralimentation et le surpoids sont des phénomènes socialement acceptables. Si la société condamne un toxicomane et un alcoolique et même l'isole, alors homme plein personne ne blâme personne pour quoi que ce soit. Il vit sereinement parmi des personnes en bonne santé, sans ressentir de pression sociale.

En même temps, le surpoids dérange une personne. Il aimerait manger beaucoup, tout en restant mince. Mais pour refuser de manger afin de perdre du poids, il n’y a pas assez de volonté. Après tout, pour ce faire, estime-t-il, il faut se priver complètement de plaisirs, rendre sa vie malheureuse et même dénuée de sens. Formé cercle vicieux. Plus une personne grossit, moins il y a de plaisir dans sa vie en dehors de la nourriture. Il mange donc davantage et continue de prendre de la masse grasse.

La dépendance alimentaire peut être reconnue par les signes suivants :

chaque fois que tu te retrouves dans situation difficile, l'homme d'abord
se souvient de la nourriture ;
une personne a tendance à manger seule ;
une personne ressent un inconfort lorsqu'elle doit partager de la nourriture avec quelqu'un, même si elle n'a aucun problème financier ;
en mangeant, une personne ne peut pas s'arrêter, même si elle sent que la sensation de satiété est arrivée et qu'il n'y a plus de place dans l'estomac ;
une personne ne peut pas passer devant une table sur laquelle sont laissées des friandises et des friandises - elle glissera certainement un bonbon ou un sandwich dans sa bouche ;
à la sensation de faim s'ajoutent de l'irritabilité, de l'anxiété et même de l'agressivité ;
après avoir mangé, une personne se sent coupable ;
une personne cache aux autres le fait de trop manger, même si elle se rend compte elle-même qu'elle mange trop ;
tout au long de la journée, toutes les pensées d’une personne tournent autour de la nourriture, comment
serait questions importantes il n'a rien fait.

Où aller si on a une addiction alimentaire ?

La première question que se posent les personnes qui souhaitent se débarrasser de la dépendance alimentaire est de savoir vers qui se tourner : un psychologue ou un psychiatre ? Brièvement
Expliquons la différence entre ces spécialistes. Un psychiatre est un médecin. Sa tâche est de vous hospitaliser, de vous prescrire des pilules, des injections et des actes médicaux. Il ne vous convaincra de rien en vous lavant le cerveau.

C'est ce que fait un psychologue. Il résout des problèmes en utilisant la conversation, la suggestion, la programmation neurolinguistique, l'hypnose et autres.
méthodes qui ne sont pas associées à un impact sur condition physique personne.

Très probablement, si vous souffrez d'une dépendance alimentaire, il est préférable de consulter un psychologue. En cas de succès, cela vous apportera des résultats durables, voire permanents. Mais le psychiatre ne vous prescrira que des pilules contre la dépression, l'augmentation de l'appétit, vous donnera quelques recommandations et vous renverra chez vous. Il en va de même pour un nutritionniste. Il peut vous prescrire des pilules et un régime que vous ne suivrez probablement pas. Mais le médecin n'est pas en mesure d'influencer les causes de la dépendance alimentaire.

Le problème du traitement de la dépendance alimentaire est compliqué par le fait que psychologues efficaces très peu. Majorité
les spécialistes de ce métier ne sont capables de rien. Ils peuvent parler, améliorer temporairement votre condition, augmenter votre motivation - rien de plus. Trouver une personne qui puisse vous soulager de la dépendance alimentaire en quelques séances est très difficile. Et les services sont bons
psychologue beaucoup d'argent.

Comment traiter la dépendance alimentaire ?

Avec suffisamment de motivation, une personne peut commencer à traiter sa dépendance alimentaire par elle-même, à la maison. Pour ce faire, vous pouvez
utilisez les méthodes suivantes :

Journal alimentaire. Une personne souffrant d’une dépendance alimentaire a tendance à minimiser la quantité de nourriture qu’elle consomme afin de ne pas diminuer son estime de soi. Le journal permet de mettre en lumière la vérité. Il doit être régulièrement montré à tous vos proches et amis. La peur d'être condamnée par ses proches motivera une personne à réduire la quantité de nourriture consommée.

