L'activité personnelle et ses manifestations. Activité

la capacité d'opérer des transformations socialement significatives dans le monde basées sur l'appropriation des richesses de la culture matérielle et spirituelle, manifestées dans la créativité, actes de volonté, communication.

Excellente définition

Définition incomplète ↓

Activité personnelle

de lat. activus - actif) - une attitude active de l'individu envers le monde, la capacité d'effectuer des transformations socialement significatives de l'environnement matériel et spirituel sur la base de la maîtrise expérience historique humanité; se manifeste dans activité créative, actes de volonté, communication. Formé sous l'influence de l'environnement et de l'éducation. AL. – type d'activité sociale et mentale : l'intensité de la concentration d'une personne sur une activité spécifique, qui se manifeste le plus clairement dans son caractère. L'activité trans-situationnelle (non adaptative) est la capacité d'une personne à s'élever au-dessus du niveau des exigences situationnelles, à se fixer des objectifs redondants du point de vue de la tâche principale, à surmonter les limitations externes et internes de l'activité ; présuppose l'existence d'une motivation dont l'essence réside dans l'attrait même des actions à l'issue incertaine. Une personne sait que le choix qu'elle s'apprête à faire sera payé, peut-être par une déception ou un échec, mais cela ne la repousse pas, mais la stimule encore plus à agir. Intensément développé par le psychologue V.A. Petrovski. UN. apparaît dans les phénomènes de créativité, d’activité cognitive (intellectuelle), de risque « désintéressé » et d’excès d’activité. Dans le processus d'éducation, il est nécessaire de stimuler cette activité chez les enfants et les adolescents et d'encourager sa manifestation. Activité cognitive – état actif personnalité, caractérisée par le désir d'apprendre, le stress mental et la manifestation d'efforts volontaires dans le processus d'acquisition de connaissances. A.P. - voir activité mentale, se manifestant chez les animaux sous la forme d'un réflexe d'orientation, et chez l'homme, en outre, sous les formes attention involontaire, curiosité, curiosité, créativité. La base physiologique de A. est l'écart entre la situation actuelle et l'expérience passée. Il existe trois niveaux d'AP. – reproduire, interpréter, créer. L'activité sociale est l'attitude active d'une personne envers la vie de la société, dans laquelle elle agit en tant que porteur d'initiative et guide ou destructeur des normes, principes et idéaux de cette société ou d'une certaine classe ; qualité morale et volontaire complexe de la personnalité. Cela suppose un intérêt pour le travail social et des compétences organisationnelles, une responsabilité dans l'exécution des missions, de l'initiative, de la diligence, de l'exigence envers soi-même et une volonté d'aider les autres dans l'exécution de tâches publiques. L'activité sociale est un concept générique par rapport à des concepts spécifiques : socio-politique, travail, cognitif, etc. actions utiles, sous l'influence de motivations et d'incitations fondées sur des considérations sociales des besoins importants. Objet – transporteur A.S. est une personne, un groupe social ou une autre communauté. En tant que propriété sociale d'une personne, A.S. se développe à travers un système de connexions entre une personne et l’environnement environnement social dans le processus de cognition, d'activité et de communication. Étant une entité dynamique, A.S. peut avoir différents degrés de manifestation. Tel ou tel niveau d'A.S. dépend de la relation entre les responsabilités sociales de l'individu dans des activités socialement significatives et les attitudes subjectives à l'égard de l'activité.

Activité personnelle- un type particulier d'activité ou d'activité particulière, caractérisé par l'intensification de ses principales caractéristiques (concentration, motivation, conscience, maîtrise des méthodes et techniques d'action, émotivité), ainsi que par la présence de propriétés telles que l'initiative et la conscience de la situation. En praxéologie, l'activité d'une personne (sujet d'une relation) est la transmission d'un signal au sujet d'une relation (objet d'influence) dans l'interdépendance de l'établissement (perception) d'une norme.

Approches pour définir la notion d'activité personnelle

Le terme activité est largement utilisé dans divers domaines scientifiques, à la fois indépendamment et comme terme supplémentaire dans diverses combinaisons. De plus, dans certains cas, il est devenu si familier que des concepts indépendants se sont formés. Par exemple, comme : personne active, actif position de vie, apprentissage actif, activiste, élément actif du système. La notion d'activité a acquis un sens si large qu'avec une approche plus prudente, son utilisation nécessite d'être clarifiée.

Le dictionnaire de langue russe donne une définition couramment utilisée du terme « actif » comme étant actif, énergique, en développement. Dans la littérature et dans le langage courant, le concept d'« activité » est souvent utilisé comme synonyme du concept d'« activité ». Au sens physiologique, la notion d'« activité » est traditionnellement considérée comme une caractéristique universelle des êtres vivants, leur propre dynamique. Comme source de transformation ou de maintien de liens vitaux avec le monde extérieur. Comment est la propriété des organismes vivants de répondre aux stimuli externes. Dans ce cas, l'activité est corrélée à l'activité, se révélant comme sa condition dynamique, comme une propriété de son propre mouvement. Chez les êtres vivants, l'activité change en fonction des processus de développement évolutif. L'activité humaine devient sens spécial Comment qualité la plus importante la personnalité, comme la capacité de changer la réalité environnante en fonction de ses propres besoins, points de vue et objectifs. (A.V. Petrovsky, M.G. Yaroshevsky, 1990).

Une grande importance est attachée au « principe d'activité ». N.A. Bernstein (), introduisant ce principe dans la psychologie, en a représenté l'essence en postulant le rôle déterminant du programme interne dans les actes d'activité vitale de l'organisme. Dans les actions humaines, il existe des réflexes inconditionnés, lorsque le mouvement est directement provoqué par un stimulus externe, mais il s'agit en quelque sorte d'un cas d'activité dégénéré. Dans tous les autres cas, le stimulus externe ne fait que déclencher le programme de prise de décision, et le mouvement lui-même est, à un degré ou à un autre, lié à programme interne personne. En cas de dépendance totale à son égard, nous avons affaire à des actes dits « volontaires », lorsque l'initiative de commencer et le contenu du mouvement sont fixés de l'intérieur du corps.

Sur la base de l’analyse des positions des spécialistes, un certain nombre de signes essentiels communs de l’activité de la personnalité sont identifiés. Ceux-ci incluent des idées sur l'activité comme :

forme d'activité, indiquant l'unité essentielle des concepts d'activité et d'activité ;
activité pour laquelle une personne a développé le sien attitude interne, qui reflète l’expérience individuelle d’une personne ;
activité personnellement significative : une forme d'expression de soi, d'affirmation de soi d'une personne d'une part et d'une personne en tant que produit d'une interaction active et proactive avec l'environnement social environnant - d'autre part ;
des activités visant à transformer le monde qui nous entoure ;
en tant que personne, éducation personnelle, manifesté dans préparation interneà une interaction ciblée avec l'environnement, à une activité personnelle basée sur les besoins et les intérêts de l'individu, caractérisée par le désir et le désir d'agir, la détermination et la persévérance, l'énergie et l'initiative.

L'idée d'activité comme forme d'activité permet d'affirmer que les principales composantes de l'activité doivent être inhérentes à l'activité (V.N. Kruglikov, 1998). En psychologie, ceux-ci comprennent : le but ou la concentration, la motivation, les méthodes et techniques par lesquelles les activités sont réalisées, ainsi que la conscience et les émotions. Parlant d'objectif, cela signifie que toute activité est menée pour quelque chose, c'est-à-dire qu'elle vise à atteindre un certain objectif, qui est interprété comme une image consciente du résultat souhaité et est déterminé par la motivation du sujet. de l'activité. Une personne, étant sous l'influence d'un complexe de motivations externes et internes, choisit la principale, qui devient le but de l'activité visant à l'atteindre. Par conséquent, l’objectif peut également être considéré comme le principal motif conscient. De là, il devient clair que l'activité productive est motivée et caractère conscient. Cependant, contrairement aux objectifs, tous les motifs ne sont pas réalisés par une personne. Cela ne signifie pas pour autant que les motivations inconscientes ne sont pas représentées dans la conscience humaine. Ils apparaissent, mais sous une forme particulière, sous forme d'émotions, comme élément de la composante émotionnelle de l'activité. Les émotions naissent à propos d'événements ou des résultats d'actions associées à des motivations. Dans la théorie de l’activité, les émotions sont définies comme le reflet de la relation entre le résultat d’une activité et son motif. De plus, ils constituent l’un des critères d’évaluation pour choisir une ligne d’action. Les méthodes et techniques agissent comme un élément de l'activité, mais pas simplement comme un moyen de réaliser une action à laquelle les mouvements s'adaptent, mais comme un élément du schéma d'action, comme un outil qui enrichit ce dernier d'une orientation vers propriétés individuelles article-outil. Lorsqu'on définit l'activité comme une forme particulière d'activité, il est nécessaire d'être conscient de ses différences et de ses caractéristiques. Comme traits distinctifs, il est proposé de considérer l'intensification des principales caractéristiques de l'activité, ainsi que la présence de deux propriétés supplémentaires : l'initiative et la situationnalité.

L'intensification reflète le fait que dans toutes les caractéristiques de l'activité, des éléments d'évaluations qualitatives et quantitatives sont clairement visibles. Il y a une augmentation de la gravité et de l'intensité de ses composantes, à savoir une conscience accrue, une subjectivité, signification personnelle objectifs, il y a un niveau plus élevé de motivation et de maîtrise du sujet dans les méthodes et techniques d'activité, une coloration émotionnelle accrue.

L'initiative est comprise comme l'initiative, la motivation interne pour l'activité, l'entreprise et leur manifestation dans l'activité humaine. Il est évident que l'initiative est étroitement liée et agit comme une manifestation de la motivation, le degré d'importance personnelle d'une activité pour une personne, est une manifestation du principe d'activité, indiquant l'implication interne du sujet dans le processus d'activité, le rôle prépondérant du plan interne dans celui-ci. Il témoigne des capacités volontaires, créatives et psychophysiques de l'individu. Ainsi, il agit comme un indicateur intégratif de corrélation caractéristiques personnelles et les exigences en matière d'activité.

La nature situationnelle de l'activité peut être considérée comme une caractéristique indiquant la transition de l'activité vers une qualité différente - la qualité de l'activité dans le cas où les efforts visant à atteindre un objectif dépassent le niveau d'activité normalisé et sont nécessaires pour l'atteindre. Dans ce cas, le niveau d'activité peut être envisagé sous deux positions : externe par rapport au sujet et interne. Dans le premier cas, l’activité peut correspondre à un objectif normatif défini ou le dépasser. Pour caractériser une telle activité, on utilise les concepts d'« activité supra-situationnelle » et « d'activité supernormative », qui s'entendent comme la capacité du sujet à s'élever au-dessus du niveau des exigences de la situation ou, par conséquent, des exigences normatives. officiellement présenté par la société. Dans le second cas, l'activité est considérée du point de vue du sujet et est corrélée à un objectif déterminé intérieurement qui ne correspond pas à des objectifs externes, socialement déterminés, mais à son objectif personnel. fins internes. Pour un individu, l'activité est toujours « normative », puisqu'elle correspond à l'objectif fixé, si elle est atteinte, l'activité perd sa base énergétique - la motivation et ne peut évidemment pas évoluer jusqu'au niveau du supra-situationalisme. Une activité qui n'a pas permis au sujet d'atteindre l'objectif fixé est traditionnellement considérée comme insuffisamment active ou « passive », c'est-à-dire qu'en principe elle ne peut pas être qualifiée d'activité.

Le niveau d'activité, sa durée, sa stabilité et d'autres indicateurs dépendent de la cohérence et des combinaisons optimales de différentes composantes : émotionnelle, motivationnelle, etc. A ce propos, selon le mode de connexion entre les niveaux d'activité mental et personnel, il peut acquérir un caractère optimal ou sous-optimal. Par exemple, vous pouvez maintenir un certain niveau d'activité de deux manières : en surmenant toutes vos forces, ce qui entraîne de la fatigue et une baisse d'activité, et en renforçant vos émotions et votre motivation. Ce sont ces deux approches, par exemple, qui distinguent l'éducation traditionnelle en école supérieure, basé sur des cours magistraux et des formes d'enseignement innovantes basées sur des méthodes d'apprentissage actif

L'activité est une propriété et un état intégral de tout organisme vivant, y compris l'homme. Sans activité, une personne ne peut exister ni en tant qu'être biologique ni en tant que membre de la société. La catégorie d'activité est la base savoir scientifique sur le psychisme, le développement mental, cognitif et possibilités créatives personnalité.