Punition pour la nourriture. Une personne doit se former en elle-même attitude négativeà la nourriture. Pour ce faire, la nourriture doit passer d’une source de plaisir à une source de douleur. L'inconfort peut être à la fois physique et psychologique. Il doit être si fort qu'il évoque un sentiment de peur. Le caractère inévitable de la punition est une condition préalable cette méthode traitement de la dépendance alimentaire. Par conséquent, vous devrez peut-être faire appel à l’aide d’une autre personne. Exemples de sanctions :

amende monétaire;
prendre des médicaments qui ne sont pas nocifs pour la santé, mais provoquent un inconfort ou une douleur à court terme ;
châtiments corporels;
privation d'autres plaisirs;
effectuer des actions socialement inacceptables qui provoquent un grave inconfort psychologique.

La bonne motivation. Habituellement, une personne choisit la mauvaise motivation pour lutter contre la dépendance alimentaire. Elle ne le pousse pas actions actives, de sorte que le fusible de départ s'estompe rapidement et la personne revient à son mode de vie et à sa façon de manger antérieurs. Des choses comme perdre du poids ou améliorer votre santé sont de mauvais facteurs de motivation. Ils sont trop vagues et ne promettent pas de gratification immédiate. Il faut trouver besoins réels qui se contentera de se débarrasser de la dépendance alimentaire et du surpoids. La bonne motivation Un psychologue vous aidera à choisir.

Remplacement des plaisirs. Souvent, une personne mange trop pour se débarrasser des émotions négatives. Dans ce cas, la source du plaisir peut être remplacée. Comment? Au lieu d'un gâteau, une personne peut regarder une comédie à la télévision, faire l'amour, téléphoner bon ami ou les parents par téléphone. Vous pouvez commencer à tricoter des chaussettes, à tisser des objets artisanaux à partir de perles, à lire un livre. Il existe de nombreuses activités agréables, et toutes peuvent détourner une personne de son alimentation.

Concentration sur la nourriture. L'une des principales raisons de la suralimentation en cas de dépendance alimentaire est l'absorption mécanique des aliments après l'apparition d'une sensation de satiété. Par conséquent, pendant la période de traitement, il est interdit à une personne de s'asseoir à table avec un livre, de regarder la télévision pendant un repas ou de jouer. jeux informatiques avec une tarte dans la bouche et faire d'autres choses qui l'empêchent de manger. Vous devez surveiller vos sentiments et arrêter de manger dès que votre faim disparaît.

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Troubles alimentaires et addictions alimentaires

Différences avec les troubles de l'alimentation

Tout d’abord, il faut distinguer deux notions : « dépendance alimentaire (addiction) » et « troubles du comportement alimentaire ». Ces dernières comprennent l’anorexie mentale et la boulimie, qui ont une étiologie différente de la dépendance alimentaire. Car ce sont d’autres phénomènes psychopathologiques que l’addiction alimentaire.

La base de l'anorexie mentale

ce sont le plus souvent des expériences dysmorphophobes, caractérisées par une insatisfaction à l’égard de sa propre silhouette et de son apparence en général, et du surpoids en particulier. Selon une personne souffrant d'anorexie mentale, son imperfection extérieure est si évidente qu'elle « coupe le regard » de son entourage, qui tente de souligner clairement sa laideur et son dégoût. Il est donc nécessaire de se débarrasser de l’excès de poids, le plus souvent grâce au jeûne volontaire.

Dans un cas, objectif final jeûner signifie perdre du poids par soi-même de quelque manière que ce soit, y compris les options les plus bizarres. L'un des dominants motivations psychologiques V dans ce cas est le désir de changements physiques. Une envie indomptable d’être à son meilleur, pour que tout le monde halete de plaisir et d’envie à la fois. De plus, la définition de ce très « meilleur », la norme à laquelle il faut tendre, vit exclusivement dans la tête de la personne elle-même.

Dans une autre version, le déclencheur déterminant et le plus significatif est le désir de se définir de manière indépendante. une tâche ardue et éprouvez un sentiment de profonde satisfaction et de fierté suite à sa mise en œuvre. Au cours d'un tel jeûne, progressivement, des signes d'épuisement physique commencent à apparaître de plus en plus visibles et il devient de plus en plus difficile de contrôler ce qui se passe. Toute tentative de la part des parents et amis d'influencer la situation est vouée à l'échec. Les personnes souffrant d’anorexie vivent dans leur propre réalité, compréhensible pour elles seules. L'aversion pour la nourriture devient si forte que même chewing-gum ou dentifrice, qui pénètre dans la bouche, est perçu par eux comme complètement quantité suffisante nourriture.

Boulimie mentale

– un autre trouble alimentaire extrêmement dangereux. La principale caractéristique de la boulimie est des crises systématiquement répétées de consommation incontrôlée de quantités excessives de nourriture sur une courte période (environ deux heures), suivies d'un nettoyage du corps. de diverses manières, sur fond d’un difficile sentiment de honte et de remords pour ce qu’il avait fait.

Le plus souvent, le nettoyage du corps se fait en vomissant soi-même, en prenant de grandes quantités de laxatifs et de diurétiques, ou en utilisant des lavements. Une autre option pour brûler des calories est super intense activité physique, entraînant souvent des blessures ou des régimes débilitants. Ce comportement recoupe celui des individus souffrant d’anorexie et les deux troubles coexistent souvent.

Raisons

À aujourd'hui Les raisons qui peuvent provoquer la boulimie n’ont pas été clairement établies, mais les recherches montrent que certains facteurs contribuent à son développement. Ils incluent certains traits de personnalité (prédisposition à la dépression et faible estime de soi). Et aussi défavorable histoire familiale, (les personnes boulimiques viennent souvent de familles dysfonctionnelles là où les règles sont chaotiques ou inexistantes, les cas d’abus d’alcool ou de substances sont fréquents, et apparence on y prête trop d'attention).

De nombreux patients boulimiques affirment avoir été privés de l’affection parentale lorsqu’ils étaient enfants. Et l'une des causes psychologiques des accès de gourmandise peut être la tentative physique de satisfaire la faim émotionnelle. Débarrassez-vous des sentiments de solitude et des sentiments d’infériorité. Souvent, l’incapacité à contrôler son comportement alimentaire est la manifestation d’un manque de contrôle dans d’autres domaines de la vie. Ce qui se traduit par l'abus d'alcool, la dépense d'argent ou le vol compulsif.

Le taux de mortalité dû aux troubles de l'alimentation, y compris l'anorexie, peut atteindre 20 pour cent, y compris les décès dus à des blessures cardiaques et intestinales et au suicide.

Les conséquences de la boulimie sont extrêmement graves. Outre une diminution générale de la vitalité, il s'agit de maladies de l'œsophage et de lésions de l'émail des dents (dues aux vomissements). La violation de l'équilibre hydrique et électrolytique due à l'utilisation de diurétiques puissants entraîne des maladies cardiaques et rénales. Dans de rares cas, un épisode de frénésie alimentaire peut provoquer une rupture de l'estomac ou de l'œsophage. Ce qui peut provoquer une hémorragie interne. L'abus de laxatifs peut causer des problèmes système digestif et dans les intestins.

De plus, la boulimie peut se manifester par symptôme psychopathologique pour divers troubles mentaux. Maladies organiques du cerveau, retard mental, schizophrénie, etc.

P.en recherche de dépendance, définition :

La principale différence entre la dépendance alimentaire et les troubles de l'alimentation est que celle-ci, ainsi que la base de la formation de toute dépendance en général, repose sur le principe du renforcement émotionnel positif (conditionnement), lorsqu'en raison de son activité (dans ce cas cas, trop manger ou famine), une personne éprouve plaisir physique et une vague d'émotions positives.

Un toxicomane souffrant d'addiction alimentaire ne peut pas arrêter de manière autonome de trop manger systématiquement, même en dépit de l'évidence pour lui et son entourage. conséquences négatives ce comportement.