L’étude de la nature, des mécanismes d’origine, de développement et de manifestation de l’activité humaine est extrêmement importante afin de trouver des moyens et des voies efficaces pour promouvoir la formation d’activités individuelles visant à améliorer son propre bien-être et celui de la société. Des performances modernes sur la nature, les sources, les formes et les types, le contenu et les mécanismes, la formation et les manifestations de l'activité humaine sont formés sur la base d'une analyse des résultats des études théoriques et Recherche expérimentale problèmes de comportement, d'activité, de communication, de cognition, d'actions et leur motivation.

Les problèmes psychologiques de l'activité humaine ont concerné le travail de nombreux psychologues domestiques des moments différents. Cependant, les bases d'une compréhension moderne de la nature de l'activité humaine sont posées principalement dans les travaux de M.Ya. Basova, L.S. Vygotski, S.L. Rubinshteina, D.N. Ouznadzé. Chez M.Ya. La personne de Basov agit comme une figure active dans l'environnement. L.S. Vygotsky (1960), développant l'idée d'activité individuelle, considère l'influence de l'expérience historique de l'humanité, concentrée en signes, sur la formation de l'activité humaine. S.L. Rubinstein (1934) a formulé le principe de l'unité de la conscience et de l'activité. Il considérait l'activité comme une forme d'activité spécifique à l'homme. Dans la théorie de l'attitude développée par D.N. Uznadze (1961), sur la base de la prise en compte de l'évolution de l'attitude du sujet, les modèles d'activité mentale sont analysés.

Les travaux de N.A. sont consacrés au problème de la nature psychophysiologique de l'activité. Bernstein, P.K. Anokhina, A.R. Luria et un certain nombre d'autres scientifiques. Le caractère social de l'activité la plus grande attention est donné dans les travaux de B.F. Lomova, K.A. Abulkhanova-Slavskaya, E.V. Chorokhova.

Le problème de l'activité n'a pas perdu de sa pertinence et de son importance pratique depuis de nombreuses années. Aussi A.N. Léontiev a écrit dans l'une de ses dernières publications : « Parallèlement au problème de l'installation dans analyse psychologique Un autre problème, peut-être le plus difficile, se posait également. C'est le problème des phénomènes d'activité qui forment des moments difficiles à capturer expérimentalement, mais néanmoins réels. activité humaine, l'élevant au-dessus de la fonction d'adaptation directe ou indirecte aux exigences existantes ou attendues de la situation. Ces moments constituent en quelque sorte une condition préalable interne à l'auto-propulsion de l'activité et à son expression. Mais ce problème, que nous rencontrons constamment dans la vie humaine, reste à l'heure actuelle à peine abordé par la recherche expérimentale, et son développement reste dans une large mesure une question d'avenir.

L'activité est étudiée sur les plans physiologique, psychophysiologique, mental et niveaux sociaux. Cette approche multidimensionnelle de l'étude de l'activité s'explique par sa polyvalence, son caractère multi-niveaux et sa complexité. Essentiellement n'importe quel éducation psychologique personnalité, tout élément physiologique, psychologique et manifestations sociales les êtres humains sont associés au phénomène de l’activité.

Les psychologues nationaux et étrangers continuent de développer intensément Aspects variés problèmes d'activité. Le principe de l'activité humaine dans psychologie domestique repose sur une approche activité de l’étude du psychisme.

Ces dernières années, de nombreux psychologues se sont tournés vers le problème de la subjectivité et de l'activité mentale subjective (A.V. Brushlinsky, A.K. Osnitsky, V.A. Petrovsky, V.I. Slobodchikov, V.O. Tatenko, V.E. Chudnovsky, etc.). Une contribution significative à l'étude du problème de l'activité de la personnalité a été apportée par V.A. Petrovski. Il a développé le concept d'activité non adaptative (supra-situationnelle) et le concept connexe de personnalisation. De nombreuses recherches théoriques et expérimentales sont menées en particulier sur la psychophysiologie de l'autorégulation du comportement, de l'activité en général, de l'activité (M.V. Bodunov, E.A. Golubeva, A.I. Krupnoe, V.M. Rusalov, etc.).

L’activité est la résolution constante par le sujet des problèmes de sa vie, même en l’absence de formes d’action et de comportement prononcées. Activité spatiale - la passivité existe en tant que champ lutte de motivations, choisir des formes d’action, affirmer des principes, etc., où la passivité occupe une place importante dans l’élaboration de la position du sujet. L'activité/passivité est un état structuré de manière complexe, inhérent sous des formes différentes à chaque individu. Il est donc très important de distinguer différents types, niveaux et formes de manifestation de l'activité.

Lorsqu'on considère l'activité humaine, ses niveaux et types les plus différents sont identifiés et analysés :
- physiologique (Vladimir Bekhterev, Ivan Pavlov, I.M. Sechenii, L.A. Ukhtomsky, etc.) ;
- psychophysiologique (K. Anokhin, N.A. Bernshtein, M.V. Vodunov, E.A. Golubeva, A.I. Krupnoe, A.R. Luria, V.D. Nebylitsyn) ;
- mental (Mikhail Basov, Lev Vygotsky, Alexey Leontiev, V.N. Myasishchev, Sergei Rubinstein, Dmitry Uznadze, etc.) ;
- social (K.A. Abulkhanova-Slavskaya, A.G. Asmolov, B.F. Pomov, E.V. Shorokhova, etc.) ;
- subjectif (V.A. Petrovsky, V.I. Slobodchikov, V.O. Tatenko, V.E. Chudnovsky).

Ainsi, Ananyev B.G. a identifié trois formes principales de l'activité humaine : la cognition, le travail et la communication, qui se manifestent dans le processus de la vie en relation avec la solution de certains problèmes, dans des actions spécifiques.

Comment forme spéciale l'activité, la créativité technique et scientifique se démarque, considérée par de nombreux chercheurs (E.S. Chugunova, E.S. Kuzmin, A.L. Zhuravlev, A.I. Kitov, B.F. Lomov, etc.).

Les formes d'activité comprennent également : la réflexion et le comportement (V.I. Sekun) ; axé sur les valeurs, transformateur, créatif, communicatif, artistique (M.S. Kagan) ; Pratique, cognitif (A.A. Grachev) ; information et communication, incitation (G.M. Andreeva, L.A. Karpenko, B.F. Lomoa)

Selon D.N. Uznadze, les formes d'activité forment une certaine hiérarchie :

Activité individuelle - communication, consommation, satisfaction de la curiosité, jeu ;

L'activité du sujet consiste à satisfaire des besoins esthétiques, à se divertir, à prendre soin des autres et de soi, à répondre à des exigences sociales ;

Activité personnelle - créativité artistique, sports mentaux et physiques, travail de service, activité sociale.

UN V. Brushlinsky appelle toutes les formes ci-dessus des types d'activité, en les complétant par la contemplation. De plus, dans le monde moderne littérature psychologique l'activité humaine est divisée en formes volontaires et involontaires de sa manifestation.

2. Facteurs qui déterminent l'activité d'une personne.

Typologie de l'activité de la personnalité

Dans les études de K.A. Abulkhanova-Slavskaya a identifié des types d'activités qui diffèrent par leurs caractéristiques : stabilité-instabilité, confiance-incertitude, prédominance ou combinaison d'initiative et de responsabilité. Parallèlement, pour caractériser l'activité d'un individu, le chercheur a utilisé des indicateurs tels que satisfaction - insatisfaction (à l'égard des actions), désir de réussite - évitement de l'échec, niveau d'aspirations.

Selon elle, l'activité est niveau personnel, la méthode et la qualité de satisfaction des besoins de valeur les plus élevés de l'individu, qui recherche, crée ou transforme les conditions de leur satisfaction en fonction des positions de l'individu, de ses valeurs et des exigences qui lui sont imposées. « L’activité est un moyen d’exprimer les besoins de l’individu, dans lequel les idées de l’individu sur ses capacités et ses capacités sont déjà intégrées. Ici, l'individu formule son « droit » à besoin de satisfaction, qui se traduit par un certain niveau de revendications.

Partant de cette compréhension de l'activité, le chercheur estime qu'elle n'est pas universelle, mais de nature individualisée et typologique. Les structures unifiées et les tendances d'activité se développent en certaines variantes, que nous appelons types. Certains individus s'appuient principalement sur des soutiens socio-psychologiques externes, d'autres principalement sur des soutiens internes, d'autres encore se connectent de manière optimale ou contradictoire, etc. Les premiers sont régulés par des mécanismes d'imitation, sont influençables et agissent de manière adaptative, ces derniers s'appuient sur leurs propres critères, sont autorégulés, confiants dans leurs actions, autonomes dans leurs décisions, etc. Spécifié typologie, outre les aspirations et l'autorégulation (la nature des soutiens externes et internes qui déterminent le degré d'autonomie des mécanismes d'autorégulation), comprend la satisfaction, c'est-à-dire l'attitude envers le résultat.

Ainsi, K.A. Abulkhanova-Slavskaya, dans son étude de l'activité de la personnalité, a révélé et étayé Divers types des individus qui diffèrent par la nature de leur manifestation d'activité, déterminée par le chercheur selon le rapport entre manifestations d'initiative et de responsabilité :

I. Type harmonique. Cela inclut les personnes pour qui le lien entre initiative et responsabilité s'est avéré le plus optimal. Personnes de ce genre En proposant une initiative, ils ont assumé la responsabilité de sa mise en œuvre. Les plans de mise en œuvre de l'initiative étaient problématiques et constructifs.
II. Type productif. Cela inclut les personnes qui, lorsqu'elles proposent une initiative problématique pour résoudre un problème, ne se considèrent pas comme les exécutants de l'initiative, mais qui, en raison de leur passion, en assument la responsabilité.
III. Un type réflexif, dont les représentants avaient une hyper-responsabilité, un contrôle accru et une autocritique. Mais ces qualités ont affaibli l’initiative. En conséquence, les personnes de ce type ont fait preuve d’un manque d’indépendance et ont cherché un soutien extérieur.
IV. Type performant, qui comprend les personnes qui assument la responsabilité de résoudre une tâche, mais ne font pas preuve d'indépendance au stade de l'exécution. En même temps, ils recourent à des instructions ou à des imitations, éteignant ainsi leur initiative.
V. Type fonctionnel personnalité, qui se caractérise par le fait que les gens n'assument pas leurs responsabilités, cependant, en se concentrant sur l'environnement socio-psychologique et en utilisant des méthodes toutes faites pour accomplir des tâches, sans faire preuve d'indépendance, ils sont actifs dans la mise en œuvre d'une solution toute faite, qui c'est-à-dire qu'ils montrent de la productivité.
VI. Le type contemplatif, qui comprend des personnes qui proposent des initiatives constructives complexes, mais n'assument pas la responsabilité de leur mise en œuvre et ne font pas preuve d'indépendance. Les personnes de ce type se distinguent par leur désir de s’exprimer. La manifestation de son propre « je » éteint la possibilité de mettre en œuvre les initiatives proposées.

Ainsi, l'initiative, la responsabilité et diverses formes leurs connexions agissent comme différentes manières de modéliser l'espace d'activité (constructif du problème ou de la personnalité) avec l'utilisation prédominante de critères internes ou socio-psychologiques, de supports, etc. Le plus haut niveau d'activité se manifeste par une combinaison harmonieuse et productive d'initiative et de responsabilité tout en préservant l'autonomie personnelle.

VIRGINIE. Petrovski justifié type spécial manifestations de l'activité du sujet - activité supra-situationnelle, qui « caractérise la tendance du sujet à agir au-dessus du seuil de nécessité situationnelle externe ou interne, à dépasser le cadre de la situation initiale… ».

Définissant les cas décrits de sortie de situation comme des phénomènes d'activité supra-situationnelle, V.A. Petrovsky identifie deux niveaux :

1) comme un phénomène de « super-situationalisme », c'est-à-dire la redondance des actions du sujet par rapport aux exigences de la situation qui déterminent les critères d'efficacité de son comportement et sont acceptées par lui comme les premières ;

2) l’activité supra-situationnelle peut agir au niveau du « contre-situationalisme ». « Il s'agit d'un cas où un sujet agit contrairement aux impulsions qui limitent les possibilités de son libre développement... Toute action contre-situationnelle est super-situationnelle (redondante), mais, bien sûr, toute action effectuée au-dessus du seuil de la situation n'est pas la nécessité est une action visant à surmonter les restrictions situationnelles.. C'est dans le cas de contre-situation que l'on parle du fait d'un écart prononcé entre les processus de mise en œuvre de l'activité à un niveau donné et les processus de développement de l'activité, en en d’autres termes, le fait de l’isolement du moment d’activité en un moment de mouvement indépendant… »

La caractéristique principale des phénomènes d'activité supra-situationnelle est que « le sujet, agissant dans le sens de la réalisation des exigences initiales de la situation, dépasse les limites de ces exigences ; des moments d’activité apparaissent comme séparément dans les faits de « sortie » du sujet hors du cadre de la situation.