On peut discuter longtemps pour savoir si les addictions alimentaires sont de véritables addictions ou non, mais le mécanisme de formation et les symptômes dans les deux cas sont pratiquement les mêmes, et il est difficile de le nier. Un certain nombre d'études ont montré que les aliments riches en sucre, en sel, en graisses, en glucides raffinés et en édulcorants peuvent créer une dépendance de la même manière que l'alcool - en stimulant les centres du plaisir du cerveau et en déclenchant la libération d'« hormones du bonheur » (dopamine, sérotonine, endorphines, etc.), provoquant sentiment fort plaisir et satisfaction.

Les toxicomanes ont tendance à manger rapidement et fébrilement, mangeant trop au point de ressentir un inconfort physique. Dans certains cas, au lieu de trop manger une seule fois, des « collations » systématiques ont lieu tout au long de la journée, mais la quantité totale de nourriture consommée dépasse également largement ce qui est nécessaire au fonctionnement normal du corps. norme quotidienne. La dépendance alimentaire peut conduire à l’obésité, mais toutes les personnes en surpoids ou obèses ne souffrent pas également de dépendance alimentaire.

Comme toute autre dépendance, la dépendance alimentaire peut déclencher des fringales, développer une tolérance et provoquer des symptômes de sevrage. Par exemple, des études utilisant des techniques de numérisation cérébrale de haute technologie comparant les réponses personne en bonne santé et un toxicomane en voyant un milk-shake, a montré que la réaction du toxicomane était absolument similaire à celle d'un alcoolique à qui l'on montrait un verre de vodka fumant.

Qui peut devenir accro à la nourriture

Les gens mangent systématiquement trop et deviennent obèses pour de nombreuses raisons. Ceux qui boivent occasionnellement de l’alcool parce qu’ils aiment son goût et ses effets ne sont pas encore des alcooliques, tout comme ceux qui fument occasionnellement de la marijuana ne sont pas encore des toxicomanes. Des études récentes ont tenté de déterminer ce qui distingue un toxicomane alimentaire d’une personne qui mange trop. Ces différences sont importantes car elles sont directement liées aux approches de traitement de la dépendance alimentaire.

Par exemple, lorsque la dépendance est la cause principale de l'obésité, le traitement traditionnel consistant en un régime où grande valeur a de la volonté et responsabilité personnelle la personne sera complètement inefficace. Puisque la nourriture stimule le centre du plaisir du cerveau, de nombreux experts estiment à juste titre que les mêmes approches et méthodes devraient être appliquées dans ce cas comme dans le traitement de toute autre dépendance. Un simple changement de mode de vie et d’alimentation, voire un bypass gastrique, n’aura qu’un effet minime, puisque la cause de l’obésité est la dépendance alimentaire.

Dépendance alimentaire : signes et symptômes

Tout d'abord, ce sont des symptômes caractéristiques de tout type de dépendance, et c'est leur présence qui distingue la véritable dépendance alimentaire des excès alimentaires épisodiques et de l'intempérance ordinaire en matière de nutrition. La plupart des food addicts répondent par un « oui » catégorique à tous les points ci-dessous.

Tolérance. Une personne a besoin d'une augmentation constante de la quantité de nourriture consommée pour atteindre l'objectif souhaité. effet psychologique ou des sensations.
Annuler. Lorsque la nourriture nécessaire ou sa quantité n'est pas disponible, des symptômes de sevrage physiologiques et/ou psychologiques (stress, colère, dépression) apparaissent. Une personne essaie d'obtenir ce qu'elle veut de quelque manière que ce soit, quelles que soient les conséquences, afin de soulager ou de soulager les symptômes de sevrage.
Abus imprévu et spontané. Une personne consomme plus de nourriture ou en prend sur une plus longue période longue période temps que prévu initialement.
Les tentatives persistantes pour résoudre le problème par elles-mêmes échouent, même si l’on comprend la gravité de la situation.
Obsession de la nourriture. Beaucoup de temps est consacré à la préparation des aliments et aux rituels associés à leur consommation.
Réduire ou abandonner complètement les activités sociales, professionnelles ou récréatives, et consacrer le temps libre à des activités liées d'une manière ou d'une autre à l'alimentation.
L'abus alimentaire persiste malgré des problèmes physiques et/ou physiques continus ou intermittents. problèmes psychologiques associé à cela et s’aggrave constamment.
Après des incidents de suralimentation, un sentiment de culpabilité ou de remords pour ce qu'ils ont fait surgit ; des promesses sont faites à soi-même et à ses proches de ne pas répéter cela à l'avenir.
Manger de la nourriture même quand absence totale la faim, ou l'utiliser pour améliorer votre humeur, éliminer les symptômes de dépression, d'irritabilité et de dépression.

La plupart des personnes souffrant de dépendance alimentaire ne s'en rendent pas compte et les médecins généralistes n'ont parfois pas suffisamment de connaissances particulières pour reconnaître ce problème chez un patient. En conséquence, une personne peut depuis de nombreuses années lutter sans succès contre l'obésité sous la direction de nutritionnistes, en essayant de se débarrasser des symptômes, au lieu d'éliminer leur cause - la dépendance alimentaire. Pendant ce traitement, beaucoup continuent à trop manger pour éviter l’inconfort psychologique provoqué par les différents régimes qui entraînent des symptômes de sevrage. Souvent, une personne essaie de manger « juste un petit peu de ce qu’elle ne devrait pas », mais le problème est que même petite quantité peut provoquer une suralimentation incontrôlée.

Causes de la dépendance alimentaire

Comme toute addiction, l’addiction alimentaire a de nombreuses causes, et il est impossible d’en retenir une seule, la principale.

Émotions et stress

Les personnes qui deviennent dépendantes à la nourriture peuvent manger pour renforcer les aspects positifs et réduire émotions négatives. Par exemple, vous pourriez manger de la pizza pour vous « récompenser » d’un accomplissement. Mais vous pouvez aussi manger de la pizza parce que quelque chose de grave vous est arrivé et que vous avez souffert mentalement, ce qui signifie que vous devez vous apitoyer sur votre sort. Ce schéma classique formation de dépendance.

Chimie du cerveau

Les aliments riches en graisses et en sucre peuvent avoir un effet stimulant sur les centres de récompense du cerveau, tout comme les drogues et l’alcool. Des expériences menées sur des rats ont montré que les animaux entraînés à s'injecter de l'héroïne et de la cocaïne à l'aide du levier approprié arrêtaient de l'utiliser si on leur proposait du sucre naturel. Ainsi, il a été constaté que les rats préfèrent le plaisir de consommer du sucre « naturel » à l’effet des drogues. Cette étude montre que le sucre pourrait effectivement affecter le système de récompense du cerveau encore plus que ces médicaments.

Génétique

Une autre raison pour laquelle une personne développe une dépendance alimentaire peut être une prédisposition génétique à cette dépendance. Une étude de 2002 a révélé que les femmes qui ont grandi dans des ménages où un adulte buvait beaucoup d'alcool étaient 49 % plus susceptibles d'être obèses que les autres. Mais toutes les personnes obèses ne souffrent pas également de dépendance alimentaire. Néanmoins, ce fait suggère qu'il peut y avoir corrélation positive entre dépendance à l'alcool parents ou proches dans l'enfance et formation d'une dépendance alimentaire à l'âge adulte.

Traumatisme psychologique

Des recherches ont montré que parmi les femmes atteintes le plus grand nombre symptômes post-traumatiques trouble de stress(ESPT), la prévalence de la dépendance alimentaire est plus de deux fois supérieure à la moyenne statistique. Qu'en plus jeune âge plus le traumatisme subi est grand, plus la probabilité de développer une dépendance est grande. Cela suggère que les femmes qui ont vécu une situation traumatisante grave dans leur enfance sont beaucoup plus susceptibles que les autres de développer une dépendance alimentaire.

Conséquences de la dépendance alimentaire

Au fil du temps, la dépendance alimentaire peut entraîner de graves problèmes physiques et psychologiques. Personnes souffrant de dépendance alimentaire longue durée, apprennent progressivement à cacher leur problème à leurs proches. Ils commencent à cacher leur nourriture et à manger la nuit, tout en souffrant simultanément de dépression et d’une perte d’estime de soi. Cette situation est aggravée par le fait que la plupart ils ne comprennent même pas qu'ils sont accros à la nourriture, mais se considèrent simplement comme faibles et indisciplinés.