Donc ça n'existe pas actuellement approche communeà la différenciation de l'activité, tant dans la détermination de son essence que dans les approches de la typologie. Dans certains cas, les formes se distinguent sur la base des mêmes caractéristiques, dans d'autres - des types, dans d'autres - des types ou des niveaux d'activité. Autrement dit, il n'existe pas de hiérarchie claire des divisions et des relations entre les formes, les types, les types et les niveaux d'activité, ce qui conduit à la mobilité et à l'instabilité de la classification existante des activités.

Littérature:
1. Léontiev D.A. Essais sur les psychologues de la personnalité : Proc. manuel pour étudiants universitaires : 2e éd. - M. : Smysl, 1997.
2. Vodopyanova N.E., Stein M.V. Évaluation de l'optimisme et de l'activité de la personnalité // Atelier de psychologie de la santé / Ed. G.S. Nikiforova. – Saint-Pétersbourg, 2005.
3. Koverzneva I. A. Psychologie de l'activité et du comportement. Min., 2010

L’éducation moderne traverse une époque où elle repense ses fondements dans le but de s’auto-organiser davantage. À cet égard, il devient question d'actualité sur un éventuel changement dans la position de l'étudiant en tant que sujet d'apprentissage. Dans quelle mesure un écolier peut-il être actif en tant que sujet d'activité intellectuelle ? Après tout, l’activité est une condition nécessaire à un apprentissage réussi.

En psychologie, l'activité est considérée comme l'une des catégories les plus importantes caractérisant l'état actif d'une personne ; une caractéristique globale de la vie, déterminée par les besoins innés acquis au cours de l'ontogenèse et dans le processus de socialisation de l'individu. L'activité vise toujours à éliminer ou contradictions internes organisme, ou contradictions entre l'organisme et l'environnement, entre le sujet et l'environnement, entre l'individu et l'environnement social. Il se manifeste à l'intérieur du corps sous la forme de processus physiologiques, neurophysiologiques et mentaux, et à l'extérieur du corps - sous la forme de réactions, d'actions, d'actes comportementaux, de comportement, d'activité, de communication, de cognition, de contemplation au niveau individuel-subjectif, individuel- niveaux personnels. L'élimination des contradictions se produit soit avec un changement du sujet lui-même, soit avec une transformation de l'environnement.

Une définition aussi complète décrit un champ de phénomènes assez large. Néanmoins, en ce qui concerne l'enseignement, cela devrait révéler la création de tels mécanismes qui pourraient, à leur tour, fournir les conditions pour la formation de l'activité intellectuelle des étudiants.

En étudiant les principales approches de l'éducation, on peut identifier celles qui prennent en compte l'activité du sujet d'apprentissage. Celles-ci incluent des approches présentées dans le cadre des théories et des concepts de M. N. Berulava, V. N. Marov et autres, M. A. Kholodnaya, I. S. Yakimanskaya, R. Barth, A. Maslow, P. Nash, C. Patterson.

Donc, caractéristiques méthodologiques l'éducation humaniste est étroitement liée aux vues du chercheur américain A. Maslow.

La base de la théorie d'A. Maslow est la position sur l'essence initialement donnée d'une personne, inhérente à celle-ci dès sa naissance, comme si elle était sous une « forme effondrée ». Dans ce cas, la personne y est en quelque sorte soumise et ne dispose donc pas d’un libre arbitre complet. Ainsi, le scientifique a eu l'idée dela primauté de l'individu par rapport à la société, considérant que le but principal d'une personne est « la découverte de son identité, de son vrai moi ».

Formant une stratégie pédagogique néo-humaniste, A. Maslow avance un certain nombre de principes fondamentaux : dispositions importantes. Ainsi, le scientifique affirme que « le développement complet, sain, normal et souhaitable consiste dans l’actualisation de la nature, dans la réalisation de ses capacités potentielles et dans son développement jusqu’au niveau de maturité le long des chemins dictés par cette nature fondamentale cachée et mal discernable ». . Sa réalisation devrait être assurée par une croissance de l’intérieur plutôt que par une formation de l’extérieur.

L'éducation doit être humaniste dans le sens où elle correspond le plus pleinement et le plus adéquatement à la véritable nature personnalité humaine. Ainsi, la tâche principale est « d’aider une personne à découvrir ce qui lui est déjà inhérent, et non de lui apprendre », en la mettant « sous une certaine forme, inventée par quelqu’un à l’avance » a priori.

Grâce à cette approche pédagogique enseignement des processus L'enseignement dirigé « de l'extérieur » par la société doit céder la place à un enseignement dirigé « de l'intérieur ». C'est l'enseignement, guidé par l'individu lui-même, qui ouvre les conditions les plus favorables à la réalisation de soi.

La valeur des approches conceptuelles d’A. Maslow en psychologie éducative est très grande. Les psychologues et les éducateurs dans ce domaine appellent à la création dans les écoles des conditions « de connaissance de soi et de soutien au développement unique de chacun » conformément à sa nature héritée.

La fonction d'enseignement dans ce cas signifie créer les conditions nécessaires pour que l'enfant réalise son potentiel naturel d'auto-actualisation de son « moi ».

L'enfant agit comme un sujet actif d'activités éducatives. Dans ce cas, à la base de l'activité de la personnalité, et en particulier de l'activité intellectuelle, ses déterminants primaires sont reconnus comme internes, immanents inhérent à l'homme structures de certaines aspirations et motivations. Différents niveaux A. Maslow associe les manifestations de l'activité humaine à la hiérarchie des besoins. Le système des besoins, selon A. Maslow, est la principale source d'activité de la personnalité.

En motivant le besoin de connaissance, en entretenant la curiosité, on donne naissance, à son tour, à une activité intellectuelle chargée d'émotion chez l'enfant.

Créer les conditions nécessaires à cela pourrait être l’une des tâches de la réforme de l’éducation moderne.

Les partisans du concept anthropologique d'éducation humaniste défendent le droit humain à l'autonomie dans son propre développement. Ces idées psychologues pratiques et les enseignants mettent en œuvre dans de nombreuses écoles alternatives.