Parmi les aspects négatifs qui se manifestent le plus rapidement conséquences physiques Les symptômes de dépendance alimentaire comprennent : indigestion, brûlures d'estomac, nausées sévères, vomissements. Tout cela est familier à ceux qui ont sérieusement trop mangé au moins une fois dans leur vie. Mais il y a aussi des conséquences psychologiques qui sont constatées par de nombreux toxicomanes. Les gens décrivent ces sentiments comme une détresse émotionnelle intense, en utilisant des mots tels que « honte », « coupable » et « dégoûté ». J'essaie de m'en débarrasser expériences négatives peut inciter les gens à manger encore plus.

La conséquence la plus importante et la plus grave à long terme de la dépendance alimentaire est l’obésité. Avec une suralimentation constante et une consommation d'aliments riches en sucre, la prise de poids est inévitable. Pour de nombreuses personnes (en particulier les femmes, qui sont les plus susceptibles de développer une dépendance alimentaire pour diverses raisons), la conscience de leur propre manque d'attrait et de leurs imperfections physiques devient une vraie tragédie et la souffrance mentale.

Dépression et dépendance alimentaire

La recherche montre qu’il existe un lien étroit entre la dépendance alimentaire et les états émotionnels négatifs, notamment la dépression et l’anxiété. Les adultes souffrant de dépendance alimentaire ont une prévalence plus élevée de dépression majeure, de trouble bipolaire, de troubles anxieux et de toxicomanie que ceux sans dépendance alimentaire. Les personnes obèses ont également des taux plus élevés de dépression. Mais le facteur le plus alarmant est le lien entre les idées suicidaires et la frénésie alimentaire. Plus de la moitié des patients souffrant d’addiction alimentaire et de ceux souffrant d’accès de gourmandise ont pensé au suicide au moins une fois. Cela suggère que les épisodes de suralimentation incontrôlée entraînent une grave détresse émotionnelle.

Sauf conséquences psychologiques Le diabète sucré de type 2 est un symptôme très courant de l'obésité et de la dépendance alimentaire, haut niveau cholestérol, maladie ischémique maladies cardiaques, hypertension artérielle, apnée du sommeil, dépression, arthrose, problèmes de reproduction, calculs biliaires, accident vasculaire cérébral. Si la dépendance alimentaire n’est pas traitée, elle progressera inévitablement avec le temps.

Traitement de la dépendance alimentaire

Malheureusement, il n'existe aucun remède contre la dépendance solution simple. Il n'existe pas de remèdes, de sorts magiques ou baguette magique. Si pour certains il suffit simplement d’apprendre à contrôler la consommation de certains aliments, alors pour d’autres il faudra les abandonner complètement, à jamais, pour le reste de leur vie. Cela ne fonctionnera pas autrement. Si vous soupçonnez une dépendance alimentaire, la meilleure solution serait

Il existe une opinion selon laquelle se débarrasser de la dépendance alimentaire est encore plus difficile que, par exemple, la dépendance à l'alcool. Après tout, un alcoolique peut éliminer les boissons alcoolisées de son alimentation. Ainsi, vous vous protégez d’une éventuelle rechute, et un food addict n’est pas en mesure de s’abstenir complètement de manger. Cela signifie qu’ils courront toujours un risque de rechute.

Le traitement complet de la dépendance alimentaire combine généralement thérapie comportementale, des consultations avec un nutritionniste sur la nutrition, le changement des habitudes alimentaires et soutien social. Si la dépendance alimentaire est le résultat d'un trouble émotionnel tel que l'anxiété ou la dépression, il est alors nécessaire dans ce cas de s'en débarrasser d'abord des causes, une aide psychologique pouvant au moins atténuer les envies alimentaires négatives.

Si vous souffrez de dépendance alimentaire et souhaitez briser le cercle vicieux de la suralimentation compulsive, alors je serai ravi de vous aider !