En étudiant la nature de l'intelligence et son activation dans le contexte monde spirituel les théoriciens humains de l’école humaniste prennent en compte sa complexité et sa « multifactorialité », ainsi que la sphère motivationnelle de l’individu. Les représentants de cette école sont contre formation systématique, estimant que cela contraint l'initiative de l'élève et de l'enseignant. L'objectif principal du processus éducatif dans ce cas est de donner à l'école la possibilité de suivre un large éventail de cours éducatifs qui n'étaient pas auparavant étudiés dans une école traditionnelle.

L'un des dirigeants de la direction phénoménologique, R. Barth, estime que chaque enseignant devrait recevoir réelle opportunité«Découvrir, développer, améliorer et appliquer des approches d'apprentissage particulièrement idiosyncrétiques.» Selon R. Barth, « il existe très peu de preuves qu'un style, une méthode ou une philosophie d'enseignement soit meilleure qu'un autre. Si le pluralisme se veut à la fois politique et avantage pédagogique, alors l’école doit devenir un lieu où une grande variété d’idées peuvent être développées, étudiées et remises en question. idées pédagogiques et méthodes".

À cet égard, M. Wertheimer est tout à fait d'accord avec R. Barth, qui estime que dans un environnement qui ne postule pas de normes strictes, un enfant peut penser de manière productive.

La variété des formes et des méthodes utilisées à l'école témoigne de l'efficacité de son développement.

Humanisation et démocratisation, différenciation des systèmes et approche individuelle, qui se sont révélés nécessaires à l'heure actuelle, se traduisent par techniques pédagogiques et les idées de l'école moderne.

L'un des principaux théoriciens de l'éducation humaniste, S. Patterson, estime que « le sens de la connaissance réside dans l'étudiant et non dans le contenu ». sujet académique» Par conséquent, l’étudiant « découvre ce sens par lui-même et ne le relie qu’ensuite au contenu ».

La formation des capacités mentales n’est bien entendu possible qu’au cours de la maîtrise des connaissances, mais le lien entre les deux est loin d’être évident. De plus, toutes les acquisitions de connaissances et pas dans tous les cas ne donnent pas le même effet sur le développement de l'intelligence.

Bien entendu, la formation ne doit pas se limiter à apprentissage, compétences et aptitudes. Dans ce processus, les capacités cognitives doivent se développer, les étudiants doivent acquérir la capacité d'avoir une attitude consciente et créative envers l'acquisition de connaissances et de devenir intellectuellement proactifs et actifs.

Dans les traditions de la science psychologique et pédagogique russe, un écart est exclu entre les deux aspects de la tâche unique de l'apprentissage - la maîtrise des connaissances et le développement des capacités mentales. Toute étape d’assimilation est vitale connaissances nécessaires devrait conduire au développement des capacités mentales et créer ainsi de nouvelles opportunités pour une assimilation et une application plus poussées des connaissances.

Le scientifique américain S. Rogers a avancé le concept de « liberté d'apprentissage », lorsque le contenu d'une matière académique est perçu par chaque étudiant à travers le prisme d'une « relation directe avec ses propres préoccupations, intérêts et objectifs ». Cette disposition est pleinement conforme aux approches russes qui considèrent expérience personnelle matière comme condition nécessaire à la réalisation des capacités intellectuelles de l’élève et à sa réussite dans ses apprentissages.

Les partisans d’une approche humaniste de l’éducation popularisent largement l’apprentissage ouvert.

Ainsi, selon Charles Rathbone, les grands principes de l'apprentissage ouvert sont, d'une part, que chaque enfant est considéré comme un « individu autonome qui se réalise » et, d'autre part, il n'existe pas de telles connaissances que chaque enfant doit maîtriser, étant donné l'importance de chacune d'entre elles ; la connaissance est déterminée par la perception subjective.

L'un des principaux théoriciens de l'apprentissage ouvert, G. Koll, parle de créer un environnement d'apprentissage flexible, « ouvert, naturel et confiant », mais en même temps « cohérent et ferme ». Avec un enseignement aussi « ouvert », l’enseignant doit abandonner son rôle traditionnel de contrôleur autoritaire. Dans ce cas, l'enseignant est une personne qui se réalise et qui exprime ouvertement ses sentiments sur le comportement des élèves et les progrès de processus éducatif.

Dans le cadre de l'éducation humaniste, Charles Rathbone identifie six aspects principaux qui déterminent rôle fonctionnel« coordonnées didactiques », celles-ci incluent : 1) l'importance de « l'apprentissage actif » et l'acquisition par les étudiants d'une expérience cognitive directe et précieuse pour eux ; 2) la connaissance « personnalisée » comme seule produit important entraînement; 3) l’accent mis sur la maîtrise par les enfants des activités d’apprentissage, éducatives et cognitives, ainsi que l’accent mis sur leurs besoins individuels comme condition du développement de l’autonomie et de la capacité de s’appuyer sur leurs propres forces ; 4) le rôle de l'enseignant en tant que « source de connaissances » ; 5) une atmosphère d'ouverture et confiance mutuelle en classe; 6) le respect du droit inaliénable de l’enfant aux soins et à l’attention.

Il faut souligner que les réformateurs scolaires étrangers s’efforcent de mettre précisément en valeur « l’aspect personnologique » de l’éducation humaniste. Cet aspect peut également constituer une priorité dans les conditions de l’éducation russe.

Figure éminente du mouvement humaniste, R. Nash, définit l'idée de base de la « perspective humaniste ». Dans ses écrits, le scientifique affirme que « l’hypothèse humaniste fondamentale est que les gens sont des êtres libres. Mais pas dans le sens où le comportement humain serait sans cause, arbitraire ou incontrôlable. Cela ne signifie pas non plus que les gens ne sont pas influencés par leur environnement, leur histoire de vie ou leurs expériences. Cela signifie plutôt autre chose : qu'ils peuvent faire leurs propres choix significatifs, formuler leurs objectifs, devenir les initiateurs de certaines actions et actes et, d'une manière ou d'une autre, réguler le cours de leur propre vie.

En général, le programme d’éducation humaniste, visant à activer la personnalité de l’étudiant, contient un certain nombre de dispositions psychologiquement fondées. Parmi les plus rationnels, nous pouvons souligner : 1. Programme scolaire caractérisé par un environnement d’apprentissage émotionnellement stimulant. Dans le même temps, une importance particulière est accordée à l’initiative des étudiants dans l’activité cognitive, ainsi qu’aux approches interdisciplinaires en relation avec les « besoins humains », ainsi que l’autorégulation et la « liberté avec sens des responsabilités ». 2. L'apprentissage doit se dérouler dans un environnement positif, dans une atmosphère de chaleur, de sincérité émotionnelle, d'acceptation mutuelle et d'absence de jugements partiaux et de menaces de la part de l'enseignant. Une condition nécessaire sont dans ce cas la mise en place de relations constructives les relations interpersonnelles en classe, ainsi que le respect et la confiance mutuels entre enseignants et élèves. 3. Le processus éducatif est structuré par l'enseignant et les élèves sur une « base solidaire », c'est-à-dire de telle manière qu'il y ait un accord mutuel sur les objectifs visés. 4. L'enseignant ne peut pas jouer le rôle ingrat de « contrôleur », dominant le processus éducatif. Il agit avec la mission d'un consultant et d'une précieuse « source de connaissances » toujours prête à aider en paroles et en actes. 5. Chaque élève a une réelle opportunité de choisir des « alternatives cognitives », et l'enseignant, sans définir à l'avance les objectifs de la leçon, encourage les enfants à se réaliser sous une forme ou une autre, en fonction de niveau actuel développement. 6. Le critère principal du programme éducatif réside dans ses capacités en termes de potentiel maximum et de stimulation des capacités créatives de l’individu. L'essence du processus d'apprentissage est l'accumulation expérience subjective des connaissances qui imprègnent vie humaine, l'enrichissant de toujours plus de nouvelles facettes et d'éléments significatifs. 7. En principe, l'enseignant n'évalue pas les résultats scolaires ; en aucun cas, il n'utilise les évaluations comme une forme de pression sur les élèves, car cela rend l'individu névrosé. Il s'abstient également de tout jugement critique, à moins que les étudiants eux-mêmes ne le demandent. Les problèmes du processus cognitif et les méthodes pour l'évaluer sont discutés conjointement par l'enseignant et les élèves. Cet accord est nécessaire pour maintenir un environnement de classe positif.

Selon A. Combs, le nouvel humanisme dans l'éducation est « une tentative systématique et consciente de mettre en pratique tout ce que nous savons de mieux sur la nature des personnes et leur capacité à apprendre ».

Le scientifique prouve la viabilité des tendances humanistes dans l'éducation, en avançant les arguments suivants : 1) l'interdépendance des personnes dans une civilisation de haute technologie de plus en plus complexe rend les « problèmes humains » urgents ; 2) l’avenir exige de plus en plus d’urgence que les processus éducatifs soient orientés principalement vers « vie intérieure» les étudiants, comment cela se manifeste dans le partage orientations de valeur, l'estime de soi et les émotions ; 3) l’enseignement n’est rien d’autre qu’un « processus profondément humain, personnel et affectif », et précisément éducation humaniste devrait passer au premier plan.

Compte tenu des principaux arguments d'A. Combs, il convient de noter que leur mise en œuvre permettra de prendre en compte l'expérience personnelle du sujet dans le cadre de l'éducation. Mais qu’est-ce qui peut servir d’indicateur de l’efficacité d’un tel processus éducatif ?

La psychologue russe M.A. Kholodnaya estime que, probablement, dans la formation de critères d'évaluation de l'efficacité du processus éducatif, ainsi que des connaissances, des aptitudes et des aptitudes (KUN), le concept « KITSU » introduit par elle (compétence, initiative, créativité, soi -réglementation, unicité) doivent également être pris en compte (mentalité). KITSU est un système spécifique d'indicateurs du développement intellectuel individuel. Dans ce cas : 1) K - compétence intellectuelle en tant que type particulier d'organisation des connaissances, offrant la possibilité d'accepter des solutions efficaces dans un certain Domaine; 2) I - l'initiative intellectuelle comme désir de trouver de manière indépendante, par sa propre envie, nouvelle information, avancer certaines idées, maîtriser d'autres domaines d'activité ; 3) T - la créativité intellectuelle en tant que processus de création d'une nouveauté subjective, basée sur la capacité de générer des idées et des utilisations originales méthodes non standard activités; 4) C - l'autorégulation intellectuelle comme la capacité de gérer volontairement sa propre activité intellectuelle et, surtout, de construire délibérément le processus d'auto-apprentissage ; 5) U - le caractère unique de la mentalité en tant que manières individuellement uniques d'attitude intellectuelle face à ce qui se passe, y compris des formes individualisées de compensation mutuelle des faibles et forces leur intelligence, l'expression de styles cognitifs, la formation de préférences intellectuelles individuelles, etc. .

Ainsi, les KITSU sont les caractéristiques de la sphère intellectuelle d'un individu, par lesquelles on peut juger du degré d'efficacité de l'enseignement scolaire.

M. A. Kholodnaya a examiné la question de l'éducation intellectuelle dans les conditions de l'économie moderne éducation scolaire. L'essence de l'éducation intellectuelle de M. A. Kholodnaya peut être présentée dans un certain nombre des dispositions suivantes : 1) chaque enfant est porteur d'expérience mentale ; 2) le destinataire des influences pédagogiques dans les conditions de l'enseignement scolaire sont les caractéristiques de la composition et de la structure de l'expérience mentale individuelle ; 3) les mécanismes de développement intellectuel de l'individu sont associés à des processus se produisant dans l'espace de l'expérience mentale individuelle et caractérisant sa restructuration et son enrichissement, ce qui entraîne la croissance de l'individu capacités intellectuelles; 4) chaque enfant a sa propre gamme de croissance possible des capacités intellectuelles, et la tâche de l'enseignant est de fournir aide nécessaire des moyens d’individualiser les activités éducatives et extrascolaires de l’enfant ; 5) le critère d'efficacité du processus éducatif, ainsi que le ZUN (connaissances, capacités, compétences) est associé à une mesure de la gravité des principaux indicateurs du niveau de développement intellectuel d'un individu sous la forme de KITSU.

Il semble fort probable qu'une telle approche soit mise en œuvre dans le cadre de l'enseignement de la rhétorique aux écoliers afin d'activer leurs capacités intellectuelles.

Aristote définit la rhétorique comme « la capacité de trouver moyens possibles croyances concernant un sujet donné. Rhétorique - une nouvelle formation en école moderne. L'enseignement de la rhétorique permet aux étudiants non seulement d'acquérir des connaissances sur la structure de la parole, mais également des compétences dans l'art de la parole classique et du « parler ».

Les recherches menées par des scientifiques russes et étrangers, parmi lesquels les travaux de L. A., L. G. Pavlova, Ch. Lemmerman, V. N. Marov, D. Kh. Zybina, Yu. domaine de développement de la rhétorique à l'école moderne.

Ainsi, V. N. Marov, D. Kh. Vaganova, T. M. Zybina, Yu. V. Vinkov proposent un concept original de rhétorique. communication pédagogique, poursuivant les traditions de la rhétorique classique et les dernières recherches rhétoriques. Basé sur l'empathie et l'activité du sujet d'apprentissage, ce concept permet, à partir de modèle dynamique Communication, réaliser la synchronisation des phases de communication entre l'enseignant et l'élève. Le résultat du fait d’encourager les étudiants à s’engager dans une communication dynamique active est, à notre avis, une activité intellectuelle. L'activation des capacités intellectuelles d'un élève dans un cours de rhétorique s'effectue à travers la formation de l'indépendance et de la persévérance dans la recherche d'arguments pour convaincre l'interlocuteur, l'organisation valeur-sémantique de l'individu et l'orientation émotionnelle sthénique vers la communication chez les élèves.

Pour résumer tout ce qui précède, il convient de noter qu'un concept tel que l'activité du sujet d'apprentissage est en cours de mise à jour en psychologie pédagogique au stade actuel.

À notre avis, la nécessité de révéler l'essence du concept d'« activité intellectuelle », peu étudié et mal reflété dans la littérature psychologique et pédagogique, est tout à fait justifiée.

conclusions

Nature intelligence humaine multiforme et unique.

C'est pourquoi il existe un certain nombre de définitions de l'intelligence.

Ils ont tenté de résoudre les difficultés conceptuelles à l'aide de l'analyse factorielle, qui a permis de distinguer les capacités générales et particulières.

Les représentants de la théorie cognitive suggèrent que l'intelligence est un composant qui interagit avec les informations sur differentes etapes traitement où des opérations uniques sont effectuées.

Dans les traditions de la méthodologie russe, une telle approche de la compréhension de l'intelligence et de son développement est intéressante, qui relie ce processus au développement des modes de représentation des connaissances, à la différenciation ou à l'organisation hiérarchique des structures cognitives.

L’approche structurelle-intégrative élargit la compréhension de la psychologie de l’intelligence en tant qu’expérience mentale propre à l’enfant.

Dans le cadre de la théorie de l'intelligence, le concept d'« activité intellectuelle » est peu développé, reflétant l'interrelation des composantes intellectuelles, volitives et émotionnelles.

L'activité intellectuelle est un concept au sein problèmes communs théories de l'intelligence et de l'activité des sujets dans le processus d'apprentissage.

DANS éducation traditionnelle cette approche n’était pas réalisable.

Du point de vue d'une approche humaniste de l'apprentissage dans une école moderne, une position active de l'élève devient possible, ce qui, à son tour, crée les conditions du développement de son activité intellectuelle.

Dans son travail de recherche Nous sommes guidés par la définition suivante du concept d'« activité intellectuelle ». L'activité intellectuelle est l'une des catégories importantes de la psychologie éducative, caractérisant un comportement actif visant à initier l'indépendance, la persévérance et la réussite dans l'examen et la résolution de problèmes créatifs dans le processus d'apprentissage. L’activité intellectuelle est basée sur la propre expérience mentale de l’élève et est interdépendante de l’orientation émotionnelle et volitive de l’individu, ce qui contribue à la réussite des activités éducatives.

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ACTIVITÉ PERSONNELLE (du latin activus - actif) - une attitude active de l'individu envers le monde, la capacité d'effectuer des transformations socialement significatives de l'environnement matériel et spirituel sur la base du développement de l'expérience historique de l'humanité ; se manifeste par une activité créatrice, des actes de volonté et de communication. Formé sous l'influence de l'environnement et de l'éducation. Activité trans-situationnelle(non adaptatif) - la capacité d'une personne à s'élever au-dessus du niveau des exigences situationnelles, à se fixer des objectifs redondants du point de vue de la tâche principale, à surmonter les limitations d'activité externes et internes ; présuppose l'existence d'une motivation dont l'essence réside dans l'attrait même des actions à l'issue incertaine. Une personne sait que le choix qu'elle s'apprête à faire sera payé, peut-être par une déception ou un échec, mais cela ne la repousse pas, mais la stimule encore plus à agir. Il est développé de manière intensive par le psychologue V. A. Petrovsky. L’activité trans-situationnelle apparaît dans les phénomènes de créativité, d’activité cognitive (intellectuelle), de risque « désintéressé » et d’excès d’activité. Dans le processus d'éducation, il est nécessaire de stimuler cette activité chez les enfants et les adolescents et d'encourager sa manifestation.

Activité cognitive- un état de personnalité actif, caractérisé par le désir d'apprendre, le stress mental et la manifestation d'efforts volontaires dans le processus de maîtrise des connaissances. La base physiologique de l'activité cognitive est l'écart entre la situation actuelle et l'expérience passée. Il existe trois niveaux d'activité cognitive : reproduction, interprétation, création. L'activité sociale est l'attitude active d'une personne envers la vie de la société, dans laquelle elle agit en tant que porteur d'initiative et guide ou destructeur des normes, principes et idéaux de cette société ou d'une certaine classe ; qualité morale et volontaire complexe de la personnalité. Cela suppose un intérêt pour le travail social et des compétences organisationnelles, une responsabilité dans l'exécution des missions, de l'initiative, de la diligence, de l'exigence envers soi-même et une volonté d'aider les autres dans l'exécution de tâches publiques.

Activité sociale- un concept générique par rapport aux spécifiques : socio-politique, travail, cognitif, etc. L'activité sociale se réalise sous la forme d'actions socialement utiles, sous l'influence de motivations et d'incitations, qui reposent sur des besoins socialement significatifs. Le sujet – le porteur de l’activité sociale – est une personne, un groupe social et d’autres communautés. En tant que propriété sociale d'un individu, l'activité sociale se développe à travers un système de connexions entre une personne et l'environnement social environnant dans le processus de cognition, d'activité et de communication. Étant une formation dynamique, l'activité sociale peut avoir différents degrés de manifestation. Tel ou tel niveau d'activité sociale dépend de la relation entre les responsabilités sociales de l'individu dans des activités socialement significatives et les attitudes subjectives envers l'activité.

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